Port-Royal des Champs

Port-Royal-des-Champs : un jardin de solitude riche en histoire : “Sainte demeure du silence, lieux pleins de charmes et d’attraits.” Caché au cœur de la vallée de Chevreuse, dans le bassin parisien, le monastère de Port-Royal-des-Champs est, dès ses origines cisterciennes au XIIIe siècle, un endroit privilégié, où le chrétien est à même d’œuvrer pour son salut sans être attiré par le monde extérieur. Son emplacement dans un lieu marécageux correspond en effet à l'idéal de vie recluse

pas qui Dieu a choisi. II/ Le développement du jansénisme A) Port-Royal Etrangement, cette doctrine sévère connait un succès rapide. L'abbaye féminine de Port-Royal-des-Champs, dans la vallée de Chevreuse, réformée par la mère Angélique Arnaud qui y rétablit une règle sévère, devient le cœur du jansénisme. En 1625, les religieuses se transfèrent à Port-Royal de Paris. En 1648, Angélique Arnauld s'installe à Port-Royal-des-Champs et les deux monastères ne forment plus qu'un. La diffusion du jansénisme

PORT-ROYAL DES CHAMPS 1204-1713 Fondée en 1204, l'abbaye de Port-Royal des Champs devient dès le début du XVIIe siècle un haut lieu de la réforme catholique sous l'impulsion de la fameuse Mère Angélique, qui y rétablit l'observance stricte de la règle de saint Benoît. Transférée à Paris en 1625, la communauté passe sous la juridiction de l'archevêque de Paris et devient, en 1647, Port-Royal du Saint-Sacrement. ! Vers 1635, l'abbé de Saint-Cyran devient le directeur spirituel du monastère, favorise

politique. Le lieu le plus emblématique des jansénistes est Port-Royal-des-Champs. Cette ancienne abbaye cistercienne devient un lieu capital de la réforme catholique, jusqu’à devenir l’emblème de la contestation politique et religieuse de l’absolutisme royal. Cet endroit convient parfaitement aux jansénistes puisqu’il est reculé (dans la vallée de la Chevreuse, au Sud-ouest de Paris). Ce monastère isolé contraste avec celui de Port-Royal-de-Paris, beaucoup plus fréquenté et représentatif de l’Eglise

Jansénistes: En 1640, années de révolution intellectuelle, Augustinus Jansénius fonde le Jansénisme Les Jansénistes s’installent à Port-Royal Ils ont une représentation du monde qui met au centre la rédemption : l’homme est sauvé du péché originel par la grâce de Dieu Idéologie principale : fidélité au dogme catholique ils appliquent un règlement sévère ils contestent le pouvoir royal, ils ne s’entendant ni avec le roi ni avec le pape les Jansénistes restent importants jusqu’à la révolution française, se

pouvoir royal. Mais ce n'est que lorsque Louis XIV prit personnellement en main les affaires du royaume que la persécution se développa, entre 1664 et 1669, à l'occasion de la signature du Formulaire (condamnation de l'Augustinus qui avait été résumé en "Cinq Propositions"). Les religieuses qui refusèrent de le signer furent parquées, privées de messe et de sacrements, à Port-Royal des Champs. La seconde persécution, commencée dès 1679, aboutit à la suppression cette abbaye de Port-Royal des Champs

politique . Le lieu le plus emblèmatique des jansénisme est Port-Royal-des-Champs . Cette ancienne abbaye cistercienne devient un lieu capital de la réforme catholique , jusqu'à devenir l'emblème de la contestation politique et religieuse de l'absolutisme royal. Cet endroit convient parfaitement aux jansénistes puisqu'il est reculé (dans la vallée de la Chevreuse , au Sud-ouest de Paris ) . Ce monastère isolé contraste avec celui de Port-Royal-de-Paris , beaucoup plus fréquenté et représentatif de l'Eglise

Le jansénisme Le jansénisme est un courant religieux puis politique, qui se développe aux 17ème et 18ème siècles, en réaction à l’Eglise catholique et à l’absolutisme royal. Le jansénisme a conquis la France, la Belgique, l’Italie et l’Allemagne. Ce mouvement doit son nom à l’évêque d’Ypres, Cornelius Jansen (1585-1638), qui est l’auteur du texte l’Augustine publié en 1640. Le jansénisme prend son essor sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV. I) Les origines Le jansénisme est né

: Au monastère de Port-Royal des Champs, où sa tante est abbesse ; dans un collège également janséniste à partir de 1649 ; et aux Granges à partir de 1655, où l’on donne le même enseignement qu’à Port-Royal. Il y apprend le grec et le droit. Il entre au collège d’Harcourt de Paris en 1658 pour y faire sa philosophie, cet établissement est bien sûr dirigé par des jansénistes. Sa famille le destine à entrer dans les ordres mais il commence à s’émanciper de la tutelle de Port-Royal, et songe à devenir

paternels et semble être entré très tôt aux "Petites Écoles" de Port-Royal. À 18 ans, Racine est donc orphelin et dépourvu de biens (mais non pas pauvre, contrairement à la légende, car il est toujours soutenu par son riche tuteur), mais possède à la fois un très vaste savoir (il connaît, outre le latin et le grec, l'italien et l'espagnol) et les plus grandes qualités de "civilité" (un des points forts de l'enseignement à Port-Royal). Il peut en outre s'appuyer sur le réseau de relations des jansénistes