Portrait De Julien Sorel

vivants, sympathiques pour le lecteur. Ils ne s’occupent que de leur travail. Le narrateur les appelle « nos concitoyens », un terme très neutre. Leur vie est centrée sur le travail, leurs loisirs ne passent que le week-end. L’auteur fait donc un portrait assez négatif, stéréotypé, où la fantaisie n’a pas de place, des gens en parfait accord avec la ville. Ils ne sont pas préparés à vivre de « curieux évènements ». 3) Le narrateur et son projet Il apparait dans le texte sous la forme du pronom

Barberis-Gervais Tribune libre de Vigile mardi 30 novembre 2010 434 visites 10 messages Sur Historia, deux émissions d’un heure chacune sur Robert Bourassa. Je retiens deux segments que je veux commenter et rapprocher qui nous éloignent du portrait hagiographique tracé par Charles Denis, ancien attaché de presse du chef libéral. Un commentaire mérite d’être retenu par son originalité et par sa pertinence. Jean-François Lisée accuse Robert Bourassa d’avoir détourné la vie démocratique du

facilement au lecteur de les prendre pour modèle et s’identifier à eux. Les héros méprisables ou ordinaires ne sont pas pour autant dénués d’intérêt. Le besoin d’ascension sociale dont fait preuve Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir ou la fascination du héros du Portrait de Dorian Gray pour la beauté et la jeunesse éternelle constituent somme toute des travers communs et compréhensibles de tous. Illustrant à merveille l’imperfection de la nature humaine

et dans les romans (Richardson, écrivain anglais). La sensibilité est conçue comme une expansion de l´individu, et à la fois, comme une souffrance. Une conséquence de cette sensibilité sont les larmes, les personnages pleurent dans les œuvres : Julien Sorel (Le rouge et le noir) # Le sentiment de la nature sera reflété dans les œuvres à travers les paysages. Il y a aussi des saisons privilégiées : l´automne, qui permet de refléter la mélancolie. # La nostalgie qu´implique un sentiment de perte

un point commun : s'éloigner des excès romantiques. Des constantes sont à noter : un style efficace, un vocabulaire précis et documenté, des descriptions qui reposent sur des recherches souvent scientifiques et savantes, une intrigue sobre, des portraits de personnages qui représentent des « types ». Balzac et Stendhal se sont attachés à la poésie du quotidien. Si l'imaginaire est décrié, la recherche du Beau n'est pas oubliée. Le roman réaliste a une vertu pédagogique : le narrateur utilise la troisième

rapport au destin. La seconde génération romantique (Balzac, Hugo) propose des personnages héroïques tranchant avec la médiocrité bourgeoise. Ils choisissent de vivre à travers les mythes de la démesure : Napoléon, Faust… ➞ Ex : Stendhal donne à Julien Sorel la force de la révolte. ➞ Ex : Dans Les Misérables (1862), la misère de Jean Valjean ou de Cosette est une traversée de la nuit, une descente aux Enfers suivies d’une rédemption. Cette vision singulière du monde, en rupture avec l’idéologie bourgeoise

sculptures en trompe l’œil mais aussi à des effets de perspective … Tous ces éléments démontrent que cette œuvre du Moyen age s'inscrit dans un courant esthétique baroque. Œuvres des temps modernes La Joconde La Joconde, ou portrait de Mona Lisa, est un tableau de Léonard de Vinci qu'il réalise entre 1503 et 1519. Ce tableau très célèbre représente le buste d'une femme, probablement celui de l'épouse de Francesco del Giocondo, Florentine Lisa Gherardini . C'est une peinture

d’un Normand un peu avare (Cf. La Ficelle de Maupassant), d’une jeune femme qui découvre la vie (La Femme de trente ans, Une vie, Madame Bovary…). Grande précision dans la psychologie du personnage. Cf. le portrait de Balzac de la Vieille fille ou de Grandet. Cf. les portraits de Julien Sorel (> vu par Mme de Rênal, le narrateur, Mathilde…).   III- Lorsque le lecture de roman fait réfléchir             A- Le roman témoin de l’époque • Lorsque le roman raconte toute l’histoire d’une famille… =>

retrouvé sa lucidité. Biographie des Frères Goncourt : Edmond (1822-1896) et Jules (1830-1870) de Goncourt offrent un cas exceptionnel de communion totale dans la création littéraire. Ils commencent par écrire des études sur le XVIIIe siècle : Portrait intime du XVIIIe siècle (1857), L’Art Français du XVIIIe siècle (1859)… Toutes ces études qui font revivre la société, les mœurs, le mobilier, l’art, reposent sue une vaste et minutieuse documentation. A partir de 1860 les deux frères appliquent

roman qui place alors le héros face à l’histoire, à la société qui exclut, voire écrase l’individu. Le roman d’apprentissage met en scène des jeunes gens qui cherchent à se faire une place dans la société de leur époque, en pleine mutation (Julien Sorel dans le Rouge et Le Noir, Rastignac dans Le père Goriot.) Milieu 19ème, apparaît le courant réaliste : mettre en scène la société du 19ème et les différents types d’individus qui la composent. Etre romancier, c’est être « docteur en sciences