Phèdre Trois Unités

Commentaire de texte : Phèdre, acte II, scène 2 Dans Phèdre de Racine, la nouvelle de la fausse mort de Thésée (inventé par Racine) délie les langues. L’acte I de cette pièce met en scène deux aveux symétriques à deux confidents : l’aveu d’Hippolyte à Théramène et l’aveu de Phédre à Oenone. Cette dramaturgie de l’aveu involontaire est le moteur de cette pièce, elle tisse l’intrigue, constitue le point d’impulsion de la machine tragique. Elle se retrouve bien sûr dans l’acte 2 qui semble répéter

Commentaire du récit de Théramène : Jean Racine est un grand dramaturge français. Il a notamment écrit beaucoup de tragédies classiques comme Bérénice ou encore Phèdre. Cette dernière raconte l’histoire de la femme de Thésée, le roi de Trézène et d’Hippolyte son beau-fils. L’extrait que nous allons étudier se situe à l’acte 5 et à la scène 6. Il s’agit d’un récit du précepteur d’Hippolyte : Théramène qui nous raconte le départ puis la mort d’Hippolyte. L’extrait est en vers. Dans un premier temps

genres et les procédés offrant au poète différentes possibilités d’imitation, de mimésis. Cependant, le poète devait adopter l’une des trois manières d’imiter : représenter les choses comme elles sont, comme elles semblent être ou comme elles devraient être. Pour lui, la nature de la poésie est à rechercher dans le lien qui unit l’œuvre au monde et non dans celui qui unit l’artiste à son œuvre[7]. Caillois s’attaque ensuite à l’ornementation, tentation majeure à laquelle le poète est toujours

• « Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompli / Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. » Ces deux vers de Boileau résument la fameuse règle des trois unités : l'action doit se dérouler en vingt-quatre heures (unité de temps), en un seul lieu (unité de lieu) et ne doit être constituée que d'une seule intrigue (unité d'action). Ces règles poursuivent deux buts principaux. D'une part il s'agit de rendre l'action théâtrale vraisemblable car les décors n'ont pas besoin de changer et l'action

goût du public pour le grand spectacle, pour les décors, alors que le classicisme a le culte de la sobriété, et préfère les mots aux images, comme le prouvent les récits intégrés dans les tragédies classiques, par exemple le récit de Théramène, dans Phèdre, qui raconte la mort d'Hippolyte, victime d'un monstre envoyé par Neptune. Dans Dom Juan, lorsque s'ouvre le tombeau du Commandeur, à l'acte III, la scène d'extérieur (bois et verdure) se métamorphose sous les yeux du spectateur en scène d'intérieur

| | |double | | | |Platon |4 av JC | |mythes, lettres |le Banquet, le Phèdre |mythes, théorie de la connaissance|grec | |William Shakespeare |16/17 |baroque |théâtre, poésie |Hamlet, Roméo et Juliette, Les Sonnets |amour, histoire |britannique

l'affrontement entre Agrippine et Néron. Une péripétie, un coup de théâtre Evénement imprévu qui modifie 1a situation, peut provoquer la crise ou parfois précipiter le dénouement. Exemple : Le retour de Thésée, qu'on croyait mort, dans Phèdre de Racine. Un imbroglio (prononcer "imbrolio") : Pièce de théâtre dont l'intrigue est fort embrouillée, compliquée (en vogue au XVIII° siècle). Exemple : Le Mariage de Figaro (1784), de Beaumarchais. Rem. : Dans la langue courante, ce terme

pas non plus la règle des trois unités. Dans la pièce les décors sont multiples (un jardin Act I, sc.1; une rue Act I, sc.2; le Palais des Cibo Act II, sc.1 ; dans la chambre de Lorenzo Act III, sc.3 ; etc). Donc l’unité de lieux n’est pas respectée. La pièce se déroule souvent de nuit et sur plusieurs jours : l’unité de temps n’est donc pas respectée non plus. Enfin, V.Hugo avait respecté l’unité d’action, cependant cela n’a pas été le choix de Musset qui a mêlé trois actions dans sa pièce : la

textes littéraires s’inscrit dans un registre (tragique, comique..) implique mise en œuvre de certains procédés purement littéraires. Racine, Phèdre, dont certaines répliques ou tirades constituent de véritables poèmes lyriques (travail sur le rythme, oxymores, métaphores..). Mon mal vient de plus loin. […] D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables. Phèdre. Acte I sc. 3 • Le texte de théâtre est un texte d’idées (morale, philosophie, politique, critique...) [enseigner] «Le théâtre doit faire

que reprendre et résumer en des vers efficaces des règles déjà appliquées. Les regles : « Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompli / Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. » Ces deux vers de Boileau résument la fameuse règle des trois unités : l'action doit se dérouler en vingt-quatre heures (unité de temps), en un seul lieu (unité de lieu) et ne doit être constituée que d'une seule intrigue (unité d'action). Ces règles poursuivent deux buts principaux. D'une part il s'agit de rendre