Plaine des Cafres

l'influence souveraine des milieux. Suivant cette doctrine, une île ne verra point, en fait de prodiges sociaux, ce que connaîtra un continent ; au nord, on ne sera pas ce qu'on est au midi ; les bois ne permettront pas les développements que favorisera la plaine découverte ; que sais-je ? L'humidité d'un marais fera pousser une civilisation que la sécheresse du Sahara aurait infailliblement étouffée. Quelque ingénieuses que soient ces petites hypothèses, elles ont contre elles la voix des faits. Malgré le

l’arbre ; l’abondance des points d’exclamation qui, alliée au rythme rapide des octosyllabes, crée une impression d’exaltation épique ; la série d’oppositions évoquant tous les champs du possible : « villes et déserts, Louvre et chaumière, / Et les plaines et les hauteurs ! » ; l’isolement rhétorique des octosyllabes de conclusion. Chez Vigny : le système énonciatif je / vous, le mode impératif, la tonalité plaintive (avec double occurrence de l’exclamation « hélas ! ») pour un monologue qui demande

dont le capitaine est propriétaire. Le soir, entrevue avec un neveu du capitaine, caché dans le maquis depuis trois ans. Nuit à Isolaccio. Départ à 4 heures du matin, traversée du Fiumorbo, arrêt à Prunelli chez les filles du capitaine Laurelli. Plaine d’Aléria et collines dominant la mer. Le vent « arrivait de là-bas, d’au-delà de cet horizon, nous apportant vaguement, avec l’odeur de la mer, comme un souvenir de choses que je n’avais pas vues ». Déjeuner à 1 heure à Acquaviva. Logement à Corte

"Emmenons la méchante Karalik aussi... Elle connaît tous les chemins du vice... tous les itinéraires du diable... Elle peut nous être utile." Ils partent à la queue leu-leu... Ribambelle des petits esprits, Evelyne et Karalik, à travers les taillis, plaines et buissons... à la recherche du château du diable... Ils passent devant le grand rideau... dansant à la file indienne... Craintes, espiègleries... effrois... etc... 8e Tableau : L'intérieur du Château du Diable... Beaucoup d'or... des flammes

s'aller faire tuer dans une terre étrangère, à tuer leurs semblables pour le quart de ce qu'ils peuvent gagner chez eux en travaillant ? Il y a de ces sauvages-là dans toute l'Europe. Il faut convenir, surtout, que les peuples du Canada et les Cafres, qu'il nous a plu d'appeler sauvages, sont infiniment supérieurs aux nôtres. Le Huron, l'Algonquin, l'Illinois, le Cafre, le Hottentot ont l'art de fabriquer eux-mêmes tout ce dont ils ont besoin ; et cet art manque à nos rustres. Les peuplades

s'engageant à s'aller faire tuer dans une terre étrangère, à tuer leurs semblables pour le quart de ce qu'ils peuvent gagner chez eux en travaillant ? Il y a de ces sauvages-là dans toute l'Europe. Il faut convenir, surtout, que les peuples du Canada et les Cafres, qu'il nous a plu d'appeler sauvages, sont infiniment supérieurs aux nôtres. Le Huron, l'Algonquin, l'Illinois, le Cafre, le Hottentot ont l'art de fabriquer eux-mêmes tout ce dont ils ont besoin ; et cet art manque à nos rustres. Les peuplades d'Amérique

s'aller faire tuer dans une terre étrangère, à tuer leurs semblables pour le quart de ce qu'ils peuvent gagner chez eux en travaillant ? Il y a de ces sauvages-là dans toute l'Europe. Il faut convenir, surtout, que les peuples du Canada et les Cafres, qu'il nous a plu d'appeler sauvages, sont infiniment supérieurs aux nôtres. Le Huron, l'Algonquin, l'Illinois, le Cafre, le Hottentot ont l'art de fabriquer eux-mêmes tout ce dont ils ont besoin ; et cet art manque à nos rustres. Les peuplades

au plein référentiel du langage. Nous avons utilisé ailleurs l’expression « plain » du langage, qui traduit la recherche langagièrement « normale » d’un « dire-le-monde » dont l’exotisme fait l’économie rhétorique. 5. Nous montrerons comment les stéréotypes exotiques qui survivent dans la littérature coloniale se moulent dans la différence entre stéréotype linguistique et stéréotype « littéraire ». Le retour au « plain » du langage manipulera, en effet, des figures saturées au-delà du parcours ad

pensé. Mais le milieu devenait tout à fait impropre aux spéculations philosophiques ; car, ne pouvant parvenir à détacher le coq de l’assiette, Suzanne se jeta dans une colère qui la rendit rouge comme une pivoine, lui élargit le nez à la façon des Cafres, lui remonta les joues dans les yeux et les sourcils jusqu’au sommet du front. Ce front, tout à coup rougi, bouleversé, travaillé de bosses, de cavités, de sillons contraires, ressemblait à un sol volcanique. Sa bouche se fendit jusqu’aux oreilles

discernement, et j’y ajoute le don d’inspirer la confiance; marche, regarde, écoute, observe, et ne crains rien; tu seras partout bien reçu. » Babouc monta sur son chameau, et partit avec ses serviteurs. Au bout de quelques journées, il rencontra vers les plaines de Sennaar l’armée persane, qui allait combattre l’armée indienne. Il s’adressa d’abord à un soldat qu’il trouva écarté. Il lui parla, et lui demanda quel était le sujet de la guerre. « Par tous les dieux, dit le soldat, je n’en sais rien; ce n’est