Plotin

sévèrement, Aristote réhabilite contre Platon l’éloquence et la poésie. Néanmoins, il limite son intérêt pour l’art à la musique et aux arts de la parole : pour les autres arts, comme Platon, il placera leur beauté en deçà de la beauté naturelle. C’est à Plotin (204-270) que revient le mérite d’avoir esquissé une théorie du beau dans l’art. Elle demeure pourtant à l’état d’indication schématique. On peut donc dire en général que l’insuffisance de la définition de l’art dans la civilisation artisanale n’a

l'entourage de Trajan, • pour former Marc Aurèle « pas moins de cinq stoïciens Enfin, • Marc Aurèle fut à la fois philosophe et empereur (en 161). • Musonius, le cynique, conseillait Vespasien (en 70). Du côté des néo-platoniciens, on peut rappeler que : • Plotin eut une influence sur l'empereur Gallien ; • Julia Domna (en 187), philosophe, était l'épouse de Septime Sévère et devint ainsi impératrice ; • Julien fut philosophe et empereur romain (en 361). Dans les temps modernes, on voit : • Locke auprès de

les unes aux autres. Parce qu’elle ne divise pas l’unité divine, la distinction réelle des personnes entre elles réside uniquement dans les relations qui les réfèrent les unes aux autres • la Trinité chrétienne s’inspire du modèle néoplatonicien de Plotin (IIIe s. ad), qui propose au-dessus du monde sensible et de la Matière, trois étapes du monde intelligible : d’abord l’Ame, qui anime la Matière ; l’Ame procède de l’Intellect, au-dessus d’elle ; et l’Intellect procède lui-même du Un (rapprocher

obligation/ contrainte persuader/ convaincre principe/ conséquence en théorie/ en pratique universel/ général/ particulier/ singulier Les auteurs : • Platon ; Aristote ; Épicure ; Lucrèce ; Cicéron ; Sénèque ; Épictète ; Marc Aurèle ; Sextus Empiricus ; Plotin ; Augustin ; Averroès ; Anselme ; Thomas d'Aquin ; Guillaume d'Ockham. • Machiavel ; Montaigne ; Bacon ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ; Leibniz ; Vico ; Berkeley ; Condillac ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau ; Diderot ;

trouve d’autres mots pour désigner LA VIE, ce principe d’unité : ‘forme substantielle’, ‘souffle’ de vie dans la Bible, en grec psuché signifie souffle. Le philosophe Plotin (205-270) qui fait la 14 synthèse de toute la sagesse grecque a une vue cosmique. L’Âme est une émanation de l’Esprit qui lui-même est engendré par Dieu (que Plotin appelle l’Un). Dieu est vivant, il n’est pas seulement une vie, il est éternellement LA vie, la source d’où émane toute vie. Âme multiple. Les âmes animent la multitude

nous mon¬trions à quelle représentation du réel le jeu de ce mécanisme aboutit. Cette représentation est précisément, croyons-nous, celle qu'on trouve dans la philo¬sophie antique. Les grandes lignes de la doctrine qui s'est développée de Platon à Plotin, en passant par Aristote (et même, dans une certaine mesure, par les stoïciens), n'ont rien d'accidentel, rien de contingent, rien qu'il faille tenir pour une fantaisie de philosophe. Elles dessinent la vision qu'une intelli¬gence systématique se

ne considère pas cette réticence à l’expression arbitraire comme quelque chose de néfaste à l’expression musicale, peut être même au contraire qu’il en constitue une des sources principale qui fait le charme de cet art, lorsqu’il reprend l’idée de Plotin en ses termes à lui : « Au-delà d’une colère qui ravale ses menaces, au-delà d’une médisance qui préfère laisser entendre ou insinuer, il y a une réserve mentale devant l’inexprimable, et cette réserve ne tient pas tant au découragement qu’au

la polémique entre le père de la Réforme, Martin Luther (1483-1546) et l'humaniste Didier Érasme (1467-1536) est exemplaire. Érasme fut toujours attaché à l’idée, qu’on peut trouver dans Platon, puis dans les Ennéades du philosophe néoplatonicien Plotin, reprise au début du IIIème siècle de notre ère par le théologien de la gnose orthodoxe Origène (185-254), cette idée, disions-nous, que nous avons une aptitude morale à nous former nous-mêmes à la vertu et à faire le bien, par conséquent notre salut

 Lettre à François Vettori, 1513. Le contact avec les auteurs d'autrefois permet à Nicolas de Cues (1401-1464), Pic de la Mirandole et Marsile Ficin (1433-1499) de redécouvrir Platon et de traduire ses dialogues ainsi que les oeuvres néoplatoniciennes (Plotin, Proclus). Cette redécouverte provoque de grands débats avec l'aristotélisme régnant et des tentatives de réconciliation de Platon et Aristote s'ensuivent. Montaigne D'entre tous les humanistes de la Renaissance, Montaigne (1533-1592) est celui

et tous les asiles de la flânerie fourmillent d’êtres de cette espèce. Ils s’identifient si bien avec le nouveau modèle, qu’ils ne sont pas éloignés de croire qu’ils l’ont inventé. — Les voilà aujourd’hui déchiffrant péniblement les pages mystiques de Plotin ou de Porphyre ; demain ils admireront comme Crébillon le fils a bien exprimé le côté volage et français de leur caractère. Hier ils s’entretenaient familièrement avec Jérôme Cardan ; les voici maintenant jouant avec Sterne ou se vautrant avec Rabelais