Ponge Métamorphose Le Réel

qualités, « un esprit subtil et vigoureux » amoureux de « science et d’honneur ». La comparaison avec les autres humains est à son avantage : tandis que les autres poursuivent des biens dénués de réelle valeur, il est pour sa part en quête d’un bien supérieur, « fureur d’esprit », et dispose d’un réel talent, « l’art de bien coucher [sa] verve par écrit ». Le poète est assimilé à un prophète, un initié aux secrets divins. Son art l’élève au-dessus de la condition humaine et fait de lui l’égal

lui : les animots que donc il suit. Tous ces animaux sont des animaux fabulés, s’insurge le nouvel humaniste, ce sont des bêtes littéraires ou philosophiques que Derrida est allé chercher chez Kant, Freud, Nietzsche, Kafka, Ponge, Bachelard, Valéry, Lawrence, etc. Même le plus réel, le plus autobiographique d’entre eux, ce chat ou, plus exactement, cette chatte, est un animal fabulé. Car Derrida lui fait subir toutes les opérations qu’il reproche à Lévinas à propos du chien Bobby, le « dernier kantien

appelle classicisme –Voltaire fera du « goût » la notion centrale de son système esthétique. Le tableau qu’il propose fait surtout apparaître des « poètes » et des « orateurs ». Leur autorité est alors en pleine constitution, ce qui témoigne de la métamorphose décisive de la notion de « littérature » qui s’est opérée entre la fin du XVIIe et le seuil des Lumières. Le mot « littérature » passe alors d’une origine humaniste et néo-latine, la res literaria, à la conception plus étroite d’un champ spécifique

raisons... Pour bien traiter cette question, mettez-vous à la place du romancier : comment peut-il parvenir à transformer ses personnages en « êtres extraordinaires » ? N’oubliez pas, cependant, que le lecteur a lui aussi un rôle à jouer dans ces métamorphoses... ® Mobiliser ses connaissances Le registre merveilleux Certains personnages merveilleux pourront s’avérer précieux pour illustrer votre réflexion. Attention, toutefois, à ne pas confondre le registre merveilleux et le registre fantastique

analytiques :                                                                                      O        Baudelaire « A une passante » O        A Rimbaud « Ma Bohème» manuel p 85 O        Verlaine « Mon rêve familier » O        Apollinaire « Mai» O        Ponge «  Le pain » manuel p 102 O        E Verhaeren « Les usines »   Composition : à rendre pour le mercredi 16 février entraînement à la  dissertation ex n°8 page 132 :(rédigez intro et une partie puis la conclusion)   CITATIONS à rechercher …..  

D’UNE NUIT. LE RETOUR DE L’ENFANT ------------------------------- LA BELLE ET LA BÊTE ET AUTRES CONTES ------------------------------- (La Belle et la Bête. Courbasset, petit corbeau. L’Homme-poulain. Le Loup blanc) Quatre contes de métamorphose parmi lesquels la célèbre histoire – racontée par Mme Leprince de Beaumont – de la jeune fille offerte à un monstre qui se transforme en prince charmant. Édition d’Anne Bervas-Leroux. Texte intégral / Collège 9782081266360 2,70 € • 126 pages

en utilisant un matériau, le langage, qui a déjà pour fonction de communiquer. Définie comme un système second et parasite du langage, elle ne peut renvoyer qu'au langage et non au réel. B montre ainsi la spécificité de la litté par rapport aux autres arts: en raison de l'arbitraire du signe, la litté n'imite pas le réel, contrairement à la peinture figurative. Mais inversement, alors qu'un tableau apparaît au premier abord comme art et artifice, la littérature ne se distingue pas toujours de l'usage

projections imaginaires, représentatives, parfois modélisées rationnellement, du désir1. Il faut donc opérer le patient deux fois : la première fois pour rétablir le désir dans ses droits et sa prééminence, en vidant la fin de tout pouvoir ontologique réel, la seconde en distinguant, puisque leurs objets « diffèrent du tout au tout », les diverses méthodologies de la recherche de l’origine et des fins que la volonté de puissance se donne. Évidemment, quand on s’interrogeait jadis sur la raison d’être

mort). On donne parfois au troisième livre le titre Elégies romaines (un grand poète va reprendre ce titre : Goethe). Un critique allemand a dit que Properce était le plus grand élégiaque romain. Sa parole est d’une sincérité et d’une authenticité réelles, un mélange de sensualité et de tendresse qui annonce André Chénier (qui est de culture latine autant que grecque). Properce fera aussi des élégies adressées à des amis, tout comme Chénier. Enfin, le quatrième grand élégiaque romain, c’est Ovide

esthétique de l’irrégularité, du mouvement et de l’ostentation. Au XVIIème, en littérature, il est centré autour de quelques principes communs : goût de la sensualité, des extrêmes, de l’ornementation, du langage à effets, des thèmes de l’illusion, des métamorphoses du monde et de la mort. Les genres littéraires dominants sont la poésie et le théâtre. Écrivains représentatifs : Sponde Stances sur la mort (poésie lyrique), D’Aubigné Les Tragiques (poésie épique et engagée, texte qui parle des massacres de la