Placere Et Docerre

acteur, on doit à cet artiste du classicisme de nombreuses pièces comiques. Néanmoins, L’école des femmes inaugure une série de « comédies sérieuses » dont le propos n’est plus uniquement le divertissement, mais se conforme au principe du « docere et placere » (instruire en plaisant) : la comédie acquiert une fonction morale, déjà énoncée par Aristote dans sa Poétique. Ainsi le Tartuffe, Dom Juan, etc..., comédies sérieuses, tendront moins au divertissement qu’à la réflexion. L’école des femmes,

comique. Pourtant la morale, certes implicite, reste bien présente : l’homme doit mettre à profit son intelligence pour se cultiver lui même et non pour chercher à maitriser ce qui lui échappe. Le texte de Voltaire répond donc bien au percept « placere e docere» ce qui en fait un moyen d’argumentation très solide. La fable est un autre genre littéraire qui vise également à convaincre et persuader le lecteur indirectement par un récit court en prose ou en vers. Ainsi, La Fontaine, dans ses fables met

implicite et est servie par le récit. L’apologue n’est pas réaliste. En effet nous y retrouvons plusieurs fantaisies et autres effets de distanciation du lecteur. L’apologue est donc un récit plaisant qui s’adresse à un large public. C’est le placere et docere (plaire et instruire) avec l’image du médicament amer (la morale) enrobé de miel délicieux (la fantaisie). On retrouve souvent un schéma narratif simple mettant en scène peu de personnages qui ont un rôle allégorique. Il apparaît sous plusieurs

élémentaire et une nourriture intellectuelle et morale. Ceci explique pourquoi Platon, qui avait banni Homère et les poètes de sa cité idéale dans La République, conservait Esope, auquel il réservait même une place essentielle. On associe le DOCERE et le PLACERE. Le narrateur joue de la duplicité du texte. Il s’agit de persuader le destinataire d’adopter une conduite acceptable par la DOXA, soit la norme en vigueur. -       La parabole : du grec « parabolé » qui signifie « comparaison, rapprochement »

passant par la guerre qu’il a eu à mener contre Picrocholine. A travers cette œuvre, on a une volonté de l’auteur de divertir mais également d’instruire. En ce sens Rabelais est dans la lignée de l’une des fonctions de la littérature qui est « placere, docere », théorie aristotélicienne : on a une véritable invitation à chercher, sous la plaisanterie, les idées sérieuses sous un mélange de réalisme et fantaisie. Au début de l’ouvrage, l’auteur explique comment les hommes ont su que les géants avaient

lesquelles la valeur symbolique de ces personnages va être révélée; ➢ des dialogues qui confrontent différent point de vue ou qui permettent d'énoncer une leçon; Ainsi le conte philosophique s’inscrit dans la fonction de la littérature : docere / placere = plaire et instruire (Horace) « Nous avons tâché de joindre l’agréable à l’utile, n’ayant d’autre mérite et d’autre part à cet ouvrage que le choix. Les personnes de tout état trouveront de quoi s’instruire en s’amusant. » (VOLTAIRE, préface

Sophie Colas et Rémi Bourrelly Dissertation de français : l’Apologue Docere, placere, plaire et séduire, voilà les ambitions des fables depuis l’Antiquité. C’est pourquoi les écrivains du passé, tels que Voltaire, Phèdre, ou encore le conteur Charles Perrault, ont su recourir fréquemment à l’apologue pour séduire leurs lecteurs. Jean de La Fontaine, a d’ailleurs parfaitement définie ce terme avec la célèbre citation tirée du Premier Recueil rédigé en 1668 : « L'apologue est composé

l’intervention. Monopolisation décuplée par la variation des formes adoptées, discursives et narratives. Parole invasive. Codes de politesse bafoués.Preuves tangibles. → Vérité irrévocable. 3 – S’inscrire dans une double visée, « placere et docere » « on ne doit parler, on ne doit écrire que pour l’instruction » (Préface, La Bruyère)A. Une déduction effroyable, l’immuabilité de la nature humaine« il pose comme un fait accompli que le coeur de l’homme n’a jamais changé et ne changera

du système mais surtout des Hommes à travers leur peinture, notamment grâce à des anti-héros aux vices caricaturés. En effet, au delà du divertissement, le théâtre à pour objectif d’enseigner, d’émouvoir et de plaire d’après la citation « docere, movere et placere » d’Aristote dans la Poétique, cependant il décrit péjorativement dans ce même ouvrage la comédie comme « l’imitation du ridicule des Hommes ». Souvent associé au registre bas et à la farce, ce genre s’édifie au XVIIe siècle grâce au dramaturge

humain par les écrivains surnommés « Les Classiques », ainsi que le respect de règles bien précises demeurant les trois unités (temps, lieu, action), la vraisemblance et la bienséance ; tout en cherchant à plaire et instruire le lecteur (« placere » et « docere »). Néanmoins, ce siècle est aussi marqué par l’absolutisme et la censure, obligeant les auteurs à employer différents moyens afin de publier leurs écrits et enseigner au peuple, tout en discréditant la société et ses déboires. C’est ainsi