Phedre Une Héroïne Pathétique

droit commun devient « une disgrâce », débauche devient « un désordre », meurtre « une affaire » = bienséance dans le langage toujours ! Sinon, style : aisance et tenue ML : récit ; vérité des sentiments, précision des détails vécus et sobriété du pathétique. Pas de débordement de sensibilité (hum !) : l’analyse empreinte d’une réserve et d’une lucidité toute classiques. Parfaite limpidité de la prose : rythme contribue à traduire l’émotion du héros. Langage racinien = si noble, harmonieux, sobre

aux émotions débridées, tout en doutant, en hésitant. Ce doute exprime sa liberté et sa sensibilité. Est-elle criminelle ou innocente? C'est cela qui est intéressant dans son cas : chercher ce qu'il y a d'innocent chez cette grande coupable qui, héroïne presque sophocléenne par son caractère inflexible et déterminé, est de ces êtres qui sont davantage condamnés à la violence que violents a priori. Sa vraie fatalité est d'être une femme. Et cela Euripide le met bien en lumière. Par exemple, par les

dans ses hésitations. Nous aurons la possibilité d’entrevoir l’amour en tant que l’émotion qui rend l’homme faible et par conséquent violent. Nous analyserons les tragédies suivantes : Andromaque, Britannicus, Mithridate, Bérénice, Iphigénie et Phèdre ne laissant de côté que Bajazet en raison de son thème exotique. Nous allons omettre les deux premières pièces également, Alexandre le Grand et Thébaïde, puisque nous considérons Andromaque comme une œuvre qui représente un tournant important dans

/Britannicus le gêne, Albine, et chaque jour / Je sens que je deviens importune à mon tour. (p.36) 5Les Plaideurs est l’unique comédie de Jean Racine. (p.38) 6Racine a été l’amant de célèbres comédiennes comme la du Parc qui interprètent ses héroïnes tragiques (cf. le film Marquise avec Sophie Marceau). (p.38) 7Néron dans Britannicus a suivi les conseils de Narcisse et fait empoisonner Britannicus au cours d’un banquet. (p.39) 8Argument d’Horace de Corneille : lors de la guerre opposant

Éloge de cet élan de sincérité de sa femme (cf. qualités morales, hyperboles) # grande tristesse, discours pathétique (CL du désespoir).

aux émotions débridées, tout en doutant, en hésitant. Ce doute exprime sa liberté et sa sensibilité. Est-elle criminelle ou innocente? C'est cela qui est intéressant dans son cas : chercher ce qu'il y a d'innocent chez cette grande coupable qui, héroïne presque sophocléenne par son caractère inflexible et déterminé, est de ces êtres qui sont davantage condamnés à la violence que violents a priori. Sa vraie fatalité est d'être une femme. Et cela Euripide le met bien en lumière. Par exemple, par les

....................................................................................18 Des dangers de la séduction..................................................................................19 TRADITION ET RENAISSANCE : L’ÉMERGENCE D’UNE HÉROÏNE.............................................23 Naissance d’un modèle tragique, de Sophonisbe à Cléopâtre..............................24 Dramaturgie humaniste, dramaturgie classique : la tragédie et son dénouement 26 Un sujet original : la mort

toucher. Le spectateur s’identifie en effet au héros et partage sa souffrance dont il s’émeut comme dans Antigone de Jean Anouilh (réécriture de Sophocle) qui utilise les sentiments, ce qui nous émeut. Dans Phèdre de Racine, c’est la notion de fatalité qui nous convainc le plus, c’est une héroïne tragique qui se bat contre son destin, on sait dès le début que cette partie est perdu d’avance. Mais elle s’acharne et c’est sa conviction qui crée l’intérêt du spectateur. Aristote définit également la tragédie

Racine revint aux sujets grecs et mythologiques qu'il avait délaissés depuis ‘’Andromaque’’ pour des tragédies historiques romaines (‘’Britannicus’’ et ‘’Bérénice’’) ou orientales (‘’Bajazet’’ et ‘’Mithridate’’). Il reprit l’un des épisodes les plus pathétiques et les mieux connus de la vie de la famille maudite des Atrides : celui du sacrifice d’Iphigénie par son propre père, Agamemnon. Il s’inspira des données de la tragédie d’Euripide, qu’il semble avoit traduite ici et là avec une expressive sobriété

Racine revint aux sujets grecs et mythologiques qu'il avait délaissés depuis ‘’Andromaque’’ pour des tragédies historiques romaines (‘’Britannicus’’ et ‘’Bérénice’’) ou orientales (‘’Bajazet’’ et ‘’Mithridate’’). Il reprit l’un des épisodes les plus pathétiques et les mieux connus de la vie de la famille maudite des Atrides : celui du sacrifice d’Iphigénie par son propre père, Agamemnon. Il s’inspira des données de la tragédie d’Euripide, qu’il semble avoit traduite ici et là avec une expressive sobriété