Phèdre Innocente Ou Coupable

surtout des faiblesses des deux protagonistes. Difficile alors de dire qui a tort et qui a raison... L’école des femmes, 1662, comédie : Arnolphe, un homme assez vieux a placer une jeune femme, Agnès dans un couvent pour qu'elle reste vierge, innocente et bête. Pourtant celle-ci va aimer Horace et en sera aimée en retour sous le regard d'Arnolphe qui ne se résignera qu'à la fin de la pièce à ne pas épouser Agnès .   Le bourgeois gentilhomme,1670, comédie-ballet : Maître de musique, maître à

l’apologue, récit qui, sous le masque d’une fiction, donne une leçon : la narration est associée à une argumentation. La fable a ainsi une fonction didactique (« qui enseigne »). Le genre de la fable remonte à l’Antiquité (avec le grec Ésope ou le romain Phèdre). La Fontaine a su reprendre ce genre qui n’était plus qu’un exercice scolaire pour en faire un genre littéraire complet et abouti.La fable repose sur une structure narrative rythmée et qui peut jouer sur des effets de coup de théâtre. Ses personnages

1705 soumettre richesses de à 1710 Cléopâtre 33 PERSONNAGES PASSIONS α Phèdre Amour tel-00272376, version 1 - 11 Apr 2008 Phèdre Hippolyte Amour conjugal Mépris Thésée Désir (aventure, plaisir) Ex : v. 432 Colère Thésée Phèdre/ Nourrice Colère et impudence Hippolyte, Garnier OBSTACLES PASSIONS PERSONNAGES aux DESSEINS β DESSEINS des Pα des Pα Refus de l’amour de Séduire Phèdre et son Hippolyte exclusion de Haine Hippolyte la société féminine Perpétuer la Garder

son décret, sans toutefois connaître l'identité du coupable. Le Coryphée suggère à celui-ci que son interdiction était peut-être excessive (« Cette affaire-là pourrait bien être envoyée par les dieux »). Créon se fâche et lui ordonne le silence. Le Garde, lui, est accusé d'être complice de l'auteur du forfait rapporté, de cacher son identité, et cela « pour de l'argent ». Le roi le menace des pires sévices s'il ne ramène pas rapidement un coupable afin de s'innocenter. C'est dans un mélange de soulagement

images hallucinatoires : ruisseaux de sang, mort qui revient à la vie pour hanter les remords du criminel, l’amante qui vient aiguillonner la jalousie du survivant et qui se transforme symboliquement en une divinité infernale chargée de torturer le coupable : Oreste est puni par là où il a péché. * Oreste se livre en victime consentante et désespérée : il a voulu ce qui lui arrive. Son châtiment le voue à une souffrance éternelle sans espoir de rachat. Oreste incarne son dernier rôle : celui du

1995. M. Fumaroli : « De Médée à Phèdre, naissance et mise à mort de la tragédie cornélienne », in Héros et orateurs, Rhétorique et dramaturgie cornélienne, Paris, Droz, 1990, p. 504. II. 2. v. 453-54. A. Stegmann, « La Médée de Corneille », in Les Tragédies de Sénèque et le théâtre de la Renaissance, Paris, éd. CNRS, 1963, p. 116. II. 2. v. 473. 14 15 16 17 193 Revue d’Études Françaises No 7 (2002) Je suis coupable ailleurs mais innocente ici18. Médée essaie à plusieurs

en effet, c’est un beau titre que celui de père de famille. C’est presque un sacerdoce ; mais c’est un titre qui oblige, et s’il donne des droits, il impose aussi des devoirs. Je sais bien qu’un fils ne doit jamais accuser son père, même s’il est coupable, mais c’est  là le précepte, ce n’est point hélas la pratique sinon des fils vertueux. Or, Molière, dans L’Avare, n’a pas entendu le moins du monde nous donner Cléante pour un fils vertueux que nous devons approuver aux dépens de son père : il a

que d’un même mouvement, il se dérobe et s’excuse : le je vous aime trop et le je ne vous aime pas assez. Fuir la parole c’est fuir la relation de force, c’est fuir la tragédie : seuls les héros extrêmes peuvent atteindre cette limite comme Titus ou Phèdre d’où leur partenaire tragique les ramène aussi vite que possible en les contraignant à retrouve le langage (Bérénice).3 Le mutisme a un correspondant gestuel qui est l’évanouissement ou l’affaissement puisque la paralysie tend à nier l’ordre tragique

solitude et l’inconnu 27 Le Roi se Meurt, Eugène Ionesco, 28 L’acceptation de la Mort 30 Les justes, Albert Camus, 31 Un sens à la Mort 33 La Nuit de Valognes, Eric-Emmanuel Schmitt, Acte 1 Scène 5 34 La Mort et le temps qui passe 35 Phèdre, Acte 5, scène 7, Racine, 36 La Mort dans les tragédies classiques 38 Les Mouches, l’Acte II scène 7, Jean-Paul Sartre, 39 La confrontation à la Mort 40 La Mastication des Morts, Patrick Kermann, 41 La Mort et l’oublie 43 Biographies 44

« roi », « vous leur fîtes seigneur » : rappel insistant de la dignité royale. Il a perçu la fausseté du « mes chers amis ». « trop bon roi » déplace objet du reproche, exclamation indignée. Ton convaincu. Renversement audacieux : coupable devient innocent et les victimes coupables. « j’ai dévoré » devient « croqué » (moins cruel). Il dégrade les victimes : « force moutons » devient singulier : « manger moutons ». « canaille » fait les mêmes choses avec le berger : « ces gens-là » puni pour crime de lèse-majesté