Phénoménologie de l'esprit

pourrait encore agir. ON connaît toujours une connaissance antérieure. Nous héritons des préjugés de notre enfance. Toute culture est pétrie de préjugés. 1) Descartes rappellent que nos préjugés sont difficiles à combattre. Montaigne renoue avec l’esprit des anciens. Le poids des convention confine à la supériorité de certaines valeur. La coutume est une violente et traîtresse maîtresse d’école. II- Penser, est-ce dire non ? Contradictions du sujet : Penser implique toujours une négation.

désir de l’autre : En indiquant le rapport du désir au désir de l’autre, la psychanalyse indique cependant quelque chose d’essentiel : nous désirons ce que l’autre désire, et que son désir, du coup, promeut comme désirable. Hegel, dans la Phénoménologie de l’Esprit, montre, à travers la dialectique du maître et de l’esclave, comment l’homme cherche la confirmation de sa valeur dans la reconnaissance par l’autre. Pour Hegel, cette reconnaissance prend la forme d’une lutte à mort symbolique des consciences

sont pas que de simples possibilités à réaliser. A travers elles, le sujet se réalise lui-même, il donne les traits de son identité. En effet le temps, et l’avenir qui en est une modalité, sont l’espace de la réalisation de l’homme. Dans la Phénoménologie de l’esprit, Hegel développe cette originalité de l’existence humaine en l’opposant à la chose de la nature. Les choses sont et sont immédiatement, pleinement elles-mêmes. Elles sont « en soi ». L’homme n’est pas pleinement donné à lui-même, il a à

selon les existentialistes, accepter le risque et la responsabilité inhérents à son engagement, quelle qu’en soit l’issue. → Lumière sur littérature et engagement au XXe siècle. ANXIÉTÉ ET ANGOISSE Kierkegaard pensait qu’il est essentiel pour l’esprit de reconnaître que l’on n’éprouve pas seulement de la peur face à certains objets spécifiques mais aussi un sentiment général d’appréhension, qu’il appela « angoisse » et qu’il interprétait comme l’invitation faite par Dieu à chaque individu à s’engager

précisément dans la mesure où elle n’est qu’un passage, certes, mais sur lequel se jouent la béatitude ou la damnation éternelle. Qu’il s’agisse de la foi en Dieu, en l’homme, ou en l’art, le fait de croire en quelque chose crée une sorte de confiance dans l’esprit humain, lui fournit des explications, le mène vers la satisfaction. Il a alors un but, qui donne tout son sens à la vie. Par ailleurs, on a vu que la souffrance, d’un point de vue pessimiste, menait l’homme vers l’absurdité. Or, si l’on en venait

Muriel BARBERY « Les adultes ont avec la mort un rapport hystérique (…) c’est pourtant l’évènement le plus banal du monde. » « Mourir, ça doit être un délicat passage, une glissade ouatée* vers le repos. » « (…) si rien n’a de sens, qu’au moins l’esprit s’y confronte, non ? » « La politique, me dit-elle. Un jouet pour les petits riches qu’ils ne prêtent à personne. » « Le journal du mouvement du monde sera donc consacré au mouvement des gens, des corps, voire, si vraiment il n’y a rien à dire

pense et celui qui est pensé se confondent en lui. Il n'y a donc pas de place pour autrui et pour une pluralité des conscience dans la pensée objective... mais, justement, nous avons appris à révoquer en doute la pensée objective." Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, p.402 http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations.php?PARAMS= 7237 Citation 7244 "Puisqu’il est nécessaire que chacune des deux consciences de soi, qui s’oppose l’une à l’autre, s’efforce de se manifester et

beaucoup étudiés : Husserl et Heidegger, qui ont fondé la « phénoménologie » et qui ont cherché déjà à décrire les phénomènes de la conscience. L’existentialisme de Sartre est une pensée qui a pour but de décrire les structures de l’existence. Loin de se fonder sur des définitions déjà Quels sont les autres humanismes ? L'Humanisme, parti d'un retour aux textes et à certaines valeurs de l'Antiquité, s'est adjoint tout naturellement l'esprit de liberté et d'indépendance à l'égard des dogmes trop rigides

qu’un individu est vivant et que celui-ci est conscient. Ainsi, dans ce sens premier, savoir c’est appréhender par l’esprit, c’est avoir la connaissance complète, c’est pouvoir affirmer ou ignorer l’existence de quelque chose. Et donc, d’après Michel HENRY, célèbre philosophe français du XXème siècle, à partir de cette définition du savoir, il a développé la science de la phénoménologie qui a pour objet l’acte d’apparaître : ainsi vivre c’est « se sentir et s’éprouver soi-même en tout point de son

Le seul moyen pour nous d'atteindre à une plus grande détermination de cette relation, puisque alors nous avançons comme des aveugles dans un territoire que nous ne connaissons pas, est d'utiliser le raisonnement par analogie, en ayant toujours à l'esprit que l'analogie ne prouve rien quant à ce qu'est positivement la chose en soi, mais sert seulement de modèle. En effet les relations de causalité que nous établissons dans le monde des phénomènes ne sont pas applicables à la chose en soi. C'est dans