Phedre Respect Des Regles

désignent d’une façon certaine la littérature française. Le baroque met l’accent sur un goût assez généralisé dans la culture de l’époque : architecture, littérature avec surtout théâtre. Un théâtre dynamique et exubérant. Le classicisme évoque lui, le respect pour les modèles antiques et le souci de l’équilibre et de pureté qui en découle. De 1598 à 1630, la France est sous le règne de Henri IV puis de Louis XIII, elle connaît une période troublée encore sous le choc des guerres de religion. Henri IV

LES REGLES DU THEATRE CLASSIQUE Le contexte de la doctrine classique Au XVIIème siècle on veut défendre et développer le français concurrencé par le latin. En 1634 Richelieu crée l’Académie Française réunissant des gens de lettre s’attachant à définir le modèle d’une langue claire, nette et élégante. C’est sous le règne de Louis XIV, à partir du milieu du siècle, que cette règle triomphe. En 1694 l’académie publie la première édition du dictionnaire qui fixe le bon usage du français avec le

travers le dialogue est fait de répliques de tailles diverses, de l'échange vif par vers ou courtes phrases qui se répondent (stichomythie) aux répliques longues et élaborées qui constituent des tirades (exemple : le récit de Théramène à la fin de Phèdre de Racine). Quand le personnage est seul sur scène (ou se croit seul) et s’exprime, il s’agit d’un monologue. Celui-ci a pour fonction l’information du spectateur et l’introspection du personnage qui fait le point avec lui-même comme Figaro (Le Mariage

Personnages:Thème:Dénouement: XVIIe siècle Jean Racine, Pierre CorneilleDe la mythologie, nobles, héroïques. Passions, démesure, fatalité…Le personnage ne peut rien face à la fatalité tragique. Le dénouement est malheureux. (souvent une mort)+ respect des regles classiques (3 unités, vraisemblance, bienséance)zIV. LES FONCTIONS DE LA Tragédie Le spectateur ressent «la pitié et la crainte» (Aristote)la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui.Le spectateur s’identifie au héros Le spectateur rejette

et d’encadrer le théâtre. A – LE BAROQUE On associe à l’esthétique baroque les pièces de SHAKESPEARE (« Théâtre Elisabeth ») et en France les premières Pièces de CORNEILLE (« Illusions Comiques » ou « Le CID ») Dans ce théâtre, il n’y a aucune règles d’unité, on s’autorise toutes les invraisemblances, un foisonnement de personnages (W.Shakespeare) et également tous les registres sans distinction nettes entres Tragédie et Comédie (TRAGICOMEDIE). Cette esthétique est fondée sur une conviction pessimiste

dans ses hésitations. Nous aurons la possibilité d’entrevoir l’amour en tant que l’émotion qui rend l’homme faible et par conséquent violent. Nous analyserons les tragédies suivantes : Andromaque, Britannicus, Mithridate, Bérénice, Iphigénie et Phèdre ne laissant de côté que Bajazet en raison de son thème exotique. Nous allons omettre les deux premières pièces également, Alexandre le Grand et Thébaïde, puisque nous considérons Andromaque comme une œuvre qui représente un tournant important dans

classicisme concernait en particulier le théâtre mais aussi de nombreux arts comme la musique, l'architecture ou encore la peinture. Le classicisme renvoit à l'époque ou la littérature française se serait le mieux illustré. Mais il doit respecter de les règles de Boileau (la bienséance, la vraisemblance...) Origine du Classicisme : Le terme de classicisme est apparut au XIX ème siècle. Le mot classicisme vient du latin « classicus » qui désigne la classe la plus fortunée de la société. La

Poétique d’Aristote, généralement caractéristique de la tragédie. La purgation des passions est rendue possible par les sentiments de terreur et de pitié que le spectateur doit ressentir à la vue des malheurs dans lesquels sombrent les personnages. Phèdre du classique jean racine, où le spectateur ressent les fortes émotions qui traversent la reine durant la tragédie, partagée entre un amour passionnel pour son beau-fils Hyppolyte et une culpabilité certaine pour le roi Thésée, le spectateur se purge

tragédiens comme Euripide ou Sénèque le langage poétique et l’action simple. Cependant, la tragédie du siècle classique doit répondre à plusieurs règles. Il faut dire que cinquante ans plus tôt, sous l’influence du théâtre espagnol et à l’instar des drames élisabéthains en Angleterre, on produisait pièces extrêmement sombres et violentes, sans grand souci des règles. Mêlant comique et tragique, représentant sur scène, au détour d’intrigues compliquées et aventureuses, duels, blessures, meurtres ou suicides

gloire du Roi et à montrer la beauté du peuple français. On y retrouve l'idéal de l'honnête homme qui se doit d'agir comme s'il était à la cour du Roi (cultivé, humble, courtois). Elle se doit, de plus, d'être réaliste sans toutefois manquer de respecter les règles de la bienséance, ce qui modère grandement l'aspect de réalisme mais qui conserve la noblesse. B_Caractéristiques L'écriture classique se fonde sur la raison. En créant une forme d'ordre, les écrivains classiques recherchent au plus haut