Porte de Pantin

savoir qui il est, par de nouvelles questions : « Est-ce que je le sais ? » (p 45), « Suis-je cela ? Ou cela ? Ou cela ? » (p 45, en enlevant plusieurs masques). Les masquent sont représentatifs du théâtre de Guignol et placent le comédien au rang de pantin. Cette confusion de l’identité due à l’illusion du déguisement perd le personnage : lorsque Valerio déclare : « En vérité j’ai peur, car je pourrais ainsi m’éplucher, m’effeuiller tout entier » (p 45), cela met en valeur l’assimilation de l’identité

déterminant : è Article (indéfinis, définis, partitifs (= « un peu de… »)) Déterminant démonstratif Déterminant possessif Déterminant indéfini (quantité + ou – précise) Déterminant interrogatif (la question porte sur le nom) Déterminant exclamatif (l’exclamation porte sur le nom) Déterminant relatif (intro nom cité précédemment) Le déterminant cardinal (renseigne sur le nombre) un, une, des / le, la, l’, les / du, de la, de l’, des Cet, ce, cette, ces Ma

désarticulés. L’homme de droite est de profil. Complètement amputé, son nez dissimulé sous un cache, sa mâchoire remplacé par une prothèse en métal sur laquelle il y a un portrait de Otto Dix. Il a une prothèse en bois à la place de son bras droit, il porte un uniforme avec une médaille que l’on appel la croix de fer qui signifie que c’est un soldat courageux. L’homme de gauche et représenté aussi de profil, il n’a plus de bras droit ni de bras gauche mais une prothèse en bois et placé a la place de son

Déstructuration du langage qui montre l'absurdité de l'homme III Une réflexion sur l'homme et la société Personnages sans identité : jamais de nom « chérie », « votre femme », « mon mari » comme des pantins, des fantoches. Raisonnement par l'absurde «  l'expérience nous apprend que lorsqu'on entend sonner à la porte, c'est qu'il n'y a jamais personne. » qui aboutit à un débat stérile et provoque une vive polémique Une scène sans intrigue ni logique véritable. Une mécanique interrompue par l'arrivée du capitaine

l’exhibition tout d’abord par les anciens combattants de leurs propres mutilations, dans le fait qu’ils trouvent dans leurs blessures une fierté, une forme de valorisation voire d'héroïsme. Le joueur de droite porte d’ailleurs sa Croix de Fer. Les corps ressemblent à des marionnettes, à des pantins mécaniques, il ne s’agit plus que de reliquats de corps, conséquence de la folie guerrière. Le jeu de cartes cimente la sociabilité des anciens combattants en Allemagne. Le Skat rassemble trois joueurs, telle

qu'attendre la fin de leur vie, cette fin de partie, tout en craignant et bannissant toute forme de vie nouvelle. Ils remplissent le vide par des paroles et des conflits absurdes, pour empêcher le silence de venir envahir l'espace et le temps. Cette pièce porte le désespoir en elle et propose une réflexion tragique sur la vie. Il y a évidemment des éléments comiques, comme dans toutes les pièces de l'auteur, mais le rire chez Beckett n'est jamais franc, il reste dans la gorge et peine à en sortir. Ce comique

une machinerie anonyme, démoniaque, systématique, aveugle. Je vais braver l’homme. Mon semblable. Un singe. Œil pour œil, dent pour dent. A nous deux maintenant. A coups de poing, à coups de couteau. Sans merci. Je saute sur mon antagoniste. Je lui porte un coup terrible. La tête est presque décollée. J’ai tué le Boche. J’étais plus vif et plus rapide que lui. Plus direct. J’ai frappé le premier. J’ai le sens de la réalité, moi, poète. J’ai agi. J’ai tué. Comme celui qui veut vivre. Blaise Cendrars

simple récompense qui leur fera oublier les années passées sur leur champ de bataille. Otto Dix choisit alors de montrer les soldats comme des pantins ridicules. Dans "Les joueurs de cartes", le décalage entre la banalité de la situation (le jeu) et l’aspect monstrueux des joueurs est frappant (un joueur tient la carte avec son pied). Le fait qu’un autre porte fièrement la croix de fer à sa veste est sans doute une critique du peintre à l’égard d’un nationalisme excessif. Otto Dix dénonce en effet ce

très sombre, il est très difficile d’identifier avec précision le lieu où Otto DIX nous place. Les chaises nous permettent néanmoins de dire que nous sommes dans un bistro. L’arrière plan est noir et un rideau et des joueurs représentés comme des pantins ridicules. L’homme à gauche : Il n’a plus de bras : le gauche est une prothèse en bois tandis que le droit est absent (manche vide). Pour jouer, il se sert du seul pied qu’il lui reste. Cette manière de jouer aux cartes nous donne l’image d’un

Lorenzaccio : la portée critique de la pièce Objectifs : - Comprendre, à travers l’affrontement entre le héros romantique et le monde qui l’entoure, les valeurs exprimées par Musset dans ce drame.- Mesurer les enjeux et la portée d’une action politique.- Faire le lien entre la Florence du 16e siècle et la France du 19e siècle. 1. Une cité dégradée : Florence La ville de Florence se présente comme ambivalente, prise entre son passé mythique et l’image dégradée que Musset donne à voir. Elle fait