Politique en Syrie

Intervention militaire en Syrie : quelle légitimité politique face au droit international ? Publié le 26/04/2012 par Julien Théron Alors que le plan Annan peine à s’appliquer, et que des diplomates en poste à l’ONU doutent d’une mise en œuvre pleine et efficace à court terme, l’idée d’une intervention militaire extérieure refait surface. Qu’en dit le droit international ? Une telle intervention pourrait-elle être légale malgré le blocage au Conseil de sécurité ? Pour qu’une intervention militaire

Une approche politique du contrôle de l’eau au Moyen-Orient Une approche politique du contrôle de l’eau au Moyen-Orient François Boëdec* Plus de 50 ans après la création d’Israël, la paix régionale n’est toujours pas installée au Moyen-Orient. L’explosion de violence des dernières années entre Israéliens et Palestiniens semble avoir fait disparaître toute trace d’un processus de paix mis en route au lendemain de la guerre du Golfe. Au-delà du conflit israélo-palestinien, nombreux sont les

indépendant dans son poème épique Mem û Zîn. Néanmoins le Kurdistan est une expression géographique qui ne se correspond pas à un Etat reconnuIl S’étend sur 520 000 Km² mais reste dispersé entre principalement quatre pays voisins : la Turquie au Nord, la Syrie à l’Ouest, l’Irak au Sud et l’Iran à l’Est. Il existe également une diaspora en Asie centrale, en Europe notamment en France et Allemagne. Cette population est une unité culturelle d’environ 40 millions de personnes, qui se reconnait en tant que peuple

l’on se tourne, on éprouve le même désarroi. Un argument chasse l’autre et au final, on ne sait plus quoi penser. Intervenir ou non en Syrie, c’est un véritable dilemme.  En décembre 2010, le peuple tunisien se soulève contre le régime politique tyrannique. Puis peu de temps après l’Egypte fait de même, ainsi que la Libye, le Bahreïn, le Yémen et pour finir la Syrie. Pour cette dernière tout commença le 15 mars 2011 par des manifestations contre la tyrannie du gouvernement. Depuis cette date jusqu’à

fortement cette représentation y compris à l’intérieur du monde arabo-musulman. Par ailleurs, la création d’Etats-nations modernes, l’administration autoritaire des minorités par des régimes dirigistes et les déceptions survenues à la suite des échecs politiques et économiques, conduisent une partie de la population à suivre les mouvements religieux radicaux. Ces derniers souhaitent rompre toute évolution vers la modernisation de la société en jouant la carte de l’affrontement et de la rupture envers les

à une région du monde en particulier. Ainsi, « Arabe est celui qui descend d’un ancêtre venant de la Péninsule ». Les acteurs principaux qui apparaissent au cours de cette présentation sont les pays du Golfe, l’Egypte, les pays du Levant (Liban et Syrie), l’Irak, l’Iran ainsi que la Palestine. Notre sujet s’étend sur 46 ans, de la fin de la Seconde Guerre mondiale à la chut du bloc communiste et à la fin de la Guerre Froide. En 1991, on parle de l’émergence d’un nouvel ordre mondial. Puis, les termes

La Guerre en Syrie Trois ans de guerre, cent cinquante mille morts, 2,5 millions de réfugiés et pas la moindre solution en vue. L’ampleur de la guerre Syrienne a dépassé tous les pronostics et le conflit est loin d’être terminé. Déclenchée dans la foulée des soulèvements en Tunisie et en Egypte, la contestation en Syrie s'est tout de suite heurtée à une répression implacable, qui s'est muée en une guerre dévastatrice. Comment expliquer que la guerre de Syrie est un conflit géopolitique ?

Les Coptes en Egypte  20 2. Quand minorité rime avec pouvoir, le cas de la Syrie 22 3. L’analogie berbère au Maghreb  25 Conclusion 28

extrêmement complexe. Situé au cœur de "l’arc des crises", c’est l’un des principaux foyers de conflits dans le monde, c’est-à-dire de rapports de forces, de rivalités entre États ou forces politiques, à l’échelle locale comme à l’échelle internationale. Ces conflits sont liés à plusieurs facteurs - politiques, religieux, ethniques, rivalités pour les ressources naturelles, etc., qui se superposent parfois, ce qui rend cet espace particulièrement difficile à analyser. Quels facteurs font de la région

chrétien maronite et homme politique, a été président du Liban de 1952 à 1958, deuxième président du Liban indépendant. Il est originaire d’une région centrale du Liban : le Chouf, région mixte avec villages chrétiens et villages druzes (schisme). Il a été un des architectes de l’indépendance libanaise, et dirige un parti politique, le Parti National Libéral, et chef du PNL jusqu’à sa mort, pendant la guerre civile en 1987 (de sa belle mort). Tout au long de sa carrière politique, il est un chef de parti