Polyeucte

annonce qu'elle a prit sa décision. Vers 32 : allons. Elle choisit l'infanticide : » triste ouvrage » elle impose le silence à sa sensibilité. Conclusion : Avec Médée, on es dans le premier Corneille avant les tragédies régulières ( Horace, Polyeucte). Goût de l’excès et de la démesure. Médée est plutôt monstrueuse et donc c'est la femme humilié qui décide de se venger. Aussi un monologue délibératif dans le Cid : dilemme de Rodrigue : venger son père ou donne priorité à son amour pour Chimène 

de plaintes alternées (d’où l’importance des Chœurs) La tragédie politique Corneille. Action complexe où le dessein politique est confronté au dessein amoureux. On observe une évolution au cours de son œuvre, du Cid à Polyeucte le destin du héros se confond avec celui de l’État Dégradation de cet idéal dès Cinna où la politique est corrompue. La servitude à l’État est héritée de la morale chevaleresque. Les héros (hommes ou femmes) n’hésitent pas entre leur honneur et leur

soupçonnons la prose d’être trop facile, nous lui reprochons sa trivialité. Ex : pourtant la finesse de la prose de Marivaux vaut bien certains vers de Corneille (Cf. anthologies de « vers malheureux ». « Et le désir s’accroît quant l’effet se recule » Polyeucte) 2) La quête de la vérité Il nous semble aussi que la vérité universelle de l’Homme ne puisse s’atteindre que par la tragédie. Sans doute cette idée vient-elle du fait que la tragédie se fonde sur le « fatum », le destin et que celui-ci est le

tard Le Menteur (1643). Mais à partir de 1637, il se tourne vers le genre tragique avec en (1637), une tragi- comédie qui fait grand bruit Le Cid. Suivront des tragédies aux sujets romains comme Horace (1640),Cinna ou la Clémence d'Auguste (1641), Polyeucte (1642), Rodogune (1644) ou encore Nicomède (1651). Le personnage que vous venez de présenter aurait-il pu porter cet élément ? Non, car Pierre Corneille était un homme, et que ce type de manche était portée exclusivement par des femmes.

plaisir, fût-ce d’un plaisir douloureux. Mais sans doute ici faut-il distinguer les “petits” désirs des “grands” : les fameux vers de Corneille « Vous me connaissez mal : la même ardeur me brûle Et le désir s’accroît quand l’effet se recule. » (Polyeucte, I, 1) ne s’appliquent vraisemblablement qu’aux désirs les plus intenses et les plus nobles ; un désir plus commun, s’il n’est pas rapidement satisfait, finira par disparaître ou par se porter sur un nouvel objet. Certes, tout désir est désir

n'était qu'un enthousiaste; son frère, Barthélemy Diaz, qui partit de Rome pour aller assassiner saintement son frère, et qui le tua en effet pour l'amour de Dieu, était un des plus abominables fanatiques que la superstition ait pu jamais former.    Polyeucte (4) qui va au temple, dans un jour de solennité, renverser et casser les statues et les ornements, est un fanatique moins horrible que Diaz, mais non moins sot. Les assassins du duc François de Guise, de Guillaume, prince d'Orange, du roi Henri III

Il est un dramaturge français. En 1626, il suit des études de droit. Mélite, écrite en 1629 fut sa première création et son succès, fit décider à Corneille à entreprendre une carrière théâtrale. Ses pièces les plus célèbres sont Le Cid, Cinna, Polyeucte et Horace. Marivaux : Marivaux est né à Paris le 4 Février 1688 et meurt le 12 Février 1763. Il est un écrivain français et est après Molière, Racine, Corneille et Musset le cinquième auteur le plus joué par la Comédie Française. Sa grande

Pauline a l’âme noble et parle à cœur ouvert Le bruit de votre mort n’est point ce qui vous perd Si le ciel en mon choix eût mis mon hyménée A vos seules vertus je me serais donnée Polyeucte Acte II scène 2 Corneille _Ce Dieu jaloux, ce Dieu victorieux; Frémissez, peuples de la terre; Ce Dieu jaloux, ce Dieu victorieux Est le seul qui commande aux

Les costumes, eux, sont fastueux... mais anachroniques. Ce qui importait, ce n'était pas de faire vrai, mais de faire « chic », de sorte que personne ne s'étonnait de voir Auguste porter un large chapeau avec deux rangs de plumes rouges ou que Polyeucte portât une perruque, un feutre et des gants. Une lourde réprobation pèse sur le métier d’acteur : les comédiens sont frappés d’excommunication. L'Église catholique (comme l'Église réformée, d'ailleurs), soutient que le théâtre contribue à la corruption

débat. Corneille, blessé par cette querelle, n’écrit plus jusqu’en 1640. La reconnaissance et les responsabilités : Dans les années 1640, Corneille se lance dans la tragédie, genre sérieux qui plaît au public. Il compose Horace, Cinna, Polyeucte, accueillis avec succès. Corneille jouit désormais d’une reconnaissance définitive. En 1641, à l’âge de 35 ans, il épouse Marie de Lampérière, avec laquelle il aura sept enfants. Cependant, la mort de Richelieu, puis celle de Louis XIII l’oblige