Phèdre Trois Unités

OBJ: replacer l’œuvre dans son contexte historique I. La tragédie classique Le classicisme : instruire et plaire, imitation des anciens (1636), cette période coïncide avec le règne de Louis XIV (absolutisme, respect des règles, noblesse de cour) Trois phénomènes expliquent le renouveau de la tragédie : - de meilleures conditions matérielles - De nouveaux dramaturges de talent : Scudéry, Rotrou, Corneille et Racine - La redécouverte de la Poétique d'Aristote. Les théoriciens méditent les préceptes

temps. En plus de rendre les personnages exceptionnels et emplit de vertu, le classicisme, en imposant ses règles (Bienséance, V actes, règle des 3 unités) dans l’art du théâtre, permet de donner aux spectateurs une émotion particulièrement dense grâces aux péripéties (tragique, pathétique ou comiques). Ces règles, notamment celle des trois unités, permettent alors au spectateur de se focalisé sur une seule histoire, une seule action, et donc de s’en « éprendre » plus intensément. De plus la composition

nombreuses critiques (et même une parodie par la troupe de Molière) mais son succès reste considérable A partir de cette pièce, Racine connait de nombreux succès : Britannicus4(1669), Bérénice5(1670), Bajazet6(1672)… En 1677, la représentation de Phèdre génère une polémique sur l’immoralité de l’œuvre Racine qui est aussi un mondain accepte de devenir historiographe du roi dans la même année Une dizaine d’années plus tard, alors devenu dévot, Mme de Maintenon lui demande d’écrire une pièce d’inspiration

grande création où l'on trouve à côté d'une unique comédie (Les Plaideurs en 1668) six grandes tragédies : Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Élu à à l'Académie française en 1672, et parvenu au faîte de la gloire grâce à Iphigénie et Phèdre tout en ayant acquis une confortable aisance financière, il se laissa convaincre par ses appuis haut placés à la Cour (notamment Mme de Montespan et sa sœur Mme de Thianges) d'abandonner le "métier

grande création où l'on trouve à côté d'une unique comédie (Les Plaideurs en 1668) six grandes tragédies : Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Élu à l'Académie française en 1672, et parvenu au faîte de la gloire grâce à Iphigénie et Phèdre tout en ayant acquis une confortable aisance financière, il se laissa convaincre par ses appuis haut placés à la Cour (notamment Mme de Montespan et sa sœur Mme de Thianges) d'abandonner le « métier

règle des trois unités mais on pourrait aussi rappeler les principes du drame romantique que Hugo impose dans les années 1830 dans sa préface de Cromwell ou sa mise en scène d’Hernani. S’il est indéniable que ces principes sont au départ une contrainte pour l’auteur dramatique, l’on peut aussi voir qu’elle donnent une impulsion à la création artistique et donnent parfois naissance à des chefs-d’oeuvre. • Ex : les tragédies de Racine n’ont pas été empêchées par la règle des trois unités, ce sont

Lecture analytique n°16 RACINE, Phèdre, 1677, acte II, scène 5. !!! La flèche  introduit des remarques portant sur la représentation (perspective importante puisque le texte théâtral est un texte à représenter et que votre objet d'étude insiste sur ce point : « Le théâtre, texte et représentation) Quelques éléments pour une introduction : Présentation de l'auteur et de l'oeuvre : Racine, célèbre dramaturge de la fin du XVIIe siècle. Auteur de Phèdre, tragédie en alexandrins, créée (c'est-à-dire

plan, avec les comédies de Molière et les tragédies de Corneille et de Racine. Leurs pièces appartiennent au théâtre dit « classique » car elles répondent à un ensemble de règles très strictes, inspirées du théâtre Antique. * La règle des trois unités Elle vise à ne pas éparpiller l’attention du spectateur avec des détails comme le lieu ou la date, l’autorisant à se concentrer sur l’intrigue pour mieux le toucher. Elle permet de donner un caractère vraisemblable aux faits représentés.

grande création où l'on trouve à côté d'une unique comédie (Les Plaideurs en 1668) six grandes tragédies : Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Élu à à l'Académie française en 1672, et parvenu au faîte de la gloire grâce à Iphigénie et Phèdre tout en ayant acquis une confortable aisance financière, il se laissa convaincre par ses appuis haut placés à la Cour (notamment Mme de Montespan et sa sœur Mme de Thianges) d'abandonner le "métier

conscience de leur faute les sépare à jamais. Camille quitte Perdican. PHEDRE Phèdre Phèdre et La tragédie classique La tragédie que nous appelons "classique" apparaît vers 1630. Une première génération, celle de Corneille, est bientôt supplantée par celle de Racine. C'est un genre extrêmement codifié : une pièce de théâtre en cinq actes et en vers, alexandrins à rime plate. Elle obéit à la fameuse "règle des trois unités" : l'unité d'action tout d'abord, qui suppose une intrigue principale à