Pleure Pas Germaine

| |Jean-Louis Fournier raconte ses souvenirs et ses émotions d'enfant dans une famille pas tout à fait comme les autres, avec un | |papa docteur, qui s'habille comme un clochard, un papa fantasque qui fait rire et qui fait pleurer aussi, parce qu'il est | |alcoolique. L'auteur fait parler l'enfant qu'il était, dans un récit plein de tendresse et d'amour construit en une succession | |de courtes séquences.

dans le troisième volume des Souvenirs du prince régent et de ses amis, de lord Tattle. Le fantôme tenait donc beaucoup à montrer qu'il n'avait pas perdu son influence sur les Stilton dont il était en vérité un parent éloigné, sa première cousine germaine ayant épousé en secondes noces le sieur de Bulkeley, dont, comme chacun sait, descendait la lignée des ducs de Cheshire. Il prit en conséquence ses dispositions pour apparaître au jeune soupirant de Virginia sous son aspect du « Moine Vampire ou

il voulait pas. Il a fini par dire : —... ils nous veulent du mal... tu comprends ça ? Quand je pense qu'il avait dix ans et moi quatorze, on aurait pu penser le contraire. Il faisait son possible pour me ménager. Je me suis quand même mis à pleurer. L'idée de fuir dans la nuit noire et sous la pluie battante avec mes frères me semblait trop terrible. Alors Yann a fait quelque chose de très doux et de très tendre. Il m'a caressé la tête et les joues avec ses deux menottes : — Ne crains rien

amateurs[14]. Il rentre à Barcelone le 20 décembre, avec Casagemas que Picasso emmène avec lui jusqu'à Malaga pour le sortir de sa mélancolie[14]. À la mi-janvier 1901, Picasso part pour Madrid. Le 17 février, Casagemas, après avoir tenté de tuer son amante Germaine qui était une danseuse volage du Moulin rouge, se suicide à Paris[14]. Picasso, bouleversé par la mort de son ami peindra un tableau clé La Mort de Casegemas[15] dont il dira qu'il a conditionné grandement son passage à la période bleue[16], empreinte

ainsi une intimité, une dimension introspective du tableau. C'est ce qui a lieu ici, tout le chapitre devient un tableau qui nous plonge à l'intérieur de nous-mêmes comme Marin Marais retourne à son origine (il est dans le lieu de son enfance, Saint Germain l'Auxerrois, il pense à son père...pour retrouver finalement la nuit utérine). Mais la prouesse est justement d'avoir créé cette impression chez le lecteur à travers des lumières qui n'étaient en réalité pas sur les mêmes niveaux (dans et hors de

amateurs14. Il rentre à Barcelone le 20 décembre, avec Casagemas que Picasso emmène avec lui jusqu'à Malaga pour le sortir de sa mélancolie14. À la mi-janvier 1901, Picasso part pour Madrid. Le 17 février, Casagemas, après avoir tenté de tuer son amante Germaine qui était une danseuse volage du Moulin rouge, se suicide à Paris14. Picasso, bouleversé par la mort de son ami peindra un tableau clé La Mort de Casegemas15 dont il dira qu'il a conditionné grandement son passage à la période bleue16, empreinte

par ses voisins, vilipendé par ses domestiques ; il laisse son fils s'endetter et sa fille s'enfuir ; il veut cacher son argent, et on le lui vole ; il veut se marier, et on lui prend sa maîtresse ; il tâche d'être galant, et il est imbécile ; il pleure, et le spectateur rit. Que de moyens pour rendre un homme grotesque !» Il est bouffon devant Mariane, bouffon dans ses pauvres colères, bouffon dans sa naïveté lorsqu'il boit les flatteries de Frosine, bouffon quand il enterre sa cassette, bouffon

vient me voir pour me demander quelque chose, je sèche mes larmes. Elle me regarde et me demande si j’ai pleuré ; je me cache, j’ai honte, je n’ose pas lui dire. Elle me dit que c’est à cause Cyrielle et elle me prend dans ses bras. Son réconfort me fait du bien au moral. Elle part devant moi au bungalow des filles et lorsque j’arrive mes collègues et les autres jeunes sont au courant que j’ai pleuré. Je vois Cyrielle qui jubile par la fenêtre du véhicule ; elle rentre le soir même à la Villa car elle

vastes que la nature, aussi resplendissants que le ciel, aussi pathétiques que les gémissements de brises de mer dans les têtes des pin-liéges et dans les feuilles des lentisques, qui coupent le vent comme autant de petits glaives, pour le faire pleurer et sangloter dans des millions de petites voix. La nuit me surprenait souvent ainsi, sans pouvoir m’arracher au charme des fictions dont mon imagination s’enchantait elle-même. Oh ! quels poëmes, si j’avais pu et si j’avais su les chanter aux autres

geindre et tousser comme eux. Qu'avait été monsieur Vauquer? Elle ne s'expliquait jamais sur le défunt. Comment avait-il perdu sa fortune ? Dans les malheurs, répondait-elle. Il s'était mal conduit envers elle, ne lui avait laissé que les yeux pour pleurer, cette maison pour vivre, et le droit de ne compatir à aucune infortune, parce que, disait-elle, elle avait souffert tout ce qu'il est possible de souffrir. En entendant trottiner sa maîtresse, la grosse Sylvie. La cuisinière, s'empressait de servir