Populationnistes

chez Malthus. La réponse est simple et multiple. 1 - L'idée de l'extinction, selon Malthus, n'est pas, comme elle l'est pour Lyell, relative à l'extinction d'un type spécifique mais à celle d'une large masse d'individus ---> Raisonnement populationniste et non essentialiste . 2 - Aux deux niveaux où la "concurrence" était censée s'exercer, à savoir : a) entre les conditions de vie et l'espèce considérée b) entre les diverses espèces occupant un même site géographique, on

que réciproquement l'abondance en hommes et en argent, fin pour l'Etat, est le moyen qui permet de développer l'industrie et le commerce, c'est-à-dire le moyen qui permet aux marchands d'atteindre leur propre fin " 48. Les mercantilistes sont populationnistes, c'est-à-dire favorables à l'augmentation de la population dans un pays. L’abondance de la main-d'œuvre favorise le développement de l'industrie et du commerce, notamment des exportations. Par conséquent les industriels et les marchands s'enrichissent

calculs économiques d'individus rationnels mais des liens historiquement tissés entre métropoles et semi-colonies. Théorie de l'optimum de population L'idée d'optimum de population cherche à réconcilier la théorie malthusienne et le courant populationniste. Du point de vue économique, le critère de l'optimum de peuplement est la réalisation du produit (ou du revenu) maximum par habitant. Certains éléments définissent le niveau optimal de la population : état des techniques, volume des ressources

des règles plus ou moins contraignantes sur les produits, pour limiter les importations et favoriser les exportations. On va donc avoir recours à des mesures protectionnistes. L’abondance des hommes est souhaitée. Les Mercantilistes sont populationnistes i.e. favorables au développement de leur population. En effet, puisque la population : ← Fournit du facteur travail pour la production. ← Constitue un élément de débouché pour les produits en tant que consommateur. L’enrichissement des

bras disponible pour un pays. La force d'un pays repose sur sa main-d’œuvre. Jean Bodin : « Il n'est de richesse de force que d'hommes ». Ce travail doit être abondant et bon marché. Et pour cela, il faut que la population augmente. (approche populationniste). Ils sont favorables à ce que fasse travailler les hommes comme les femmes et les enfants. La richesse est monétaire (mercantiliste espagnol), le bullionisme ou le chryshédonisme repose sur une obsession accumuler les métaux précieux et les

de rétraction : « Les péripéties de l’histoire font de la montagne éthiopienne et de ses différents étages, tour à tour, un bastion obsidional ou une base d’action impérialiste »  Durand ,Lévy ,Retaillé (page 397). Cet État a eu des ambitions populationniste, mais la faiblesse des techniques agricoles (peu ou pas d’irrigation), a rendu cet empire fragile, débouchant sur des replis territoriaux, des abandons de terres marginales, etc . Le noyau montagnard de cet été a entretenu de tous temps des relations

- J.Bodin) donc la croissance (relation 1), la population résulte également de la richesse créée (relation 2) CPGE 2 – Jaunet Philippe – septembre 2008 8 La priorité que l’on donne à cette interaction continue aujourd’hui d’opposer populationnistes et malthusiens. - Pour Malthus, l’accroissement excessif de la population peut avoir un impact négatif sur la croissance à terme, car il se heurte aux rendements décroissants (les nouvelles terres sont généralement moins fertiles) et doit être

matières premières nécessaires à l'industrie nationale. Contrôle du fret maritime international. Ouverture de débouchés à la production nationale, éventuellement par les armes. b. Abondance de travail souhaitable. Les mercantilistes sont populationnistes « Il n'est de richesses que d'hommes » Jean Bodin : ce n'est pas un propos humaniste. Aucune philanthropie : si la population augmente, le nombre de travailleurs augmente, le coût de production baisse et par conséquent le profit augmente. Augmentation

monopole (compagnie des Indes). La volonté d'exporter des produits manufacturés implique de les rendre compétitifs et donc de baisser les coûts de production. Cela implique un bas coût de la main d'œuvre. Pour cela il faut mener une politique « populationniste » (abondance de main d'œuvre) et baisser le prix des denrées alimentaires (salaire de reporoduction). Cette politique n'assura pas un véritable essor économique et le physiocrates s'élèveront contre ces règlementations. On revient à la méthode

et 53 habitants/km2), (23 millions et 62 habitants/km2), l’Angleterre (16 millions et 64 habitants/km2) ou même plus modestement l’Italie (15 millions et 50 habitants/km2). Cette comparaison nous éclaire d’autant mieux sur les préoccupations populationnistes de la majorité des économistes du XVIIIe, qui rêvent tous d’une population plus nombreuse pour la péninsule. 1.2. Une nouvelle donne Cependant, les disparités régionales et locales sont importantes. D’abord, on constate que la population de la