Phnom Penh

gaullienne d’indépendance nationale et de distanciation vis-à-vis de la logique bipolaire conduit la France à se doter de l’arme nucléaire en 1960 et à contester à plusieurs reprises les EU (sortie du commandement intégré de l’OTAN, discours de Phnom Penh) La construction européenne commence à se dégager des rênes américains, en se renforçant autour du couple franco-allemand et en refusant d’intégrer, sur veto français, le RU, « cheval de Troie » des EU. →A l’Est : après la déstalinisation, les

retourne en France avec ses trois enfants. Ils habitent pendant deux ans dans la maison familiale du Platier, près du village de Duras, en Lot-et-Garonne. En juin 1924, Marie Donnadieu repart avec ses enfants pour rejoindre sa nouvelle affectation à Phnom-Penh, au Cambodge. Elle ne veut pas y rester et est envoyée à Vinh Long puis à Sadec et à Saïgon. En 1928, elle rompt avec cette vie de nomade en achetant une des terres que l’administration coloniale incite à posséder. Trompée dans son acquisition,

Ceausescu affirmer son autonomie. Le leadership américain est lui aussi contesté. A partir de 1958, la France du général de Gaulle dénonce le poids du dollar dans les échanges internationaux et condamne l’intervention américaine au Vietnam (discours de Phnom Penh en 1966). Elle prône aussi une « Europe des Etats » indépendante des Etats-Unis. Ce rejet de l’atlantisme la conduit à refuser l’entrée du Royaume-Uni dans la CEE et à se retirer en 1966 des structures militaires de l’OTAN. Cependant, son attitude

institutrice. 1918-1926 : Le père est rapatrié en France en 1918, pour des raisons de santé ; il meurt, seul, quelques années plus tard. La mère poursuit sa carrière d’enseignante dans les écoles indigènes de la colonie, au gré des mutations, d’abord Phnom Penh au Cambodge, puis Vinh-long et Sadec, au bord du fleuve Mékong. La famille vit modestement, loin des fastes de l’empire colonial et Marguerite et ses deux frères, dont Paul le cadet chéri par sa sœur, côtoient les enfants indigènes. 1932 : La jeune

reliait Hanoï à Saïgon et le chemin de fer du Yunnan qui pénétrait en Chine par la vallée du Fleuve Rouge. D'autres lignes plus courtes furent également ouvertes : Saïgon-My Tho, Saïgon-Loc Ninh, Tour Cham-Dalat, Hanoï-Haïphong, Hanoï-Lang Son, Phnom Penh-Poipet. Au total 4.000 km de voies ferrées ont été construits, nécessitant plus de 500 ouvrages d'art (tunnels et ponts). Exploit technique pour l'époque : le Pont Doumer à Hanoï, à la fois pont routier et pont ferroviaire, jeté sur le Fleuve Rouge

Laos ? R.10 - Ils sont presque tous concernés. La plupart des morts pour la France au Cambodge et au SudLaos, en effet, ont été réinhumés par l'armée française au cimetière de Tan Son Nhut en 1955. Seuls sont restés en place les cimetières de Phnom Penh (296 corps) et de Vientiane (552 corps), initialement entretenus par les représentations diplomatiques puis bouleversés après 1975. On peut consulter le site www.memorial-indochine.org afin de rechercher un parent, ami ou camarade mort ou disparu

Kennedy meurt, son remplaçant Johnson accepte « l’américanisation du conflit et adopte une stratégie de guerre ». Ce dernier reste sourd aux initiatives pacifiques à savoir l’appel des 17 pays « non-alignés » ou au discours du général De Gaulle à Phnom Penh. Le déploiement militaire est tel qu’on le nomme « Search Out and Destroy » (recherche et destruction), de nouvelles armes électroniques et chimiques (agent orange) sont utilisées. En 1968, on compte une présence américaine de 536000 hommes.

une nouvelle tempête de protestations. Ainsi commença au Cambodge une guerre civile qui allait durer cinq ans et se terminer par la victoire des Khmers rouges lorsque la capitale, Phnom Penh, tomba entre leurs mains après un long siège le 17 avril 1975. Quelque deux à trois millions de résidents furent chassés de Phnom Penh et des centres urbains et abandonnés dans la campagne sans nourriture et sans eau. Un gouvernement autoritaire maoïste fut instauré dans le pays, qui mettra en place un système de

en détention dans un centre de rééducation dirigé par Douch, un des dirigeants khmers rouge ( coupable de milliers de morts ). Pourtant Douch, plaide en sa faveur et Bizot qui est libéré. Ce qui lui permet d’être aussi témoin de l’évacuation de Phnom Penh, en particulier l’ambassade de France qui sert de refuge aux étrangers, par les « khmers rouges ». C’est cette histoire a deux volets qu’il raconte dans son livre Le Portail parut en 2000 et qui reçoit deux récompenses littéraires. Il est témoignage

lors de la crise de Cuba, de Gaulle, consulté par Kennedy, l’a assuré du soutien français en cas d'affrontement avec l’URSS. Pourtant de Gaulle ne cesse de contester tous les aspects de la politique des États-Unis, soit en critiquant depuis Phnom Penh la guerre du Viêt-nam, soit en encourageant les Québécois à prendre leur indépendance par rapport à un Canada américanisé, soit enfin en exigeant, en 1965, le remboursement en or des dollars de la Banque de France. B. La recherche de nouveaux