Platon Gorgias Croire Savoir

pensait que la philosophie grecque en est sortie. Il est vrai qu'elle s'en est dégagée pour bâtir, à l'honneur de l'humanité, le plus bel édifice de sagesse et de raison que le monde ait connu... » J. Vendryes, Revue Celtique. La question de savoir en quoi consistent les mystères d'Eleusis est l'une des plus obscures qu'on puisse imaginer. Les initiés seuls étaient renseignés, mais ils avaient prêté serment de ne rien révéler aux profanes; aussi ne trouvons-nous dans les textes que de vagues

philosophie à tout âge. Epicure commence par souligner l’urgence de la philosophie aux âges extrêmes de la vie, jeunesse et vieillesse. Il remet ainsi en question l’opinion qu’à ces âges la philosophie serait secondaire ou inutile. En effet, on pourrait croire que philosopher ne sert de rien à un jeune, car il a devant lui beaucoup de temps de vie, et d’autres préoccupations ont pour lui plus d’importance ; et quant aux vieillards, fatigués, qui ont abondamment appris de la vie, on pourrait douter que la

Lorsque je prends conscience que l’objet ne fait pas partis de moi, je prends conscience de moi, que j’existe et que l’objet n’est pas moi. Conscience (latin) : cum / scientia = avec connaissance / science Introspection : Se remettre en question, savoir si ce que l’on pense de soi correspond à ce que les autres pensent de nous. Dico = observation de la conscience individuelle par elle-même. Chercher à se définir : qui suis-je ? Que se passe t-il quand ce que j’étudie c’est moi ? Quels problèmes

quelques signes extérieurs et sensibles par lesquels ces idées invisibles dont ses pensées sont composées, pussent être manifestées aux autres.» Vous vous interrogerez sur la pertinence de ce propos à la lumière de votre lecture personnelle de Phèdre de Platon, Les Fausses confidences de Marivaux et Romances sans paroles de Verlaine. Plan: 1. Parler la pensée 2. Cacher la pensée 3. Penser la parole Attribuer à la parole la fonction essentielle d'exprimer la pensée est une théorie du langage, qui

corps social en dominés et en dominants rend compte de réalités effectives mais laisse de côté les règles communes et les obligations réciproques sans lesquelles il ne peut y avoir ni justice ni société. Elle est d’ailleurs à double tranchant. Platon en a donné l’exemple avec un personnage nommé Calliclès et qui justifie son immoralité par sa nature supérieure. « Quand un homme a une âme royale et trouve en lui la force nécessaire pour conquérir un commandement, une tyrannie, un pouvoir suprême

la douleur, l’évidence de la finitude du pouvoir humain à entrer en possession de ce qui peut calmer sa faim. Ceci est dû sans conteste au fait que l’homme soit un être de désir : une sorte de béance que rien n’est en mesure de combler durablement .Platon affirmait que le désir est caractérisé par la dynamique du manque : nous désirons, dit-il ce que nous n’avons pas et ce que nous ne sommes pas. Selon cette perspective, vivre prend l’allure d’une recherche, toujours ouverte, d’un désir qui manque

miracle est directement déterminé par le divin. Dans le monde Méditerranéen de l'époque, apparaît une toute nouvelle façon de concevoir l'Homme. Aubenque : Philosophie antique Festugiere : L'homme grec Jean Brun : Les présocratiques / Socrate / Platon et l'Académie / Aristote et le lycée / Epicure et les epicuriens . I. Emergence de la pensée La pensée peut être distinguée des opinions (doxa) et de la religion. Ces deux concepts peuvent relever de la croyance. Il s'agit de considérer la

donc bien quelque part faire ce que l’on veut. Par exemple,un homme en prison qui n’est pas libre car il est restreint physiquement, est enfermé et donc n’a aucune liberté de mouvement. Calliclès dans son dialogue avec Socrate dans le texte Gorgias de Platon ( IV siècle av JC) défend cette idée de liberté absolue et naturelle. En effet pour lui, un homme libre c'est celui qui a les moyens nécessaires pour satisfaire le moindre de ses désirs, qui peut alors “donner libre cours à ses passions et les

Mahomet PAGEREF _Toc194758019 h 3 1. Les dix commandements PAGEREF _Toc194758020 h 3 2. Les diffrences entre religions PAGEREF _Toc194758021 h 4 3. Scularisation et hritage religieux PAGEREF _Toc194758022 h 4 B. La religion au service de la raison (Platon) PAGEREF _Toc194758023 h 5 1. Ce quil faut dire le devoir dtermine le vrai PAGEREF _Toc194758024 h 5 2. Comment le dire mythe et religion PAGEREF _Toc194758025 h 6 C. Lide de devoir absolu PAGEREF _Toc194758026 h 7 D. Morale et socit PAGEREF

asservit. Il n'a donc pas de légitimité, même s'il prend les apparences d'un Etat de droit. La première conclusion que nous pouvons tirer ici est que la force n’est pas légitime. On peut raccorder cette idée autour de la démonstration que fait Platon dans Gorgias (483b sq.) montrant avec le personnage de Calliclès que rabattre le droit sur des rapports de force naturels c’est réduire le droit au fait, et ainsi confondre droit et violence. En effet, pour Calliclès le droit qui met les hommes à égalité