Pierre Waldeck-Rousseau

le premier, parle d’une loi constitutionnelle supérieur aux lois constitutionnels. Ses idées, reprises par l’abbé Sieyès, font émerger la théorie du droit naturel. D’autre part, la philosophie des lumières démontre la possibilité de la démocratie (Rousseau) ou les bienfaits de la répartition des pouvoirs (Montesquieu) ; tandis que les encyclopédistes mettent en cause le pouvoir, et que d’autres évènements et idées encore viennent s’ajouter à cet appel au changement, notamment la révolution américaine

moderniser, il pouvait se transformer. On voit la révolution d’un mauvais œil, la révolution n’a fait que bouleverser le cours naturel des choses et n’a fait qu’introduire des excès et de la violence dans le cours naturel. Thèse défendue par Tocqueville ou Pierre Gaxotte, François olivier-Martin. Ils ne trouvaient que des mérites à la société d’ancien régime. De tout cela, plusieurs remarques: è Il faut croiser les sources d’informations è Scepticisme / Esprit critique Etat de la société de l’ancien

théories de J.J. Rousseau, T. Hobbes et John Lockes, les hommes s’organisent pour créer l’Etat par le contrat social (œuvre de Rousseau): Théorie développé au cours du 17ème et 18ème siècle A) L’état de nature Pour Rousseau, notre état naturel nous pousse vers l’anarchie, vers la loi du plus fort. B) Contrat social: l’Etat Selon Rousseau, il faut instituer une société légitime et juste. La théorie de Rousseau varie néanmoins de celle de Hobbes et Lockes : D’après Rousseau, il faut s’aliéner

actes Veritas ipsa et Sublimis Deus. Une approche des droits de l'homme et du citoyen sur le modèle antique apparaît en 1755 avec la Constitution du Généralat de Pascal de Paoli en Corse, le premier État démocratique du siècle des Lumières, pour Voltaire et Rousseau, reprise ensuite par Lafayette et Thomas Jefferson pour les États-Unis (Loge des Neuf sœurs). Dans L'histoire des deux Indes, l'expression « droit de l'homme » apparaît au chapitre 4 ([1]) : « L’homme qui revendiquerait les droits de l’homme, périrait

politique, Paris, Belin, 2002, pp. 7-24. Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, Bruxelles, de Boeck Éditions, pp. 10-11. Brigitte Gaïti, « Parler en politiste de la vie politique. Entre chronique et concept », in Pierre Favre, Jean-Baptiste Lagavre (dir.), Enseigner la science politique, Paris, L’Harmattan, 1998, pp. 175-202. « L’espace politique », in Jacques Lagroye, Bastien François, Frédéric Sawicki, Sociologie politique, Paris, Presses de Sciences Po et Dalloz

population et si le prince se fait tyran, le peuple est dispensé d’obéir (droit de résistance à l’oppression). (Rousseau, 1762, le contrat social) : les hommes ne s’engagent pas à obéir à un prince mais à la volonté générale. Volonté générale qui s’exprime par la loi, la loi en est le symbole : loi=expression de la volonté générale. Les citoyens obéissent à eux même à travers la loi. Rousseau serait la démocratie au sens moderne. Quelle est la place de l’état et celle de l’individu. Les droits, les limites

révolutionnaire, cela va précipiter le conflit. On a deux camps: les jacobins monarchistes constitutionnels et les jacobin démocrates.   3 septembre 1791 (constitution): La France devient une monarchie constitutionnelle. Constitution inspirée des principes de Rousseau (Souveraineté populaire) et Montesquieu (Séparation des pouvoirs). Les prérogatives du roi deviennent les prérogatives de la nation: le roi n'est plus qu'un dépositaire. Les ministres ne sont pas politiquement responsables devant l'assemblée. Le

évêques un sujet qui divise l’église depuis le moyen âge : Le pape est le représentant du christ pour les ultras montais, les évêques renvoient aux apôtres Question ; qui doit l’emporter ? Le pape, qui est à Rome, et est le successeur de Saint Pierre, ou les évêques qui représentent les apôtres ? Le 18 juillet 1870 (5 jours après al déclaration de guerre de la France à la Prusse, on sait que la garnison française va partir de Rome) le pape obtient des évêques le dogme de l’infaillibilité pontificale

il faut le dire, n’était guère lisible et en raison du multipartisme ne permettait pas de dégager clairement une majorité, et en son sein un chef de file. Il en résulte donc, qu’à l’exception de quelques individualités fortes, Gambetta, Waldeck-Rousseau, Clémenceau, Poincaré, Herriot, Blum, les présidents du conseil ont souvent été des personnalités qui ne s’imposaient pas à la tête d’une majorité parlementaire, celle-ci comprenant bien souvent d’autres responsables tout aussi influents au Parlement

la séparation des pouvoirs, qui sera rendue célèbre, après modifications, par Montesquieu. Un autre auteur s'est penché sur la question de l'origine de l'Etat, mais lui n'a pas prôné la séparation des pouvoirs, c'est Jean-Jacques Rousseau. D) Rousseau Rousseau (genevois, 1712-1778) n'est pas aussi libéral que Locke, il est même parfois taxé d'absolutisme mais plus d'absolutisme d'un homme, mais d'absolutisme de la majorité du peuple. Sa théorie, développée notamment dans son ouvrage « du