Phnom Penh

France prend ses distances vis-à-vis du bloc de l’ouest. Un rapprochement s’esquisse avec l’URSS où De Gaulle organise un voyage en 1966. Cette même année, il se rend au Cambodge où il critique la présence américaine au Vietnam dans son discours de Phnom Penh. CI- A cela s’ajoute la crise du système monétaire international. Richard Nixon interdit la convertibilité du dollar en or, provocant le dérèglement de l’économie mondiale et l’approfondissement des dissensions au sein du bloc capitaliste. 2)

strategies » qui président à la plupart des décisions d’intervention. La crainte d’un enlisement explique que les décideurs politiques occidentaux se soucient, avant même l’envoi de personnels sur le terrain, de leur date de retrait. Il en résulte, comme à Phnom Penh en 1992-1993, que les capitales des pays concernés connaissent, en quelques mois, l’« invasion » et le retrait aussi rapide d’organismes et d’aides en tout genre, sans que la vie de la majorité de leurs habitants n’en ait été changée. Les débats

his hostility vanished as he nodded his head. “I know you are. Sorry. That’s the crux of it, isn’t it? It’s not easy for me; I worked with Delta in half a dozen sectors, was stationed with him in Phnom Penh before Medusa was even a gleam in the Monk’s eye. He was never the same after Phnom Penh; it’s why he went into Medusa, why he was willing to become Cain.” The senator leaned forward on the couch. “I’ve heard it, but tell me again. The president has to know everything.” “His wife and two children

différents gestes à remettre en cause l’intégration occidentale. Ce sont des gestes, beaucoup plus que des actions durables. Gestes Amicaux en direction de l’URSS, où De Gaulle se rend en voyage officiel en juin 1966. Actions symboliques, discours de Phnom Penh d’août 1966 (capitale du Cambodge, voisin du Vietnam, où les Etats-Unis sont en guerre). De Gaulle vient dire aux américains que personne ne gagnera, et que la solution est de se retirer. Evidemment la suggestion n’est pas suivie ni même appréciée

solution, no magic recipe for putting an end to the economic exploitation of children. Living on the world’s leftovers – children who work collecting rubbish they can use or sell follow a bulldozer through one of the largest refuse dumps outside Phnom Penh, Cambodia. UNICEF/HQ96-0035/Franck Charton The supply: what pushes children into work? Poverty The main reason why children start work instead of attending school, or leave school before completing their primary education, is that their families

critiques publiques à la politique américaine : ▪ reconnaissance de la Chine communiste en 1964, alors que Washington continuait d’ignorer ▪ désaveu de la guerre menée par les États-Unis au Vietnam lors du discours de Phnom-Penh en 1966 ▪ appui aux Etats du tiers-monde contre la prépondérance américaine ▪ recherche de la détente, puis de l’entente avec l’Est ▪ remise en cause le système monétaire international fondé sur la

humiliation. Je réalise après coup l’ampleur du traumatisme, sur le moment j’étais anesthésiée par le choc. Je mesure désormais le raz-de-marée de la presse internationale. Un jour, l’un me dit avoir appris ma répudiation à la une d’un journal de Phnom Penh, le lendemain l’autre m’avoir découverte en femme trompée dans un magazine de Bangkok, Pékin ou de Toronto. J’ai été jetée à la face du monde comme un rien. J’ai eu le réflexe de me protéger, mais je suis atteinte pour toujours. Chaque jour

monétaire, la puissance industrielle donnent les moyens d’une indépendance nationale (refus de l’entrée de la Grande-Bretagne dans le marché commun en janvier 1963, retrait des troupes françaises de l’OTAN en mars 1966, discours du général de Gaulle à Phnom-Penh en septembre 1966). Mais de Gaulle décide l’entrée de la France dans le Marché commun le 1er janvier 1959. L’indice de la production industrielle était de 100 en 1938, de 99 en 1947 ; il monte à 204 en 1957, 338 en 1967, 452 en 1973. Les gains de

humiliation. Je réalise après coup l’ampleur du traumatisme, sur le moment j’étais anesthésiée par le choc. Je mesure désormais le raz-de-marée de la presse internationale. Un jour, l’un me dit avoir appris ma répudiation à la une d’un journal de Phnom Penh, le lendemain l’autre m’avoir découverte en femme trompée dans un magazine de Bangkok, Pékin ou de Toronto. J’ai été jetée à la face du monde comme un rien. J’ai eu le réflexe de me protéger, mais je suis atteinte pour toujours. Chaque jour

projet auprès des banquiers. Ils ont spéculé, ils se sont cassé la figure, et maintenant ils nous font payer pour leur chute. » Pour certains, la réalité a été encore plus sombre. Ratry Sovath, 37 ans, ouvrière spécialisée habitant la banlieue de Phnom Penh, au Cambodge, a été licenciée, avec plus de 50 collègues, suite aux difficultés économiques de l’usine de textile où elle avait travaillé pendant plus de 10 ans. « Le directeur nous a dit que les commandes avaient baissé de moitié depuis six mois