Phèdre Ou Le Désespoir

poète Argument – Il semble difficile pourrait anéantir tout espoir de prononcer le mot « espoir poésie car le poète est souvent » quand on parle de en proie à l’angoisse ou au désespoir. Qu’il s’agisse sentiments ou des ambitions des poétiques, les œuvres sont souvent hantées par l’échec. on pourrait même penser que ce désespoir caractérise Et la sont les chants les plus beaux / Et j’en sais d’immorte poésie : « Les plus désespérés écrit Musset (« Nuit de mai ls qui sont de purs sanglots »). » 190

souvent sa lassitude, sa résignation ou sa volonté de mourir. C’est Phèdre qui déclare, dès sa première apparition sur scène : Soleil, je te viens voir pour la dernière fois. (Phèdre, 1,3, v. 172.) Le héros racinien se sait voué au malheur. Sa mort est inéluctable. Soit qu’il périsse assassiné : Pyrrhus par Oreste (Andromaque), Britannicus par Néron, Bajazet par Roxane, Athalie par le peuple juif; soit qu’il se suicide comme Phèdre. C’est en définitive l’histoire d’une chute et d’une déchéance.

Le METTEUR EN SCENE, tyrannique ROLES CLASSIQUES : Monsieur JOURDAIN, bourgeois Le MAITRE DE PHILOSOPHIE, prétentieux MAGDELON, précieuse ridicule CYRANO DE BERGERAC, romantique DON JUAN, hypocrite CHARLOTTE, finaude ROXANE, amoureuse PHEDRE, jalouse HARPAGON, avare ROLES CONTEMPORAINS : Le BEBE, savant La MERE, prétentieuse et cupide MINOU, homosexuel effarouché BEBERT, homosexuel autoritaire CHRISTINE, naïve NADINE, vulnérable EMMANUELLE, poétique FLORENCE, peu effarouchée

inspirer au spectateur « terreur et pitié », tandis que la comédie dénonce les ridicules et les torts de ceux qui s'écartent du droit chemin. Le héros doit souvent choisir entre sa passion et son devoir ; il peut être soumis à un destin implacable (Phèdre de Racine) ou parvenir à la maîtrise de soi à force de volonté et de raison (Auguste dans Cinna de Corneille). Absurde : propos déroutants par leur absence de logique et leur caractère imprévisible. Badinage : plaisanterie légère, enjouée, moins

Commentaire de texte : Phèdre, acte II, scène 2 Dans Phèdre de Racine, la nouvelle de la fausse mort de Thésée (inventé par Racine) délie les langues. L’acte I de cette pièce met en scène deux aveux symétriques à deux confidents : l’aveu d’Hippolyte à Théramène et l’aveu de Phédre à Oenone. Cette dramaturgie de l’aveu involontaire est le moteur de cette pièce, elle tisse l’intrigue, constitue le point d’impulsion de la machine tragique. Elle se retrouve bien sûr dans l’acte 2 qui semble répéter

propres au genre théâtral, telles que le monologue. Il leur permet de s’exprimer à voix haute, de découvrir au public leurs pensées les plus profondes et leur véritable personnalité. Ainsi Don Diègue, dans le Cid de Corneille s’exclame : « Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! », enrageant de sa vieillesse qui l’empêche de répondre à un affront. Son monologue, de forme plaintive, permet au spectateur de comprendre la portée tragique que représente pour lui la peur de perdre son honneur, et avant

siècle lui est communément surnommé dans la littérature française le grand siècle du théâtre ; époque le plus brillant de la tradition théâtral, de la représentation dramatique ou les écrivains ont donnés des chefs-d’œuvre éternelles par exemple :  PHEDRE DE RACINE  LE CIDE DE CORNEILLE  LE MEDCIN MALGRE LUI DE MOLIERE L’âge d’or du théâtre classique comprendre deux genres majeurs : la tragédie et la comédie ; la première est considéré le genre le plus noble de l’époque parmi les dramaturges

année de philosophie au Collège d'Harcourt. On songe pour lui à une carrière ecclésiastique, ce qui l'exile brièvement à Uzès, auprès d'un oncle chanoine. Mais déjà il s'est lié à La Fontaine (un parent assez proche), Perrault, Boileau, Molière : au désespoir de sa famille et de Port-Royal, il choisit la carrière d'homme de lettres. Il s'essaye avec succès dans la poésie lyrique officielle (l'Ode aux nymphes de la Seine, pour le mariage de Louis XIV en 1660), mais en 1664, il commence à s'imposer au théâtre

et se reconnaître dans les situations qu'ils vivent. Phèdre : différentes & anciennes versions L’histoire de Phèdre est contée dans une version différente par Euripide dans Hippolyte porte-couronne. Le récit a également inspiré Sénèque, Robert Garnier (Hippolyte), Racine (voir Phèdre) ainsi que Francis Blanche, le célèbre humoriste. Plus récemment, l’auteur anglaise Sarah Kane nous a offert une version moderne du mythe, L'Amour de Phèdre. Boileau art poétique L’Art poétique de Nicolas Boileau

explique au personnage éponyme, un acteur anglais, tous ce que le théâtre lui a apporté. Elle fait une liste des sentiments qu'elle a éprouvé à chaque pièce, en expliquant quel personnage les lui à fait ressentir; Othello la jalousie, Hamlet le désespoir, Roméo l'amour, etc. A travers cette énumération, l'auteur montre que le théâtre est en quelque sorte un condensé de la vie, le public perçoit beaucoup plus de choses en regardant une pièce qu'en une journée entière. Beaucoup de personnes ont comprise