Plateau du Golan

ajoutée à ces quatre hautes et larges pierres d'achoppement. Les terres fertiles de la vallée du Jourdain, pourtant situées en territoire palestinien, sont en effet prisées par Israël. Les réserves d'eau prenant leur source sur les hauteur du plateau du Golan bénéficient par ailleurs largement aux colonies israéliennes. Aboutir à une paix durable nécessite de trouver les solutions à ces éléments catalyseurs du conflit. Et d'ainsi apaiser une région toute entière. Le premier défi consiste à ramener

potentielles, ce ne sont pas moins de 260 bassins fluviaux qui sont partagés entre deux ou plusieurs États. Déjà des tensions se font sentir. C’est, entre Israël et la Syrie, la question du contrôle du plateau du Golan, au nord-est du lac de Tibériade : annexé en 1981, Israël considère le plateau comme une région à part entière. Une partie des affluents du Jourdain y trouve leurs sources, et Israël y puise 35 % de son alimentation en eau. On retrouve ces mêmes tensions géopolitiques entre l’Égypte

d’eau par bateau citernes. Le bassin du Jourdain couvre partiellement les territoires de cinq Etats : Liban, Syrie, Israël et les Territoires Palestiniens et la Jordanie. Les ressources disponibles Population en 1995/ millions hab Israel avec Golan Jordanie Cisjordanie Gaza Syrie Liban Turquie Egypte Population en 2025/ millions hab Potentiel des ressources en eau en 1995/ millions m3/an Eau disponible par pers/ par an en m3 en 1995 Eau disponible par pers/ par an en m3 en 2025 5 3 2 12 3

Etats arabes va donc sourire à Israël, ce dernier va ainsi s’emparer de multiples territoires : - le Plateau du Golan (importante source d’eau) - la Péninsule du Sinaï (source de turquoise) - Bande de Gaza (dernier bastion palestinien) - Rive occidentale du Jourdain. Octobre 1973 : Guerre du Kippour. L’Egypte et la Syrie décident d’attaquer Israël afin de récupérer le Golan (Syrie) et le Sinaï (Egypte). Contre toute attente, c’est encore une fois Israël qui réussit à s’imposer

jours plus tards Nasser demande le retrait des troupes de l’ONU. Nasser veut maintenant un etat de tension sur le plan international. 5 juin 1967, Tsahal attaque la Syrie, Jordanie et Egypte. En 6 jours, les chars israéliens investissent le plateau du Golan, la bande de Gaza, le Sinaï et la Cisjordanie. Février 1969, Yasser Araft devient président de l’OLP. III. De Septembre noir à la guerre de Kippour ( 1973) : - L’OLP rénovée lance des assauts contre Israel. Crise se précipitant en

fonds de cartes en inscrivant des noms de territoires. La présence des contours des deux bassins de la mer Morte a inspiré un certain nombre de propositions. Outre les noms des éléments naturels, tels que mer Morte, lac de Tibériade, mer Égée et plateau du Golan, dix autres nominations ont été utilisées avec, en premier lieu, la Cisjordanie signifiée comme l’une de ces zones dans 15,2 % des cartes. Par ailleurs, pour les deux fonds de carte, seule une faible part de l’échantillon propose une vision comportant

la Bande de Gaza, occupées militairement par des forces israéliennes. En 1967, Israël, se sentant menacé, relance le conflit et attaque les Etats frontaliers : c’est la « Guerre des 6 jours ». Israël conquiert le désert du Sinaï égyptien et le plateau du Golan syrien qui constitue l’une des sources du Jourdain. En 1973, les Etats frontaliers musulmans tentent de reconquérir ces territoires mais cette tentative se solde par un échec. Il faudra attendre 1993 pour qu’Israël reconnaisse l’existence d’un

politique d’implantation de colons juifs dans ces territoires occupés, en effet, déjà en 1967, Israël s'empare de territoires peuplés par 1,5 million d'Arabes : la péninsule du Sinaï, la bande de Gaza, la Cisjordanie, la partie est de Jérusalem et le plateau du Golan en Syrie. Des milliers de Palestiniens, qui vivent dans ces régions, sont contraints de trouver refuge dans des camps de réfugiés mis en place par l'ONU

alors que les États-Unis font d’Israël un point d’ancrage de leur diplomatie dans la région. •La guerre des Six-Jours (1967) aggrave les sources de tension avec Israël et les États de la région. Israël occupe alors le Sinaï, la Cisjordanie, le plateau du Golan et Jérusalem-Est. Malgré le désaccord de l’ONU, l’État hébreu refuse de céder et de rendre les territoires, et pose comme préalable la reconnaissance de son existence par ses adversaires Un conflit qui se recentre sur la cause palestinienne (1967-1988)1

surprise en réponse à la défaite de la guerre des Six Jours qui opposa, du 5 au 10 juin 1967, Israël à l'Égypte, la Jordanie, la Syrie et l'Irak dans l'espoir de récupérer par la force les territoires conquis par Israël, la péninsule du Sinaï et le plateau du Golan en particulier. L’offensif éclair déstabilise dans un premier temps Israël mais Tsahal parvient rapidement à rétablir la situation. L’aide militaire américaine, marquée par des livraisons d’armes par pont aérien à partir du 14 octobre 1973, a