Pnyx

la souveraineté » (L.9). Il rappelle que dans la Grèce ancienne, les citoyens « délibéraient sur la place publique, de la guerre et de la paix » (L.10). En effet, les citoyens faisaient partie d’une Assemblée, l’Ecclésia, qui se réunissait sur la Pnyx pour décider la guerre et voter les lois. Ils tiraient au sort des citoyens pour rendre la justice dans le tribunal l’Héliée et pour préparer les lois dans un conseil, La Boulé. Même les magistrats étaient tirés au sort pour diriger la cité. Les citoyens

son apogée, elle comptait pourtant aussi des « banlieues » extra-muros. L'Acropole, par rapport au centre de la ville, se situait au sud, et l'Agora à 400 m au nord de celui-ci, dans ce qui est aujourd'hui le quartier Monastiraki. La colline de la Pnyx, où se réunissait l'Ecclesia, l'assemblée des citoyens athéniens, était à l'ouest. Antiquité. Des traces d'occupation humaine sont attestées dès le néolithique sur le site de l'Acropole (voir Pélasges), sous la forme d'un petit fort. Mais ce n'est

liberté est notre règle dans le gouvernement de la démocratie et dans nos relations quotidiennes »( ligne 12). En effet, les citoyens athéniens ont de nombreuses libertés comme la liberté d’expression (prise de parole sur la colline de la Pnyx), la liberté de choisir leur magistrat par l’élection. Dans ce régime politique, « lacontrainte n’intervient pas dans nos relations particulières » (ligne 14 ) : les citoyens sont en effet libres, ils ne sont soumis à aucune

et de la Boulè (500 citoyens) sont tirés au sort. Les citoyens peuvent devenir MAGISTRATS (par tirage au sort) ou STRATEGES pour un an (par élection). Les Magistrats et les Stratèges ont le pouvoir EXECUTIF. 2 - Les lieux de la démocratie - Pnyx (c'est une colline) : l'Ecclesia - Agora (c'est une place publique) : La Boulè, L'héliée, Les lieux religieux. Sur l'Agora, il y a des temples : A Athènes, il y a une imbrication des lieux de pouvoir et des lieux de culte. Le corps politique

citoyens sont égaux les uns vis à vis des autres , les décisions sont prises à la majorité. Il n'y a pas de raison qu'un citoyen soit plus qualifiée qu'un autre pr pouvoir voter . 30 a 40 fois par an , les citoyens sont invités a venir sur la colline Pnyx pr se réunir . C'est l'Ecclesia qui vote l'ostracisme (c'est une procédure qui permet d'exclure un citoyen). La voix de chacun a le meme poids que celle d'un autre, 1 homme = 1 voix . Tout le monde dispose d'un meme temps de parole. Tout le monde pouvait

plaines ; - mines du Laurion ; - son artisanat : ses vases de céramique exportés dans toute la Grèce - la cité grecque a toujours des dimensions humaines, des dimensions pour piétons ; Brièveté des parcours: quand la fumée monte sur la Pnyx pour annoncer la proche réunion de l'assemblée du peuple, le paysan citoyen prend son bâton et gagne à pied la ville proche où le devoir et le plaisir l'appellent. Fernand Braudel, Les mémoires de la Méditerranée. Ville et cité : Étranges

2) Athènes et la démocratie. Athènes est une démocratie : c’est-à-dire que la cité est gouvernée par les citoyens eux-mêmes. Ces derniers se rassemblent régulièrement sur la colline du Pnyx où ils forment ensemble l’Ecclésia. Cette assemblée prend des décisions importantes qui engagent l’avenir de la population. Elle élit aussi les stratèges qui ont des responsabilités militaires et politiques considérables. Les citoyens ont le droit de participer aux tribunaux ou peuvent remplir une charge de

été très bien conservé et on peut encore l’admirer aujourd’hui au lieu où il fut érigé à l’époque. Surtout, c’est à ses pieds que l’on jouit du meilleur panorama possible sur toute l’Acropole. La Pnyx Sur l’un des flancs de la colline des Muses (ou colline de Philopappos), se trouve la Pnyx, amphithéâtre naturel, lieu où se tenait l’assemblée du peuple, du VIème au IVème siècle avant J.C., lors de la démocratie athénienne. Les citoyens athéniens y siégeaient, pouvaient prendre la parole

étaient citoyens les hommes, libres, majeurs de 20 ans et depuis le décret de Périclès en 451 la condition indispensable était d'avoir un père et une mère athénien, l'idée était de diminuer le nombre croissant de citoyens qui participaient à la Pnyx (au début 60000 puis 30000 après le décret) car tout cela devenait compliqué. Par conséquent étaient exclus les femmes (même si elles participaient à la politeia de la cité, notamment lors des fêtes religieuses où leur rôle était très important);

 Les institutions athéniennesl'Ecclésia  est la principale institution : il s'agit de l' assemblée du peuple . Tous les citoyens peuvent y participer. Elle se réunit trois ou quatre fois par mois sur la  Pnyx , près de l'Acropole. Les citoyens  votent les lois  à main levée, ils élisent une partie des magistrats (les stratèges) et jugent les hommes politiques malhonnêtes. Tout citoyen peut proposer une loi.