Ponge Et La Modernité

Hugo écrit à Baudelaire : « Que faites-vous quand vous écrivez ces vers saisissants ? Que faites-vous ? Vous marchez. Vous dotez le ciel de l’art d’on ne sait quel rayon macabre. Vous créez un frisson nouveau. » Le maître se montre sensible à la modernité des « vers saisissants » de l’élève ; ce « frisson nouveau » qu’ils permettent d’éprouver vient de leur caractère « horrible » (ce qui est « horrible » ne provoque-t-il pas également un « frisson » ?), ou plutôt de ce qu’ils autorisent « l’horrible

romantique 1978 Les grands maudits => Rimbaud, Verlaine Les grands obscurs => Lautréamont, Mallarmé Les poètes romantiques dont dépositaires de leurs désespoirs et de leurs chimères. Nerval et Lamartine ont engagé la Poésie dans la voie de la modernité, dans l’utopie du monde réel. Profil du poète romantique Il se reconnait parce qu’il dit « je ». *Il proclame l »éloge du moi. « Je n’imiterais plus personne, je n’exprimerais que moi-meme*, pour moi-même. Ce qu’il faut à l’artiste ou

simples, quotidiens, usuels. Il donne à ces matériaux une autre vie, et c’est cette autre vie qui fait la poésie de Daniel Tremblay.   Daniel est mort il y a plus de 20 ans et pourtant, son travail nous émeut toujours et est d’une très grande modernité. Il y a beaucoup de fraicheur dans son travail.   Vingt ans après sa disparition, quel regard on peut avoir sur son œuvre ?   Beaucoup de personnes ont regardé son travail et on constaté qu’il a eu beaucoup d’influence sur d’autres plasticiens

cou - C’était un bon copain Jeux de mots – Humour – Subversion du langage – Insolite – Dérision – Amour – Errance – Rêve Gracq - Au château d’Argol - Le Rivage des Syrtes - Un Balcon en forêt Autres : Prevert, Char, Supervielle, Reverdy, Ponge, Michaux, Queneaux, Ionesco, Leiris, Duchamp, Ernst, Mirò Belgique Cobra (Bxl) -> Dérision des œuvres établies -> Explorer ress. de l’esprit pr recréer la réalité -> se livrer à des recherches expérimentales - Nougé - Lecomte - Scutenaire

« tout mettre à nu » ? Tenant ensuite à distance cette accusation, et nous souvenant des enjeux du parcours associé, nous en viendrons à montrer que le recueil des Fleurs du mal ménage une effraction de la modernité, et que Baudelaire transfigure la réalité bien plus qu’il ne la dépeint, donné tout entier à un projet poétique singulier et sans doute révolutionnaire. I) Les Fleurs du mal : une poésie qui ne

ou au dessus du monde quotidien, un monde supérieur que la poésie peut faire entrevoir grâce aux correspondances. Correspondance verticale : les dieux/les hommes Correspondance horizontale : les sens * La modernité Dans le peintre de la vie moderne, Baudelaire définit la modernité. Zola et le Naturalisme : Le mouvement naturaliste est comme une radicalisation du mouvement réaliste. Emile Zola est le principal animateur de ce courant. « Le naturalisme n’est qu’une méthode ou moins encore

(Eloges, 1911 – Anabase, 1924, avec une œuvre prolongée dans la durée par exemple Amers en 1957) ou Pierre Reverdy (Plupart du temps, 1945, regroupement des poèmes de 1915-1922) qui explorent « l'Esprit nouveau » en recherchant la présence de la modernité et du quotidien (la rue, le voyage, la technique) et l'éclatement de la forme (disparition de la rime, de la ponctuation, du vers métré et audaces stylistiques exploitant l'expressivité des images, les ressources du rythme et des sonorités…). Ils

vers. B)      Le surréalisme 1-      Guillaume apollinaire et « l’esprit nouveau » Il illustre l’avènement de la modernité poétique qu’il appelle « l’esprit nouveau ». Il invente toute sortes de formes (jeu sur le sonnet, invention du poème-conversation, calligramme,…) Il cherche en plus d’innover à surprendre le lecteur. Il se situe à la frontière entre la tradition et la modernité ce qui fait la richesse de son inspiration. 2-      Le surréalisme ·         Ce mouvement est lié au contexte historique

I – Spleen (« Quand le ciel bas et lourd ») de BaudelaireIntro :· Baudelaire (1821-1867) : poète de la modernité, se situe au carrefour de toutes les influences du 19s (romantisme, symbolisme, parnassien)· Spleen : 1857, poème, extrait du recueil Les Fleurs du Mal (la plus grande œuvre de sa vie, et aussi la plus connue), section Spleen et Idéal, dernier des 4 Spleen, poème angoissant et mélancolique, parle d’une des périodes la plus sombre de la vie du poète (dépression), associe la beauté de son

(Éloges, 1911 – Anabase, 1924, avec une œuvre prolongée dans la durée par exemple Amers en 1957) ou Pierre Reverdy (Plupart du temps, 1945, regroupement des poèmes de 1915-1922) qui explorent « l’Esprit nouveau » en recherchant la présence de la modernité et du quotidien (la rue, le voyage, la technique) et l’éclatement de la forme (disparition de la rime, de la ponctuation, du vers métré et audaces stylistiques exploitant l’expressivité des images, les ressources du rythme et des sonorités...). Ils