Phèdre Racine Antigone Anouilh

conscience, de morale. Les grandes pièces de ces auteurs, comme Huis clos, Caligula ou Port-Royal, sont de facture classique. Il en va de même avec Jean Anouilh dans Antigone ou Le Rendez- Vous de Senlis. L’humour (souvent grinçant) et le jeu du mensonge en plus, un jeu qui est bien sûr celui du théâtre dans La Répétition ou L’Amour puni. Anouilh est le prototype même de l’auteur dramatique qui a toujours cours, à la fois indémodable et toujours un peu suranné: un homme voué au théâtre plus qu’à

explique les intentions de l'auteur ou s'efforce de gagner l'indulgence du public. Exemples : Le prologue de La Machine infernale , de Jean Cocteau, récité par l'auteur ; le prologue d' Antigone de Jean Anouilh. Un acte : Partie d'une pièce correspondant à une étape importante dans le déroulement de l'action. Les tragédies classiques sont divisées en cinq actes , l'action

dérive d’une racine grecque signifiant « l’action de voir ». L’historiê, ou recherche, constitue les débuts de l’histoire telle qu’elle sera définie au xviiè et xviiiè siècles par les philosophes de l’histoire comme le rappele H. I., Mairou dans « qu'est ce que l'histoire » in l'histoire et ses méthodes, encyclopédie de la Pléiade, ed. Gallimard, 1961, p. 4 « le mot est un héritage du grec ancien et plus précisement du dialecte ionien : historiê se rattache à la racine indo-européenne

élisabéthain, qui fonctionne comme un antidote à toute limitation de l'imaginaire, à l'esthétique « à l'italienne », et qui va à l'encontre des règles de bienséance. Ainsi, dès la fin du XVIIIe s., préromantiques et romantiques l'ont pris pour modèle (Racine et Shakespeare, de Stendhal ; la Préface de Cromwell, de Victor Hugo). Au début du XXe s., en rupture avec le naturalisme des œuvres et des décors, les auteurs renouent avec les traditions du théâtre élisabéthain et sa conception architecturale :

............................................................  20   RACINE,  BRITANNICUS,  I,  1.  (1669)  ..............................................................................................................  21   RACINE,  BERENICE  (1670)  ..............................................................................................................................  22   RACINE,  PHEDRE  (1677),  ACTE  I,  SCENE  3,  V.  255-­‐279.  ........

Jansénius, exposée dans L'Augustinus (1640) qui s'est développée en France dans le couvent de Port-Royal, et selon laquelle l'homme, dès sa naissance, est prédestiné au salut ou à la damnation, quels que soient ses mérites ou ses fautes. Pascal et Racine ont subi l'influence janséniste. POTELET L'esthétique littéraire : • réalisme grotesque (Scarron) Burlesque : d'inspiration baroque, le burlesque désigne une mode d'écriture très en vogue à l'époque de la régence d'Anne d'Autriche et de la Fronde

groupement de textes extraits de tragédies du XVIIe siècle ▶ Un groupement de textes extraits de comédies du XVIIIe au XXe ▶ Un groupement de textes extraits de tragédies du XIXe au XXe ▶ Une lecture cursive : Jean Racine, Britannicus, 1669 ▶ Une lecture intégrale Molière, L’École des femmes, 1662 ▶ ▶ ▶ ▶ Activités interactives ▶ Apprentissage de la lecture analytique ▶ Acquisition de compétences d’analyse du texte théâtral

tragédie classique bien qu’il ait vécu et écrit dans la première moitié du 17ème siècle. ---- Racine. Avec lui la tragédie classique atteint la perfection. ---- Molière. C’est le plus grand auteur comique français. ---- La Fontaine. Il a composé des Fables ; ce n’est donc pas un dramaturge, mais, en fait, chacune de ses fables est un petit drame dont les personnages sont des animaux. La Fontaine était l’ami de Racine, de Molière et de Boileau. On les appelait les ‘‘quatre amis’’. ---- Boileau. C’est un

par Sophocle, par Corneille, par Racine, par Musset, par Claudel ? Le texte théâtral se distingue des autres textes littéraires par des traits spécifiques qui sont rappelés dans les chapitres 31 et 32. Si les chapitres 33 et 34 sont consacrés à l’objet d’étude inscrit au programme de la classe de Seconde, ils pourront être utiles en classe de Première car c’est bien souvent dans cette classe qu’on peut aborder avec profit les chefs-d’œuvre de Corneille, de Racine ou de Molière. 165 CHAPITRE

proprement dite, mais aussi par pastiche ou parodie, voire par opposition, ou encore par influence plus ou moins implicite. Ainsi, Voltaire imitait l’art de Racine dans l’écriture de ses tragédies, et Hugo s’y opposait pour ses drames (la « Préface » de Cromwell est assez explicite sur sa relation complexe d’admiration / répulsion vis-à-vis de Racine) ; de même, Montaigne et Rabelais sont souvent présents dans les intertextes, de façon tacite mais décelable par un lecteur cultivé ; enfin, les auteurs