Ponge Métamorphose Le Réel

transmutation de la boue d’un réel fort prosaïque en un or poétique ? Nous verrons tout d’abord quels sont les différentes réalités triviales et monstrueuses que recoupe le terme de « boue », puis nous montrerons comment le poète transfigure en or poétique cette vile réalité et enfin quels sont les enjeux esthétiques d’une telle conception de la poésie. Développement1re partie : Baudelaire, poète de la boue (c’est-à-dire du réel le plus trivial, qu’il décrit

non III. mais III. Les mouvements littéraires : * Baroque : Le baroque : (1610-1660) Style orné, extravaguant, sans règles, goût pour le bizarre. Le monde n’est pas figé il y a un goût pour ce qui change, importance de l’illusion, la métamorphose. Le monde est parfois présenté en désordre, importance du chaos. Thèmes : l’instabilité, l’apparence, l’illusion, les motifs de l’eau (la fumée , le miroir et les bulles) et le mouvement, l'aspect éphémère de la vie (vanités, càd catégorie de

ampleur et solennité. En 1948, F. Ponge publie un ouvrage intitulé Proêmes : c’est un vieux mot qui désignait l’exorde, un prélude joué à la cithare pour commencer un récital ou le poème en l’honneur des dieux pour introduire à la solennité des fêtes ; mais comment ne pas entendre dans « proême » l’annonce d’une curieux métissage entre de la prose et du poème ? 4. Un poème peut être long ou bref Le glissement d’une taille à l’autre correspond aux métamorphoses de l’idée même de poésie, qui varie

« Le Vin des chiffonniers » Baudelaire, Les Fleurs du mal Explication linéaire ( oral des EAF Situation du texte - Présentation succincte de l’auteur et de l’œuvre ( amorce - Présentation du texte : Ce poème intitulé « Le vin des chiffonniers » (poème CV dans l’édition de 1861) est le deuxième d'une courte section des Fleurs du Mal intitulée « Le

plaisir ludique : utilité et plaisir => ce sont les 2 faces de la poésie. Elle est avant tout un jeu. Elle est bien plus pour d’autres, Hugo se fait « mage romantique », guide et « sauveur de l’humanité ». Il insiste sur le pouvoirs des mots dans la métamorphose du monde. Chapitre 3 Inspiration et travail 1) Inspiration comme don des dieux - Rôle des muses. (cf. Les grands poèmes d’Homère qui commencent par une invocation aux inspiratrices.) Platon propose dans Ion une théorie de l’inspiration

paroles de Verlaine ou les Calligrammes d’Apollinaire ; – pour la Séquence 4 enfin : le choix est très vaste. En cohérence avec les textes du manuel, on pourrait donner la préférence à Éloges ou Vents de Saint-John Perse, au Parti pris des choses de Ponge ou, en Première L, à un recueil de Char ou de Michaux. 2. Le travail en séquences Comment organiser, dans le respect de ce programme et en disposant de la matière anthologique du manuel, le travail en séquences ? Dans les recommandations qui suivent

une des caractéristiques de la poésie contemporaine de s'intéresser aux choses de peu, d'autre part parce que, à travers ces objets banals, on voyait mieux se dessiner le parti pris des auteurs. On pourra donc s'étonner à bon droit de l'absence de Ponge dans ce groupement. S’il est absent ici c’est à la fois parce que certains de ses textes fort connus sont souvent étudiés (cf. l’article de J.-L.Picard dans le nº 40) et figurent dans maint recueil et parce que d’autres articles y font plus ou moins

... 233 1. INTRODUCTION AU PORTRAIT Depuis la naissance du cinéma, et même avant lui par la peinture, la photo graphie où l’écriture, le portrait s’est imposé comme un sujet à part entière. Il livre une représentation d’un être d’après un modèle réel par un artiste qui cherche à en reproduire ou à en interpréter les traits et expressions caracté- ristiques. Il peut avoir une fonction funéraire, comme les portaits du Fayoum, une fonction de mémoire, et même une fonction politique. Le visage et

laquelle il rédige le roman. Dix ans avant Espèce d’Espace et Tentative d'épuisement d'un lieu parisien, le romancier s’initie ainsi à l’écriture par la description. Chez Perec, elle n’a pas pour vocation de représenter le plus fidèlement possible le réel, mais doit en proposer une image à déchiffrer. La description ne se fait en effet que par métonymie, connotation, par une sélection de quelques objets du quotidien qui ont une portée symbolique : l’infra-ordinaire. Influencé par sa lecture de Mythologies

d'emprisonner la réalité entre la représentation picturale et une quelconque « traduction » poétique. Le rapport au monde proposé par les deux artistes, rapport qu'on ne pourra détacher de l'aventure surréaliste, joint la vision à la vue, l'imagination au réel, l'aura au détail. Dans cet hymne à la voyance qu'est le recueil, l'architecture, l'organisation et le dialogue entre les pages ne sont pas laissés au hasard : ils orchestrent une véritable partition chargée d'entraîner le lecteur sur la voie de l'inspiration