Portrait De Julien Sorel

tellement son comportement est étrange. L’étrangeté freine ici le processus d’identification. B - L’incompréhension : Le personnage principal peut être énigmatique, car les motivations qui le font agir ne sont pas toujours claires. C’est le cas de Julien Sorel, héros du Rouge et le noir de Stendhal, dont le lecteur a souvent du mal à comprendre les motivations, les choix. C – le personnage « déconstruit » Dans la seconde moitié du 20e siècle, avec le nouveau roman, on assiste à une déconstruction du

l'on mesure le degré de vraisemblance et d'authenticité qu'il faut lui accorder. La caractérisation du personnage peut être explicite (le narrateur indique les marques de l'état-civil qui fixent les distinctions sexuelles et sociales, il brosse les portraits ou analyse les ressorts psychologiques qui dépeignent un caractère), mais elle est plus souvent implicite : les connotations attachées aux noms mêmes, les combinaisons narratives, les discours et les relations sociales complètent indirectement notre

titres qui portent le nom d'un personnage : La Princesse de Clèves, Le Cid, Phèdre, Nana, Aurélien. Souvent même l'auteur mettra l'accent sur l'une des composantes du caractère du héros, sur une passion le plus souvent : ainsi l'ambition chez Julien Sorel ou Rastignac, le goût du romanesque chez Madame Bovary... On arrive ainsi parfois à la création de « types » littéraires : Harpagon et le père Grandet, Dom Juan, le père Goriot, etc. Là encore bien des titres sont significatifs, qui insistent sur

catalogués comme tels les auteurs qui intitulent leurs œuvres Pensées (Pascal, Marc Aurèle), Entretiens (Épictète), Maximes (La Rochefoucauld, Chamfort, Vauvenargues), Réflexions, Caractères (Théophraste, La Bruyère), Essais (Montaigne), Sentences, Portraits. Garantir les valeurs morales Les moralistes, depuis toujours, apparaissent comme les législateurs des attitudes et des conduites humaines ; ils énoncent des normes destinées à préserver de la dégradation, voire de l'anéantissement, les valeurs

Texte 1 : Jacques le Fataliste et son maître(1796), histoire de Mme de La Pommeraye et du chevalier des Arcis Introduction  : Denis Diderot (1713/1784) auteur du siècle des Lumières. C’est un philosophe : un des directeurs de l’Encyclopédie (1751/1772). Il est aussi auteur de pièces de théâtre. Il invente un nouveau genre, le « drame bourgeois ». Il était aussi critique d’art : Salons. Enfin il a écrit des romans parus après sa mort : Le neveu de Rameau et Jacques

différentes phases de sa vie que Chateaubriand décrit, c’est l’Histoire qui est le contexte de sa narration. Le récit est composé de tableaux successifs: Les Etats-Unis et son avenir, la Révolution française, le Consulat. On y trouve également des portraits exhaustifs : Napoléon (qui occupe la moitié de la troisième partie), Thiers, Talleyrand. Chateaubriand est ainsi le premier écrivain à tenter de rendre compte du devenir historique : "Si je compare deux globes terrestres, l’un du commencement, l’autre

bonheur au siècle des Lumières Séquence 2 : La dénonciation des injustices dans le conte voltairien (Zadig et Candide) Texte n°1 : La Guerre (Candide) Texte n°2 : L’autodafé (Candide) Texte n°3 : Le Nègre de Surinam (Candide) Texte n°4 : Le portrait du philosophe (Zadig) 4ème Objet d’étude : La poésie Deux poètes entre tradition et modernité : Charles BAUDELAIRE et Guillaume APOLLINAIRE Texte n°1 : L’albatros (BAUDELAIRE) Texte n°2 : A une passante (BAUDELAIRE) Texte n°3 : Zone

peut même dire que ce sont des personnages hors du commun, de par leur caractéristiques physiques, morales ou bien de par leurs aventures. Tout d’abord, certains personnages de romans sont présentés comme des héros parfaits, on pense notamment au portrait de Michel Strogoff, qui présente un homme totalement idéalisé tant sur le point physique, grand, à carrure importante, « chevelure abondante bouclée» (le terme chevelure met en avant le bel aspect des cheveux),que sur le point morale, courageux,

formation, particulièrement développé au xixe siècle, se trouve le roman picaresque à la mode au xviiie siècle : Lesage dans son Histoire de GilBlas de Santillane, raconte ainsi comment son héros parviendra à un idéal de sagesse et de mesure. b. Si Julien Sorel, héros du Rouge et Le Noir, est déçu dans ses désirs d’ascension sociale, il mourra en accord avec lui-même et ses véritables sentiments. c. Au contraire, Georges Duroy bel ami réussit par son cynisme à accomplir son parcours d’arriviste. 3

que Frédéric éprouve une frustration de ne pas vivre à Paris, désigné ici par une périphrase banale mais valorisante « la capitale » => le héros rappelle les personnages romantiques (Rastignac dans Le Père Goriot, Rubempré dans Illusions Perdues, Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir) rêvant de quitter leur province pour Paris. - Enfin, l’expression « la route la plus longue » achève de peindre Frédéric comme un spectateur (cf. épilogue où il dit à son ami Deslauriers que ses projets ont échoué par