Polyeucte

Les costumes, eux, sont fastueux... mais anachroniques. Ce qui importait, ce n'était pas de faire vrai, mais de faire « chic », de sorte que personne ne s'étonnait de voir Auguste porter un large chapeau avec deux rangs de plumes rouges ou que Polyeucte portât une perruque, un feutre et des gants. Une lourde réprobation pèse sur le métier d’acteur : les comédiens sont frappés d’excommunication. On refuse donc aux comédiens une sépulture en terre sainte : comme ils ne peuvent être enfouis dans

Vtravie. Le reste de lanne, ces gens-l dclament contre les vices. Ils prouvent en trois points et par antithses que les dames qui tendent lgrement un peu de carmin sur leurs joues fraches seront lobjet ternel des vengeances ternelles de lternel que Polyeucte et Athalie sont les ouvrages du dmon quun homme qui fait servir sur sa table pour deux cents cus de mare un jour de carme fait immanquablement son salut, et quun pauvre homme qui mange pour deux sous et demi de mouton va pour jamais tous les diables

(tragi-comédie, 1636), Corneille donne successivement les trois tragédies classiques qui compteront au nombre de ses œuvres les plus connues : Horace (1640), Cinna (1640), Polyeucte (1643). - De la scène dans la pièce  : voici un bref résumé de chacun des cinq actes de la pièce : Acte I. Nous sommes aux premiers temps de l’histoire de Rome, sous

Auteur : Pierre Corneille (Rouen, 6 juin 1606 - Paris, 1er octobre 1684) est un auteur dramatique français du xviie siècle. Ses pièces les plus célèbres sont Le Cid, Cinna, Polyeucte et Horace. La richesse et la diversité de son œuvre reflètent les valeurs et les grandes interrogations de son époque. Œuvre : C’est la première tragédie de Corneille qui a été représentée pour la première fois en 1635 par la « troupe du Marais ». La représentation de Médée fait suite à la démission de Corneille du

bourgeoisie de robe. Fait des études de droit, occupe des offices d’avocat à Rouen. Ecrit d’abord des comédies (Mélite, La Place Royale, L’Illusion comique) ou des tragi-comédies (Clitandre, Le Cid), puis tragédie historique (Médée, Horace, Cinna, Polyeucte, Rodogune, Nicomède). Mouvement baroque et classicisme. Alexandrins. Reflète les valeurs de l’honneur et les grandes interrogations, sur le pouvoir par exemple (mort de Richelieu, Louis XIII) II. Les personnages Don Rodrigue (Rodrigue) : fils de

de l’année ces gens-là déclament contre les vices. Ils prouvent en trois points, et par antithèse, que les dames qui étendent légèrement un peu de carmin sur leurs joues fraîches seront l’objet éternel des vengeances éternelles de l’Éternel; que Polyeucte et Athalie sont les ouvrages du démon; qu’un homme qui fait servir sur sa table pour deux cents écus de marée un jour de carême, fait immanquablement son salut, et qu’un pauvre homme qui mange pour deux sous et demi de mouton va pour jamais à tous

leur tour imiter les Anciens car ils pensent que les grands auteurs de l'Antiquité avaient atteint la perfection. Voici les plus grands auteurs de cette période: Pierre Corneille (1606-1684) a écrit Le Cid (1634), Cinna (1640), Horace (1640), Polyeucte (1641) et Nicomède (1651). Boileau (1636-1711) a écrit l'Art Poétique, les Satires, le Lutrin et Epitres. Jean Racine (1639-1699) a écrit Andromaque (1667), Bérénice (1670) et Phèdre (1677), oeuvres les plus célèbres. Puis Jean-Baptiste

l'idéal classique au théâtre, notamment les règles de la vraisemblance et de la bienséance, celle des trois unités, ainsi que celle qui préconise la séparation distincte des tons et des genres. Pour ses autres tragédies: Horace (1640), Cinna (1641), Polyeucte (1642) et Rodogune (1644), Corneille se montra davantage soucieux du respect des règles du théâtre classique. Durant ces années, il connut une carrière brillante, que vint couronner son élection à l'Académie française en 1647 (voir Institut de

D'un côté les hardiesses, la pompe, le sublime, de l'autre l'incertitude, les larmes, la tendresse. Chez l'un la grandiloquence baroque, chez l'autre le cristal classique. Les hommes tels qu'ils devraient être face aux hommes tels qu'ils sont. Ici Polyeucte, là Phèdre. Quelques souvenirs de collège et des enchantements ultérieurs permettent à chacun d'avoir son point de vue dans l'affaire. Cornélien ou racinien, il faut choisir. En France, cette sempiternelle querelle est un lieu de mémoire. Dire sa

L'Illusion comique, 1636. Retour à la comédie sept ans plus tard avec le Menteur ,1643-1644 et la Suite du Menteur 1644-1645). Mais aussi un spécialiste de la tragédie romaine et politique (1640-1652) : avec notamment Horace (1640), Cinna (1642), Polyeucte (1643), Nicomède (1651).Ensuite il abandonne et prend sa « retraite ». Puis retourne au théâtre (Œdipe 1659, Tite et Bérénice 1670 et Pulchérie 1672. Échec d’Agésilas 1666. Trois succès : Sertorius 1662, Sophonisbe 1663, Othon 1664). Il aura de plus