Phèdre Trois Unités

Cinq actes Règles des trois unités (un lieu, une action, un temps) Langage soutenu Les bonnes manières (=bienséance) pour ne pas choquer le public La vraisemblance, le fait de rendre l'histoire vraie tout en sachant qu'elle ne l'est pas. Les thèmes que l'on retrouve très souvent est l'héroïsme, l'honneur, la vengeance, l'amour et la fatalité. Corneille et Racine furent de grands écrivains tragique. Nous pouvons citer Le Cid (1636), de Corneille et Phèdre (1677), de Racine. La

roi, à cette époque, en se tournant davantage vers Dieu, se détourne des spectacles.Le théâtre ou l’expression du classicismeLa régularitéLe théâtre est le genre qui illustre par excellence la régularité de l'esthétique classique. La règle des trois unités (temps, lieu, action) impose qu'une pièce se déroule en moins de vingt-quatre heures, dans le même décor, et que les actions secondaires soient subordonnées à une action principale.Il faut, au nom de la vraisemblance, que l'action qui se déroule

Document sans titre=:Synthèse Français ie : le classique et le baroque 1. Le classique : période : 2e moitié du 17e siècle au début 19e signification : - qui ne se démode pas (universel ≠ original). - courant artistique datant de la 2e moitié du 17e siècle, on trouve déjà des manifestations de celui-ci fin 16e siècle. caractéristiques : - sources antiques, réécriture de ceux-ci - oeuvres portant un message général et universel (donc toujours d’actualité) - les 3 règles (au théâtre) : - vraisemblance

de la pièce. L'action principale doit être ainsi développée du début à la fin de la pièce, et les actions accessoires doivent contribuer à l’action principale et ne peuvent être supprimées sans lui faire perdre son sens. Rôles de la règle des trois unités Cette règle a pour but de ne pas éparpiller l'attention du spectateur avec des détails comme le lieu ou la date, l'autorisant à se concentrer sur l'intrigue pour mieux le toucher et l'édifier. Elle permet à la fois de respecter la bienséance

ou plutôt leurs passions de deux manières, d'abord en montrant les dégats que peuvent provoquer les passions : dans les tragédies, les passionnés se font tuer, tuent ou se suicident, deviennent fous (hors de la scène, par respect de la règle des trois unités), ce qui est peu enviable.Deuxièmement, les dramaturges comptent sur la catharsis, ou purgation des passions : les spectateurs d'une tragédie sont ainsi censés expulser les passions en les vivant par procuration À l'époque classique, les deux dramaturges

d’être, il faut ‘‘qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin du théâtre rempli’’. En d’autres termes, il décrète que le succès dépend du respect des règles classiques, à savoir la vraisemblance, la bienséance et les trois unités de temps : temps, lieu et action. Il sera prouvé, dans un premier temps, que ce succès dépend bien des règles, dans certains cas, mais que cela n’est pas valable partout et en toute circonstance. En premier lieu, il

nouveau genre théâtral : le drame romantique 1) La condition du personnage principal  Dans la tragédie classique : personnages noble de haute condition. Leur préoccupation ne sont jamais matérielles, mais relative au pouvoir et à la passion (ex : Phèdre, Cinna…)  Le drame romantique met en lumière un nouveau protagoniste : un héros marginal. Ce renouvellement est sensible à travers l’insistance portée sur l’identité de Hernani. La révélation a lieu sous la forme interrogative « Vous vouliez d’un

dilemme tragique), ces héros ne peuvent éviter un dénouement malheureux. Lorsque le dénouement est heureux, on parle de tragicomédie (Le Cid de Corneille, 1637). Ce point particulier était très important pour Racine, qui précise dans la préface de Phèdre qu'il a pris soin de ne pas donner à son héroïne les traits monstrueux que les versions précédentes lui avaient conférés, de manière à rendre son malheur plus touchant. Chaque personnage est représenté d’une manière appropriée et réaliste

débute sa carrière de dramaturge en 1664. Une grande partie de ses tragédies, Andromaque, Iphigénie, Phèdre, seront inspirées de tragédies antiques Les dramaturges qui ont écrit des tragédies classiques prolongent le travail des auteurs antiques. Ils y ont en effet puisé les caractéristiques de leurs pièces. Aussi, toute tragédie se doit :  De respecter la règle de bienséance, celle des trois unités (temps, lieu et action).   De présenter des thèmes précis liés à la fatalité, mort, destin …   de mettre

destin : ils ne peuvent que subir la fatalité. La tragédie connaît son apogée au Ve siècle avant Jésus-Christ. Les poètes s’affrontent alors chaque année lors de concours où un prix est remis au meilleur. L’Histoire a conservé quelques œuvres de trois plus grands poètes de cette période : Eschyle, Euripide et Sophocle. Chacun a remporté plusieurs fois ces prestigieux concours et leurs pièces appartiennent au panthéon de la littérature. Le genre est alors très codifié. La pièce suit une architecture