Plaidoyer Les Fleurs Du Mal

entourent (braves garçons du reste). Il m'est | |impossible de penser à vous, sans voir en même temps des basques d'habits noirs à vos pieds. Il me semble que vous marchez sur des | |moustaches comme une Vénus indienne sur des fleurs. Triste jardin ! | |  Et les leçons de musique ? Faisons-nous des progrès ? Et les promenades à cheval ? A-t-on toujours cette petite cravache dont on cingle | |les gens

« couraient du haut en bas du navire » qui procure une impression d’agitation, de frénésie. Cette impression est soutenue aussi par la construction des phrases et notamment des ruptures syntaxiques dans les énumérations telles que « on amenait des malles et des fleurs, des enfants couraient partout…(normalement on mettrait un point). Procédé d’accumulation qui vise à montrer la confusion. Volonté de créer un effet de réel et d’installer le pittoresque afin que le lecteur visualise la scène. Préfigure peut-être

philosophes préconisent. “L’influence doit savoir envahir les âmes légères à la façon dont ces senteurs balsamiques viennent baigner les puériles maisonnettes et les jardins parés de fleurs inutiles. “La plupart de ces malades reculeraient devant l’ennui d’habiter une forêt, mais ils viennent avec plaisir s’installer au milieu des fleurs et subissent inconsciemment l’influence 3 L'Art d'Influencer réconfortante qui rayonne autour d’eux sous forme de vivifiants atomes. “L’hiver venu, ils partiront

parodique des blasons du corps féminin qui détaillent le corps de l’aimée pour en souligner la beauté, l’harmonie. Ainsi la description de Momo pointe tantôt la défection de ces attraits féminins : « Elle se faisait chauve comme un homme et cela faisait mal aux yeux parce que les femmes n’ont pas été prévues pour ça. » Tantôt elle s’attarde sur une prolifération presque monstrueuse des chairs : « Elle avait les seins, le ventre et les fesses qui ne faisaient plus de distinction comme chez un tonneau. »

vraiment, se croiser les bras et attendre (= antiphrase* : on comprend qu’Étienne dit le contraire de ce qu’il pense). Son discours témoigne aussi de ses doutes, de ses hésitations : il rend compte de l’évolution de sa pensée : Pourtant, il l’expliquait mal, en phrases dont la confusion gardait un peu de toutes les théories traversées et successivement abandonnées. Au sommet, restait debout l’idée de Karl MARX : le capital était le résultat de la spoliation, le travail avait le devoir et le droit de reconquérir

La bonne et digne femme ! – Nous trouvons que ses yeux ont assez de brillant à travers leurs bésicles, que son bas n’est pas trop mal tiré, qu’elle prend son tabac dans sa boîte d’or avec toute la grâce imaginable, que son petit chien fait la révérence comme un maître à danser. – Nous trouvons tout cela. – Nous conviendrons même que pour son âge elle n’est pas trop mal en point, et qu’elle porte ses années on ne peut mieux. – C’est une grand-mère très agréable, mais c’est une grand-mère… – Il me semble

monté à Paris, voltairien et jacobin, puis libéral et franc-maçon, devenu fonctionnaire de la Révolution et de l’Empire, et d’une mère beaucoup plus jeune, fille de négociants en textiles (passementiers) du Marais, qui s’entend mal avec son vieux mari et le trompe ; enfant mal aimé, il a vécu seul, plus ou moins abandonné, dans un collège à Vendôme, dans le Loir-et-Cher. Sa famille ne s’installe à Paris, dans le Marais, après la retraite du père, qu’en 1814 ; il a quinze ans et il est mis en pension

la critique classique, et la presse bourgeoise, Balzac et Hugo, en finir très tôt les loges, tandis que Baudelaire salua ce roman qu’il considéra comme un hymne à la beauté. PERSONNAGES D’Albert : jeune dandy, mélancolique de 22 ans. Atteint du mal du siècle. Il est condamné à la tristesse et à l’ennui. Il rêve constamment d’un idéal inaccessible, qui lui fait mépriser la réalité toujours décevante et insatisfaisante. Il rencontre finalement son idéal de beauté féminine, la maîtresse idéale

(1831), sa poésie se fait satirique (les Châtiments, 1853), lyrique et mystique (les Contemplations, 1856), épique (la Légende des siècles, 1859 à 1883), ou encore métaphysique (la Fin de Satan, publications posthume en 1886). Ses romans vont du plaidoyer contre la peine de mort (le Dernier Jour d’un condamné, 1829) à la grande fresque populaire, mythique et réaliste à la fois des Misérables (1862) en passant par des récits historiques et épiques comme Notre-Dame de Paris (1831) ou Quatre-vingt-treize

ainsi que la stupidité et la méchanceté qui, souvent, les accompagnent et sont autant d’obstacles au savoir. Certains noms du Gargantua dénotent la stupidité (Janotus de Bragmardo, Jobelin Bridé…), d’autres associent le rire à une réflexion sur le mal, comme Picrochole (la « bile » renvoyant aux théories de la médecine humorale, ce nom ouvre des perspectives graves, scientifiques, sur la méchanceté) ou Tubal Holoferne (dans l’Ancien Testament, Tubal signifie « confusion » en hébreu, c’est un nom