Philémon La Bruyère

1) Ce portrait de Philémon se divise en trois séquences. Tout d'abord, un dialogue entre deux personnages est présenté de la ligne 1 à la ligne 12. L'un est admirateur de Philémon et l'autre, au contraire, ne semble pas convaincu de sa grandeur. Ensuite, l'auteur s'adresse directement à Philemon de la ligne 13 à la ligne 16. Enfin La Bruyère exprime une réflexion générale non plus sur Philémon mais sur tous les autres hommes qui possèdent son défaut : le désir d'étaler ses richesses. Ces trois

que dans le troisième paragraphe, l’énoncé est coupé de la situation d’énonciation, dans lequel on peut y voir une leçon. Pourquoi La Bruyère procède-t-il ainsi ? La première énonciation recours à l’exemple et au dialogue. Le recours à l’exemple a la faculté de persuader et de rendre plus claire la morale. On comprend mieux le message que veut faire passer La Bruyère. Il lui permet aussi d’amener le lecteur à avoir la même réflexion que lui. Le dialogue rend le texte plus vivant, plus animé, accentue

couronne, de leur sceptre et le bleu de leurs habits. Le deuxième est un extrait de « Du mérite personnel » de J.De La Bruyère. Ce texte présente un dialogue entre 2 personnages avec l’un, admirateur de Philémon et l’autre, n’est pas convaincu de son pouvoir. L’admirateur est attire vers ce personnage par son apparence. Il complimente les habits, les équipages de Philémon tandis que son ami le désapprouve. Le troisième est un extrait du « Spectateur français » de Pierre Carlet de Chamblain

l'ennui que les auteurs anciens peuvent susciter auprès d'un public mondain et féminin: la permanence des lois de la nature interdit, selon eux, de considérer les Modernes comme inférieurs à leurs ancêtres. Les Anciens (Boileau, Racine, Bossuet, La Bruyère, La Fontaine) ne peuvent répondre sur le terrain de la théorie, mais invoquent le génie des écrivains antiques, d'Homère et de Virgile, pour expliquer qu'ils doivent rester des modèles dans la pratique des arts. Cette querelle se déroula en trois

théâtre des opéras : Daphné (1674); Galatée (1682); Astrée (1691); des comédies : le Florentin (1685) ; la Coupe enchantée, Je vous prends sans vert, Ragotin (avec Champmeslé); des poèmes : la Captivité de Saint-Malc (1673); le Quinquina (1682); Philémon et Baucis (1685); beaucoup de poésies, parmi lesquelles il faut noter la belle Epître à Huet et le Discours à Mme de La Sablière; quelques épigrammes, et aussi des poésies religieuses. Il nous reste encore de lui des Lettres, souvent charmantes,

« oscilla » ; modalisateur « sembler » qui exprime le doute ; comparaisonshypothèses « comme si un doigt l’eût feuilletée », « comme si on eût fui devant moi », « comme si un malfaiteur surpris se fût élancé dans la nuit ». 7. a. Le texte de La Bruyère constitue une moquerie critique du personnage de Gnathon, il s’agit donc du registre satirique. b. Il utilise les procédés caractéristiques de ce registre : vocabulaire péjoratif avec les termes « malpropretés dégoûtantes », « dégouttent », « embarrasse » ;

récit de l'abbé Pouget, en 1718, mais ne figure pas sur les registres de l'Académie. Il promet également de n'écrire que des ouvrages pieux. Il traduira ainsi le Dies Irae, qu'il fera lire devant l'Académie le jour de l'introduction de Jean de La Bruyère. Il meurt le 13 avril 1695, et est inhumé le lendemain au cimetière des Saints-Innocents. On trouve sur son corps un cilice, pénitence que l'abbé Pouget jure ne pas avoir ordonnée. Sa dépouille sera transférée en 1817 avec celle de Molière au cimetière

plus tjs le cas chez LF. De nbses fables ne renferment aucune action, sont constituées de débats, de discours ou de pures méditations. Le livre 12 renferme enfin 2 contes (La Matrone d’Ephèse et Belphégor) ainsi que deux récits mythologiques (Philémon et Baucis et Les filles de Minée). - diversité des tons : alors que la morale de la fable ésopique n’avait ni prétention ni statut littéraire, LF en fait un exercice de style éblouissant. Chez lui, point de monotonie, grâce notamment à la

publiées séparément) Il meurt en 1695. (on s’est aperçu qu’il portait un cilice authenticité de la conversion) Outre les contes, et surtout les fables qui constituent toute sa gloire, La Fontaine s'est essayé dans tous les genres. Il faut citer Philémon et Baucis en 1685, et particulièrement les épîtres dans lesquelles il excelle: «épître à Huet», «Discours à Madame de la Sablière». Il a laissé une énorme correspondance, notamment des lettres à Madame de La Fontaine (1663) écrites lors de son exil

édition revue et corrigée par l'auteur, publiée par E. Michallet, 1696. Table des matières http://www.gutenberg.org/files/17980/17980-h/17980-h.htm (1 of 213) [2008-10-01 16:56:21] The Project Gutenberg eBook of Les Caractères, par Jean de La Bruyere. LES CARACTÈRES DE THÉOPHRASTE Discours sur Théophraste Les caractères de Théophraste De la dissimulation De la flatterie De l'impertinent ou du diseur de rien De la rusticité Du complaisant De l'image d'un coquin Du grand parleur Du débit des