Philanthropie

développement. C’est à partir de cette conviction que fondation Esquel cherche à encourager et à créer de nouvelles formes de participation qui puisent favoriser une bonne gouvernance, le dialogue et le consensus. L’idée est de transformer la philanthropie traditionnelle dans un acte de responsabilité réelle. Ainsi le donneur serra sensibilisé face à l’inégalité structurelle, en intégrant, de manière directe, la solidarité pour le changement. Leurs efforts à promouvoir la démocratie et le développement

sur le long terme. Et c’est le sens de nos grands projets sociétaux. Là encore, ne nous trompons pas : investir dans le sociétal n’a pas juste pour objectif de faire de l’image ou de soigner notre réputation. Ce n’est pas non plus faire de la philanthropie, même si cela sert l’intérêt général. C’est d’abord investir dans le futur de Danone. Quand nous investissons pour réduire volontairement nos émissions (directes ou indirectes) de CO2 de 30% en cinq ans, nous n’adoptons pas seulement un comportement

régionales. La discussion succincte ci-dessus suggère que cette motivation n’est certainement pas au cœur de l’émergence de ces fonds, mais ils sont amenés néanmoins à jouer un rôle important. Leurs choix d’investissement ne relèvent pas de la philanthropie, même si le développement de ces fonds traduit, plus fondamentalement, la montée en puissance de pays appelés à jouer un rôle de plus en plus actif dans la mondialisation, susceptible de les amener, au-delà des stratégies de placement des fonds

du plus faible de se laisser dominer cède la place au droit et à la légalité. Ce moment est celui d’une sorte de pacte ou de contrat (convention)1, par lequel le fort s’engage à servir le faible, ce qui ressemble fort à un acte d’humanité et de philanthropie. Mais ce n’est pas sans contrepartie ! En assurant le faible de sa protection, le plus fort (« qui n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir »2) en obtient du même coup

appel à l’action, qui seule rend possible la vie en société et le bonheur sur terre. Face à Pascal qui demandait à l’homme de faire son salut dans l’au-delà, Voltaire lui demande de faire son bonheur sur terre. Le but de l’action humaine est la philanthropie (Voltaire reviendra sur cette idée dans une Lettre à Damilaville du 1er mars 1765 ) ; les Remarques X et LVIII nous présentent un homme sensible, ami du genre humain, de son pays, des siens ( Dumarsais reprendra l’idée dans son article Philosophe

n'était pas simple. Car traduire philia par amitié, consistait à désigner des qualités altruistes multiples (qu’elles soient spontanées, libres, ré­fléchies ou non) d’affection, d’attachement, d’attraction, de bienfaisance, de so­ciabilité, de philanthropie, de bienveillance… Au-delà de cette complexité, la valeur de l'amitié était ensuite reconnue dans la mesure où elle approfondissait la valeur de la vie. Du reste, pour Aristote, la plus grande extension de l’amitié règne inconsciemment dans

âgées. Agir pour faire prendre conscience de la nécessité de l’entraide sociale et œuvrer pour sa rationalisation. Prendre soin des affaires de la veuve et de l’orphelin Soulager la souffrance de la veuve et de l’orphelin Le développement de la philanthropie. 2.4 Les obstacles face à ces objectifs Le manque des ressources financières Le manque des ressources humaines 2.5 Les perspectives de l’association La mise à disposition des conditions de logement adéquates pour la veuve et l’orphelin La lutte

fin du XVI°s : elle correspond au début des temps modernes, elle débute par un essor intellectuel en Italie au XV°s, le « Quattrocento » puis se développe dans toute l’Europe. Le terme humanisme apparait en 1765 en Allemagne et désigne alors la philanthropie (amour de l’humanité).C’est au XIX°s que le mot désigne la doctrine de la Renaissance qui place l’homme au centre des préoccupations. Au XVI°s, on parle de « belles » ou « bonnes » lettres, d’après l’expression latine des humanitatis litterae

finissent par se comporter comme des « tarés », des « vices », comme un délinquant social. Ces élites et les gouvernements successifs (surtout après le milieu des années 1840), craignent sincèrement l’insalubrité et la combattent non seulement par philanthropie et hygiénisme, mais aussi par peur d’une insurrection de ses « classes laborieuses, classes dangereuses », sous un terreau d’alcoolisme rampant. Après les évènements de la Commune de Paris en 1871, qui débute le 18 mars, les ouvriers, initiant

justice et la police. La Troisième République et la mise en place d’une politique d’assistance Dès la fin du XVIIIe siècle, sous l’influence du Siècle des Lumières, et pendant la période révolutionnaire, la terminologie change ; les termes de philanthropie et de bienfaisance remplacent celui de charité. Comme l’affirment la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et les fondateurs du Comité de mendicité, l’assistance aux pauvres est le devoir de tous et doit être assurée dans l’intérêt