Pierre Ronsard Adieu Cruelle Adieu

fut en ton âge radieux Or pur, et lis, œillet, cristal luisant, Non seulement devienne ou argent ou violette Flétrie, mais avec toi tout cela réuni, Terre, fumée, poussière, ombre, néant. Luis de Gon gor (Esp agne , XVIe s.) Trad uctio n de Pier re Darm ange at, 1964 Violante m’ordonne de faire un sonnet, De ma vie je ne me suis vu en un tel embarras ; On dit que quatorze vers c’est un sonnet ; Tout en plaisantant, en voilà trois ci-dessus Je pensai que je ne trouverai pas de rime, Et

siècle) La Pléiade est un groupe (d'abord nommé « la Brigade ») de poètes rassemblés autour de Ronsard : du Bellay, Guillaume des Autels, Pontus de Tyard (1525-1605), Remy Belleau, Jean Dorat, Jean de la Péruse. Ils défendent en même temps l'imitation des auteurs gréco-latins et la valeur culturelle de la langue française. Ils imposent l'alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures. Pierre de Ronsard : Le « Prince des poètes » de la Renaissance (1524-1585) Ses principaux recueils sont les Odes

« complainte amoureuse » Alphonse Allais - « les passantes » Antoine Pol - « Soleil couchant » José Maria de Heredia - « Les pas » Paul Valéry POESIE DIONYSIAQUE, POESIE REVOLTEE,POLITIQUE ET SOCIALE - « Le nuage ou l’ivrogne » Pierre de Ronsard - « Adieu, Paris.. . » Fançois Maynard - « épitre à monsieur sarrasin » Paul Scarron - « epitaphe d’un parresseux, ou de La Fontaine à lui-même » Jean de La Fontaine - « chanson des cris de Paris » Anonyme - « une petite fille roulait une boulette…

Maïakovski BENEULT Yoni 1S1 SOMMAIRE Préface : page 2 La poésie antique : page 5 à 9 -Sappho -Ovide La poésie courtoise : page 10 à 14 -Charle d'orléans -Dante Alighieri Les poètes de la pléiade : page 15 à 17 -Pierre de Ronsard -Joachim de Bellay La poésie précieuse : page 18 à 23 -Malherbe -Claude Malleville La poésie pré-romantique : page 24 à 28 -Rousseau -Chénier La poésie romantique : page 29 à 34 -Victor Hugo -Lamartine La poésie symboliste :

travers cela une vieille peur : la peur de disparaître, autant physiquement que spirituellement ; la peur de disparaître dans la mémoire de leur entourage. On retrouve cette peur dans de nombreux autres poèmes, comme notamment dans le poème de Pierre de Ronsard "Je vous envoie un bouquet", où le poète emploie cette peur de disparaître comme argument amoureux. La peur de l'effacement de la personne et une crainte souvent exprimée dans différents textes et particulièrement dans celui-ci. - "Notre vie"

légères pensées,Mais déjà le pensant, mon penser est changé,Ce que je tiens m'échappe, et les choses passéesToujours par le présent se tiennent effacées,Tant à ce changement mon esprit est rangé. Ainsi depuis qu'à moi ta grandeur est unie,Des plus cruels dédains j'ai su me garantir, J'ai gaussé les esprits dont la folle manieEsclave leur repos sous une tyrannie,Et meurent à leur bien pour vivre au repentir. Entre mille glaçons je sais feindre une flamme,Entre mille plaisirs je fais le soucieux,J'en

I - La pléiade (1553-1589) La Pléiade est un groupe de sept poètes français du XVIe siècle rassemblés autour de Pierre de Ronsard : Joachim du Bellay, Jacques Pelletier du Mans, Rémy Belleau, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard et Étienne Jodelle..... Ils prônent l'usage du français en poésie, contre celui du latin. Ils constatent cependant que la langue française est pauvre et non adaptée à l’expression poétique et décident de l’enrichir par la création de néologismes issus du latin, du grec

Anthologie de la poésie française J'au eu comme sujet de faire une anthologie où l'on m'imposait les autres (Ronsard, Baudelaire, Du Bellay..). J'ai eu 20 à ce devoir donc certification de la valeur du travail ;) Shakespeare, grand poète et dramaturge du 16ème siècle expliquait que « la poésie est cette musique que tout homme porte en soi ». Avant tout, sa signification se trouve dans son étymologie  ποιεῖν qui signifie créer, le poète est une personne qui invente de nouvelles formes expressives

� Seigneur � ayant perdu la trace Que suit vostre Ronsard par les champs de la Grace, Je m�adresse où je voy le chemin plus battu : Ne me bastant le c�ur, la force, ny l�haleine De suivre, comme luy, par sueur et par peine Ce penible sentier qui meine à la vertu. IV Je ne veulx fueilleter les exemplaires Grecs, Je ne veulx retracer les beaux traicts d�un Horace, Et moins veulx-je imiter d�un Petrarque la grace, Ou la voix d�un Ronsard, pour chanter mes regrets. Ceulx qui sont de Ph�bus

grande poésie française Goût pour ce qui change et pour le bizarre, illusions Admiration pour l’Antiquité, analyses morales, conception fixiste du beau, règles et normes strictes Auteurs La plupart anonymes, Rutebeuf, Charles d’Orléans Du Bellay, Ronsard Corneille, Saint-Amant, Jean de Sponde La Fontaine, Malherbe Oeuvres La chanson de Roland, Le pélérinage de Charlemagne Amours, Discours de Jules César avant le passage du Rubicond L’astrée, Oeuvres Le corbeau et le renard, Odes, Elégies