Pierre de Senarclens

focalise au contraire sur la reconfiguration de chacun des termes de ces catégories et des relations qu’elles entretiennent entre elles (voir notamment : Germain 1999 ; Gill 1999; Helleiner 1999 ; Hibou 1999 ; Mittelman 1996 ; Palan 2000 (à paraître) ; Senarclens 1999 ; Strange 1996 ; Weiss 1998). Dans cette perspective, l’État a joué et continue à jouer un rôle central dans la mondialisation néolibérale ; mais ce rôle n’est pas interprété contre le marché. Il s’apparente plutôt à une instance de médiation

sa clôture ? Corpus théorique : - Histoire du 20ième siècle Tome 1, de Serge Berstein. - Yalta ou le partage du monde, d’Arthur Conte. - De Yalta au rideau de fer, de Pierre de Senarclens. - L’insoutenable légèreté de l’être, de Milan Kundera.

petits oiseaux de chanter sans s’inquiéter de ce qu’ils chantent », avait clamé Churchill à l’endroit de Staline, lors de la Conférence de Yalta, pour le convaincre d’accepter le principe de cette égalité de façade au sein de l’AG (Cité par Pierre de Senarclens, la Crise des Nations Unies, Paris, PUF, 1988, p.48). Et de fait, les petits oiseaux se sont vus concéder le droit de 4 piailler, mais sans plus, parce que les véritables décisions se prennent ailleurs, dans des cercles restreints où les

la sphère publique »[5]. 2- Gouvernance de l’Etat et l’analyse des politiques publiques. La gouvernance, comprise essentiellement comme responsabilité (« accountability ») démocratique ou exigence de reddition des comptes, est la pierre de touche de la démocratie, un concept-clé dans l’analyse des politiques publiques et modifie le positionnement de l’Etat vis-vis des citoyens. Les néo-institutionnalistes défendent d’abord le postulat wébérien de l’« autonomie de l’État».

la Guerre Froide : est-elle son acte de naissance ou bien un élément de continuité dans un conflit qui aurait quand même vu le jour… BIBLIOGRAPHIE • GOUNELLE (Max), Relations Internationales, Dalloz, 2004 • SENARCLENS (Pierre de) , Yalta, Que sais-je ?, PUF, 1984 • DUROSELLE (Jean-Baptiste), L’Europe de 1815 à nos jours, PUF, Nouvelle Clio, 2003 • DUROSELLE ( Jean-Baptiste), KASPI (André), Histoire des Relations Internationales de

d’internationalisation qui semble surtout caractériser les années 1970 et 1980. Le terme de mondialisation est ainsi utilisé dans les titres de la plupart des ouvrage récents rédigés en français (citons notamment Brender, Michalet 1, Berger, Laïdi, E. Cohen, de Senarclens, Guillochon, Moreau-Desfarges, Lafay). De même, le terme de « globalisation » ou « globalization » est généralement traduit par mondialisation 2 (Soros, Goldsmith & Mender). Symétriquement, dans le monde anglo-saxon, mais dans une moindre mesure

dans la prise de conscience que les hommes ont eue de l’action des lois de la nature, a développé en Europe le sentiment de prudence à l’égard du mariage. » (Robert Thomas Malthus, Essai sur le principe de population (1798), trad. de l’angl. par Pierre Theil, Paris, Seghers, 1963, livre IV, chap. 12, p. 373). – « Les secours insuffisants qu’on donne aux malheureux, la manière insultante et capricieuse avec laquelle ils sont parfois distribués par les contrôleurs et le juste sentiment de fierté

Multinationales globales, 1996, La Découverte, Paris ▪ Bertrand Badie, Un monde sans souveraineté. Les États entre ruse et responsabilité, 1999, Fayard, Paris ▪ Bertrand Badie, Qu'est ce que la mondialisation ?, 2002, La Découverte, Paris ▪ Pierre Bauchet, Concentration des multinationales et mutations des pouvoirs de l'État, 2003, CNRS éditions ▪ Mohammed Bedjaoui, Puissance faustienne des firmes multinationales, Pour un nouvel ordre économique international, 1979, Unesco, Paris ▪ Fernando

qu'elles sont. C'est un savoir démythifié. On peut reconnaître d'autres pères des RI comme Rousseau ou Kant. C'est une idée de paix perpétuelle qui devient l'idée centrale. Rousseau, 1756, jugement du traité de paix perpétuelle de l'abbé de St-Pierre. Kant développe l'idée selon laquelle le problème de l'édification d'une société civile parfaite ne peut se résoudre sans l'établissement de relations extérieures et durables, dans « l'idée d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique »

Dans ce cadre, les ONG est censé profiter a toute une population, voir tout un continent, voire à l’humanité et à la planète dans leur ensemble. Cette action des ONG en tant que groupes de pression, est bien résumée par l’internationaliste Pierre de Senarclens en disant : « les ONG ont une capacité évidente d’infléchir les opinions publiques.» Les objectifs des ONG ne sont pas de conquérir le pouvoir, mais bien plutôt de faire pression sur les gouvernements et les institutions internationales, afin