Pierre Rosanvallon

« Le mythe du citoyen passif ». De nos jours et depuis vingt ans, l’intérêt de la sphère politique vis-à-vis des citoyens est très critiqué. Principalement sur le fait du taux d’abstention qui inquiète énormément. Le travail de Pierre Rosanvallon, historien, sociologue et intellectuel français né en 1948, se penche sur l’histoire de la démocratie, du modèle politique français, le rôle de l’Etat,… etc. Ici, il nous présente son texte paru dans Le Monde en juin 2004 : « Le mythe du citoyen passif »

population, en particulier à travers un système étendu de protection sociale. On l’oppose couramment à celle d’"État gendarme ou protecteur", dans laquelle l’intervention de l’État est limitée à ses fonctions régaliennes. Cependant, d’après Pierre Rosanvallon, l’État-providence en est, en réalité, "une extension et un approfondissement". L’expression "État-providence" aurait été employé pour la première fois dans un sens péjoratif par le député Emile Ollivier en 1864, afin de dévaloriser la solidarité

Interpreting the French Revolution Pierre Manent, An Intellectual History of Liberalism Lucien Jaume, L’Individu effacé ou le paradoxe du libéralisme français – the standard work for anyone with a reading knowledge of French. Pierre Rosanvallon, Le Modèle politique français. If you don’t read French, there is an extended review of this by Jack Hayward, ‘Testing the limits of French statism’, European Journal of Political Theory 4 (2005), 301-7 [E] Pierre Rosanvallon, ‘Political rationalism and democracy

synthèse de François Furet (Le passé d’une illusion) et les travaux de Marc Lazar. Soulignant sa dette bibliographique, Romain Ducoulombier plaide pour une histoire conceptuelle du politique qui rappelle la thématique de la leçon inaugurale de Pierre Rosanvallon au Collège de France, le 28 mars 2002, ultime formalisation d’une démarche initiée par François Furet en 1979 à partir de ses travaux sur la Révolution française6. L’appréhension des origines du communisme passe, dans cette perspective, par

Ainsi, on peut parler de représentation du peuple en démocratie. I/ La France, une démocratie représentative A/ Définition générale 1) Régime représentatif du peuple 2) Régime des meilleurs électeurs B/ La démocratie représentative de Pierre ROSANVALLON: définition et origine 1) Définition 2) Origine II/ Une représentation démocratique du peuple A/ Dans sa majorité et dans sa minorité 1) Définition 2) Explication B/ Le peuple, une représentation à travers les médias, les syndicats et

l’influence, et sont en mutation. La dite « démocratie participative » est évidemment au cœur de ce mouvement de renouvellement des modes d’exercice démocratique. Mais pour saisir ce qui se joue dans cette dynamique, il est utile de poser, avec Pierre Rosanvallon, que la participation politique mêle trois dimensions de l’interaction entre le peuple et la sphère politique : l’expression, l’implication, l’intervention. « La démocratie d’expression correspond à la prise de parole de la société, à la manifestation

publiques pour satisfaire une demande nouvelle; dans le deuxième cas,  la hausse des dépenses publiques explique la hausse du revenu  national.    La relation entre l’État et la croissance économique est donc à la fois  simple et difficile à observer.   Les études de Pierre Rosanvallon et de Jean et Jacqueline Fourastié  (doc 1) confirment indirectement cette affirmation.   Elles soutiennent que l’ensemble des interventions de l’État jouant sur  les revenus sont susceptibles d’avoir un effet sur la croissance, effet  d’autant plus élevé

principe démocratique repose donc sur un certain équilibre qui a mis plus d'un siècle à se mettre en place. Jean JAURES, 1908 : « La Révolution française a abouti ». La Restauration (1814-1830) : Conseils de lecture : – Pierre ROSANVALLON, La monarchie impossible (plutôt technique). La monarchie impossible. Autopsie d'un échec. La Restauration a un sens politique : ré-instauration au pouvoir d'une famille (les Bourbons). Écarté après le régicide de Louis XVI (1793),

Fiche de lecture U.E. 6.01 S1 : Méthode de travail Session 1 « LA FABRIQUE DES SOLITUDES » IFSI SAINT JACQUES ASSP Cécile Van de Velde (dirigée par Pierre Rosanvallon), Refaire société, «La fabrique des solitudes», Paris, le Seuil, La République des idées, 2011, 11 pages, pages 27-37. Née en 1976, Cécile Van de Velde est une sociologue, maître de conférences à l’École des Hautes Etudes En Sciences Sociales (EHESS) et membre de l’équipe de recherche sur les inégalités sociales du

abstention de plus en plus croissante depuis ces vingt dernières années, avec une baisse de la participation électorale pour les différents scrutins en particulier présidentiels, législatifs, et européens. [...] [...] On assiste donc selon Pierre Rosanvallon à l’érosion de la démocratie d’élection avec le passage d’une d’une démocratie politique ‘polarisée’ à des formes de ‘démocratie civile’ plus disséminées où l’abstention représente une nouvelle forme de participation légitime. Dans un climat