Plassans

elle tenait ça de la pauvre femme que le père Macquart rouait de coups » (11.43). Et son dégoût premier pour l’alcool a la même origine : « Oh, c’est vilain de boire »... et elle raconta qu’autrefois, avec sa mère, elle buvait de l’anisette à Plassans. Mais elle avait failli en mourir un jour et ça l’avait dégoûtée » (11.45). Plus complexe est le cas des deux fils de Saccard (L’Argent). C’est le lecteur qui découvre dans le texte cette double influence de l’hérédité et du milieu. Aristide Rougon

avant tout écrivain, tout en exprimant une attitude de réfractaire20. Il agit donc en libre penseur et en moraliste indépendant, ce qui lui apporte une stature de libéral modéré. Il s'oppose radicalement à l'Ordre moral, notamment dans La Conquête de Plassans, interdit de vente dans les gares par la commission de colportageN 12,21, et par la publication de La Faute de l'abbé Mouret, une attaque en règle contre le dogme de la chasteté, renforcé alors par la mise en œuvre du culte du mariage par l'Église22

l’écriture zolienne. Son écriture de l’histoire passe par un certain nombre de procédés de réduction. ▪ Dans la Fortune des Rougons, il raconte le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte à travers l’histoire de la conquête de la mairie de Plassans par Pierre Rougon. C’est donc un déplacement analogique ou une réduction qu’il opère afin de raconter cet évènement. ▪ Son ambition est de ravaler la grande Histoire au niveau de l’histoire privée. Déplacement dans la sphère domestique

descriptions de ce cadre ferroviaire, parvient-il à transmettre une esthétique de la modernité. Zola multiplie les représentations du train dans ses romans, le motif étant déjà présent dans La Curée au chapitre VII, mais également dans La Conquête de Plassans aux chapitres X et XIX ou bien encore dans L’œuvre aux chapitres I et XII. Le monde du chemin de fer, évoquant progrès industriel et mouvement, s’est fait une place dans la sphère littéraire. Les temps modernes nécessitent une architecture nouvelle

sa maitresse mais finit par accepter sa demande en mariage. Octave Mouret Mouret un spéculateur sur le haut commerce, héros d'un roman prévu sur le magasin de hautes nouveautés. C'est le fils de François Mouret et Marthe Rougon de La Conquête de Plassans. Il est le héros de Pot-Bouille où il se révèle malin, faisant son chemin par les femmes24. Simple calicot, il progresse et finit par épouser la patronne. On retrouve, dans le début d’Au Bonheur des Dames, le cynisme qui le caractérise dans Pot-Bouille

Collaboration à l’Avenir national («Causerie dramatique et littéraire», 21 articles), au Sémaphore de Marseille (291 articles). Romans. — Le Ventre de Paris en feuilleton dans l’État (12 janv.-17 mars). Publication chez Charpentier (19 avr.). La Conquête de Plassans: préparation et rédaction. La Faute de l’abbé Mouret: préparation (printemps). «Un bain», conte, dans la Renaissance littéraire et artistique (24 août). Théâtre. — Thérèse Raquin, drame en quatre actes tiré du roman. Première au théâtre de la Renaissance

à son courage et sa persévérance. Mais elle se laisse très vite vaincre par des rêves de petite bourgeoise qui conjugués à une forme de lâcheté vont la perdre. 1) Une blanchisseuse exemplaire : Issue de la lignée des Macquart, Gervaise naît à Plassans en 1828. elle est dès l’âge de dix ans blanchisseuse. Mais étant battue fréquemment par le père Macquart, elle cherche à « s’amuser dehors2[2] » avec Auguste Lantier dont elle a deux enfants, le premier à l’âge de quatorze ans : Claude né en 1842

aux milieux. La notion d'expérience est folle mais folie productrice. Le chimiste transforme, le romancier reconstitue. Zola, l'Assomoir Au début de 1851, Gervaise, fille du contrebandier Macquart et d'une marchande à la Halle, est montée de Plassans à Paris pour suivre son amant, Auguste Lantier, dont elle a eu deux fils, Claude et Etienne. Lantier finit par l'abandonner. La jeune femme se laisse alors courtiser par un ouvrier zingueur, Coupeau, dit Cadet-Cassis. Très sobre au début de leur

le roman de la misère urbaine des ouvriers parisiens. Le personnage principal en est une femme, Gervaise Macquart, de son métier, blanchisseuse dans le quartier populaire de la Goutte d’or (dix-huitième arrondissement). Elle a quitté la ville de Plassans (Aix-en-Provence) avec son amant, Auguste Lantier, un tanneur beau parleur et paresseux qui l’a abandonnée avec leurs deux enfants ; elle a épousé ensuite un ouvrier-zingueur, Coupeau, avec qui elle a une fille, Anna dite Nana. Mais Coupeau tombe

“Au Bonheur des dames” 1 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Au bonheur des dames’’ roman d’Émile ZOLA (1883) (415 pages) pour lequel on trouve un résumé puis successivement l’examen de : l’intérêt de l’action (page 4) l’intérêt littéraire (page 4) l’intérêt documentaire (page 5) l’intérêt psychologique (page 6) l’intérêt philosophique (page 7) la destinée de l’œuvre (page 7) l’étude d’un passage (page 8). Bonne lecture ! http://www.comptoirlitteraire