Plaute Harpagon

De Plaute, dramaturge du IIIe siècle avant JC, jusqu’à aujourd’hui en passant par Molière, auteur reconnu du XVIIe siècle, la comédie a un succès remarquable avec ses mises en scène de situations quotidiennes et grotesques permettant de faire rire ses spectateurs. De tout temps, les gens apprécient les pièces de théâtre de ce registre. La comédie a-t-elle pour unique rôle de divertir ou permet-elle également de critiquer des aspects de la société ou des hommes en les interprétant de façon comique 

surtout de la bourgeoisie dont il dénonce les travers (prétention nobiliaire, place des femmes, mariage d'intérêt…), Molière a créé en même temps des personnages individualisés emblématiques et approfondis dont la liste est longue : Monsieur Jourdain, Harpagon, Alceste et Célimène, Tartuffe et Orgon, Dom Juan et son valet Sganarelle, Argan le malade imaginaire… Contrairement à la presque totalité des auteurs de comédie de son temps, l'invention dramatique de Molière s'appuie peu sur l'imitation de modèles

entre sublime et grotesque et en fait une des valeurs essentielles du drame romantique. Chez Molière, le trait farcesque est souvent tiré à l'extrême. Dans l'Avare, Harpagon, comme son ancêtre Euclion de La Marmite de Plaute se fait railler par tous, y compris par son valet. Leur dispute de la scène 3 de l'acte I, reprise de Plaute, tend vers l'absurde, dans un dialogue haché ne laissant par endroit place à aucune phrase achevée. Nous avons ici la coexistence d'un comique violent et une certaine

biais de grandes œuvres, des auteurs s’approprient une histoire, un thème et dénoncent implicitement leur cause. C’est ici le cas avec l’Avare de Molière, réécriture de la pièce de Plaute Auluraria datant de 200 av-JC. Molière dénonce l’avarice du milieu bourgeois au XVIIe siècle, à travers le personnage principal Harpagon. Ou encore Electre de Giraudoux, réécriture de Sophocle. Il dénonce en quelques sortes la seconde guerre mondiale mais surtout la situation et la place des femmes durant cette période

en plein air, par quelques acteurs masqués (seulement des hommes). Aristote codifie les genres de drame en deux grands genres dramatiques. La comédie à pour but de divertir mais également de corriger les mœurs de la société par le rire. Terence ou Plaute sont deux des dramaturges célèbres de cette époque et de ce genre. La Tragédie peut être qualifiée de genre contraire car elle a pour but d’inspirer crainte et pitié. Sophocle, Euripide, Eschyle ou même Sénèque en sont des dramaturges célèbres. Le

auteurs latins, comme Plaute et Térence, au Ile siècle av. J.C., adaptent les auteurs grecs du IVe siècle comme Ménandre pour inventer une comédie mettant en scène un esclave fourbe, qui favorise les amours d'un jeune homme contre un père avare, un proxénète cupide, un soldat fanfaron. Comme chez les Grecs, tous les rôles sont joués par des hommes affublés de masques grotesques et d'accessoires ridicules. Ex : Dans La Marmite (Aulularia), modèle qui servira à Molière, Plaute montre un avare qui aime

sociaux comme le valet de comédie débrouillard et son maître impuissant (Toinette et Argan, Scapin et Géronte ou Figaro et Almaviva) ou le vieux barbon (Arnolphe dans L'École des femmes), l’ingénue (Agnès dans l'École des femmes), le tyran domestique (Harpagon, Orgon dans Tartuffe), le roi (Titus dans Bérénice, don Carlos dans Hernani, Créon dans Antigone)… On peut également établir des stéréotypes psychologiques comme l’amoureux ou l’amoureuse (Phèdre, Perdican), le benêt (Sganarelle dans Dom Juan), l’hypocrite

Heinsius, auteur d’une Dissertation sur Plaute et Térence, écrit : « Susciter le rire n’est pas l’âme de la comédie. » Qu’en pensez-vous ? En vous fondant sur votre compréhension du cours et plus généralement sur votre réflexion et vos lectures personnelles, vous mettrez en perspective cette réflexion.La comédie, parce qu’elle ne faisait pas l’attention des théoriciens, a bénéficié tout au cours de son histoire d’une plus grande liberté d’expression, qui s’est davantage accrue au cours du XVIIIe

conforme à celui avec lequel ils avaient été introduits10. Ce personnage d'Arnolphe apparait rétrospectivement moins proche des caractères stéréotypés de la farce que des personnages des grandes comédies que composa Molière par la suite, rejoignant un Harpagon, un Argan ou un Don Juan, susceptibles d'être interprétés comme des personnages comiques aussi bien que comme des personnages tragiques11. Obscénité et grivoiserie L'École des femmes reprend un certain nombre d'éléments dramatiques propres au

L'AVARE Comédie ACTEURS HARPAGON, père de Cléante et d'Élise, et amoureux de Mariane. CLÉANTE, fils d'Harpagon, amant de Mariane. ÉLISE, fille d'Harpagon, amante de Valère. VALÈRE, fils d'Anselme, et amant d'Élise. MARIANE, amante de Cléante, et aimée d'Harpagon. ANSELME, père de Valère, et de Mariane. FROSINE, femme d'intrigue. MAITRE SIMON, courtier. MAITRE JACQUES, cuisinier et cocher d'Harpagon. LA FLÈCHE, valet de Cléante. DAME CLAUDE, servante d'Harpagon. BRINDAVOINE, LA MERLUCHE, laquais