Portrait De Rimbaud

Charles de Siray; compromis pour avoir pendant la Commune donné asile à des amis, il se réfugia à Londres, puis en Belgique; revenu à Paris, il fit la connaissance d’Arthur Rimbaud qui exerça sur lui une grande influence : les deux poètes allèrent ensemble à Londres (1872), puis à Bruxelles; à la suite d’une discussion avec Rimbaud, craignant de le voir s’éloigner, Verlaine lui tira deux coups de révolver et fut condamné à deux ans de prison qu’il fit à Mons : c’est là qu’il écrivit les Romances sans

auparavant, Soseki de retour de guerre. I Un conte. II Une prose poétique. III Un récit de formation. Dès lors, le poète passe de la vue («regarder et écrire» était le programme de Yuko au chapitre 3) à la voyance, annoncée par l’épigraphe de Rimbaud «le Voyant», en passant par la vision, celle de Neige, incarnation de la Beauté qui guide les deux hommes sur la voie de l’art total. «Neige» joue un rôle déterminant dans la formation des deux poètes. Le terme, sous son acception de nom commun

n’a pas pour unique but d’être beau. La littérature comme par exemple le roman nous propose de nous évader dans son histoire, ainsi Émile Zola dans L’Assommoir retranscrit le milieu populaire nous faisant fuir la réalité. De la même manière Arthur Rimbaud dans son poème Le Bateau ivre nous fait voyager en mer par ses descriptions délicates et poétiques à travers les tribulations aquatiques d’un bateau bougeant au rythme des vagues. Par là, l’art — dans ce cas ci, le poème — à la faculté de nous faire

registres : souvent lyrique, la poésie peut être pathétique (« La nuit du 4 », Hugo), satirique (voir les textes du corpus) ; elle peut aussi être dramatique pour dénoncer la guerre (« Depuis six mille ans la guerre… », Hugo) ou épique (« Le Mal », Rimbaud). II. Une magie qui dévoile : mots, images et musique Mais ce sont surtout les « outils » dont le poète dispose qui donnent à la poésie son efficacité argumentative. « La poésie est à la fois Musique, Statuaire, Peinture, Éloquence… » (Théodore

ARAGON(1897-1982) Vous n'avez réclamé ni la gloire ni les larmes Ni l'orgue ni la prière aux agonisants Onze ans déjà que cela passe vite onze ans Vous vous étiez servi simplement de vos armes La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants L'affiche qui semblait une tache de sang Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles Y cherchait un effet de peur sur les passants Nul ne semblait vous voir Français

forme : le roman. Cf précurseurs : Flaubert, Balzac. Forme par excellence de l’expérience individuelle, d’une adéquation avec la réalité Règne de la mimèsis : importance de la description exhaustive ex : casquette de Charles Bovary, Germinal, portrait du colonel Chabert… ; choix du détail : Gracq :le pouvoir séparateur de la litté a augmenté avec le temps (microscope) ; transparence : cf 18 Aout 1864, Zola, la lettre a Walabrègne et la théorie des écrans, référence à l’écran réaliste.

plusieurs critères : L’avis personnel, c'est-à-dire une poésie qui dès la première lecture nous procure du plaisir, comme pour la poésie citée ci-dessus ou Venise d’Alfred de Musset, Départ de Pierre Reverdy, Le Bateau ivre, très longue poésie d’Arthur Rimbaud mais aussi très agréable à lire, Le Bouleau de Maurice Carême, Eaux douces pour navires de Louis Brauquier ou encore J’arrive où je suis étranger de Louis Aragon. Les autres poésies, elles aussi choisies par affinité, furent aussi choisies selon d’autres

société et sur soi-même. Il donne enfin la possibilité de fraterniser avec une voix singulière, celle de l’auteur qui, à travers sa prose, dévoile sa « musique » intérieure et délivre sa propre vision de la vie.Sujet : Dans une célèbre lettre, Arthur Rimbaud écrit en 1871 : « Je est un autre. » Dans quelle mesure cette affirmation peut-elle éclairer la lecture d'un récit s'appuyant sur des faits réels ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur Mémoires d'Hadrien

, 2003, t. II, p. 236. 21-FRGEME1C Page 3/23 qui ira chercher en nous ce que nous avons si longtemps pillé chez les autres. Non plus l’exotique, mais l’endotique. »2. Les élèves sont donc invités à lire cette page de description comme le portrait critique d’une jeunesse matérialiste incapable de se contenter d’un confort médiocre mais réel. Ils pourront ainsi y découvrir l’expression d’une démesure qui condamne Jérôme et Sylvie à l’échec. Ils pourraient enfin interroger la manière dont

Yuko. Cette filiation esthétique est comme consacrée dans les dernières pages du récit par le mariage de Yuko avec Flocon du printemps, la fille de Soseki et de Neige. II. Voyage au cœur de la poésie Ce récit, qui s’ouvre sur une épigraphe de Rimbaud et se clôt sur un haïku, plonge ses lecteurs dans l’univers de la poésie. Présente au quotidien dans la vie du personnage 80 MAXENCE FERMINE principal dont elle est la passion, elle est l’objet d’une interrogation quant à ses frontières et