Plotin

aucun autre qui puisse le mouvoir ou l’émouvoir : il suscite une pure activité. Objet ultime du désir, il n’est pas mû par le désir de l’autre, mais tous le désirent. Le désir a le sens de cette attraction meta ta physika, par-delà tous les sensibles. Plotin en fait l’Un qui est supérieur à l’Être. Pour Descartes, le bien c’est la perfection. Elle est toujours actuelle sans quoi elle ne serait pas la perfection. Par suite, elle est. Perfectio c’est à la fois un principe d’existence et un principe de dépassement

certains aspects qui constituent le cœur de sa pensée sociale. Il va considérer qu'il faut accepter que des lois soient prises par le corps politiques. L'idée de cité de papier survivre longtemps après lui, notamment au IIIème siècle après J-C où Plotin et Porfir, néo-platoniciens, proposeront à l'Empereur romain de construire quelque part une cité qui vivra selon les principes de Platon. Mais cela ne verra pas le jour. Aristote va se situer dans une ambivalence. Il est à la fois l'élève de Platon

elle-même qui convoque le mythe, quand il s’agit d’exprimer ce qui semble aller au-delà de la raison raisonnante, quand il s’agit d’évoquer ce qui touche au supra-rationnel. C’est aussi une caractéristique présente dans les Ennéades de Plotin42. « Pour Plotin comme pour Platon, le mythe apparait comme une expression commode, parce que concrète, des moments les plus difficiles de la pensée, des réalités les plus ineffables." Ce n’est ni une faiblesse de la pensée, ni une élégance de style, une évasion littéraire

écrits de Platon. Dans ces écrits les questions posées par Socrate ne trouve jamais vraiment de réponse, le scolat décide que l’on ne peut déceler de réponse définitive. Moyen platonisme [80 – jusqu’à la Renaissance] Avec un auteur qui s’appelle Plotin [204 – 270] À partir de la prise d’Athènes par un général qui s’appelle Cilla, l’académie n’existe plus à Athènes et se déplace à Rome. Le platonisme va alors décliner de plus en plus, il deviendra syncrétique, c'est-à-dire qu’il intégrera la pensée

le bien absolu. Un platonisme exacerbé correspond à la pensée des gnostiques. La gnose enseigne que le monde est mauvais, qu'il est créé par un mauvais démiurge. Plotin est le dernier grand platonicien, l'un des derniers feux de la pensée hellénique classique. Dans ses Énnéades, au traité II-9, intitulé : Contre les gnostiques, Plotin, en bon grec et en bon platonicien qu'il est, dénonce les gnostiques qui professent que le monde est tout entier matériel, mauvais, et qui coupent les liens entre

l’initié comprend que l’art est la bonne manière de créer, de se créer et qu’en fait l’homme est la fin essentielle de l’Art ; l’œuvre lui permet également de découvrir que le Secret de l’Art repose en fait en l’artiste lui-même.Pierre Hadot, dans « Plotin ou la simplicité du regard » nous dit que:« l’Art ne doit donc pas copier la réalité : il ne serait alors que la mauvaise copie de cette copie qu’est l’objet qui tombe sous nos sens.La vraie fonction de l’Art est « heuristique » :par lui, nous découvrons

Platon. C'est pourquoi nous l'appelons le néo-platonisme. Le néo-platonicien le plus important fut Plotin (environ 205270), qui étudia la philosophie à Alexandrie et vint par la suite s'établir à Rome. Il est intéressant de noter qu'il venait d'Alexandrie, cette ville qui pendant des siècles avait été le point de rencontre entre la philosophie grecque et la mystique orientale. Dans ses bagages, Plotin avait une théorie du salut qui allait devenir un sérieux concurrent pour le christianisme à ses débuts

Platon. C'est pourquoi nous l'appelons le néo-platonisme. Le néo-platonicien le plus important fut Plotin (environ 205270), qui étudia la philosophie à Alexandrie et vint par la suite s'établir à Rome. Il est intéressant de noter qu'il venait d'Alexandrie, cette ville qui pendant des siècles avait été le point de rencontre entre la philosophie grecque et la mystique orientale. Dans ses bagages, Plotin avait une théorie du salut qui allait devenir un sérieux concurrent pour le christianisme à ses débuts

(Saturne). Cette organisation permet d'ailleurs de justifier la succession des jours de la semaine suivant une série de quintes parallèles descendantes. Le concept d'Harmonie des Sphères est présent chez les romains puis chez les néo platoniciens (Plotin et Proclus). Censorin (De die Natali, publié en 238) établit une gamme planétaire comportant une quinte pour aller de la Terre au Soleil, une quarte pour aller du Soleil aux étoiles, et une octave pour aller de la Terre aux étoiles. Cette quête d'harmonie

ancré dans le sensible, sans Bien transcendant. [La fameuse distinction entre « monde sensible » et « monde intelligible » est au mieux une commodité, le fameux « monde intelligible » étant une expression qui se trouve en réalité chez Philon ou chez Plotin (Ennéades, II, 4, 4, 8 ; V, 9, 9, 7), même si le Timée (92 c, voire 29 b), sans utiliser littéralement l’expression, peut en un sens être considéré comme l’origine de cette appellation (R.M., La doctrine…p. 141).] 3 Exploitons alors ce texte inaugural