Portrait Du Roi Arthur

ARTHUR RIMBAUD POÉSIES COMPLÈTES AVEC PRÉFACE DE PAUL VERLAINE ET NOTES DE L'ÉDITEUR PARIS LÉON VANIER, LIBRAIRE-ÉDITEUR 19, QUAI SAINT-MICHEL, 19 1895 Le texte a été établi sur la base des épreuves de l'imprimerie de Ch. Herissey à Évreux, revues avec les corrections de la main de Paul Verlaine en 1895. DU MÊME AUTEUR Même éditeur : Les Illuminations, Une Saison en Enfer. . . 3 fr. 50 TIRAGE DE LUXE: 25 exemplaires numérotés sur Hollande, 6 fr. PRÉFACE par Paul Verlaine

‘’Le cancre’’ (page 12) ‘’Chanson des escargots qui vont à l'enterrement’’ (page 13) ‘’La grasse matinée’’ (page 15) ‘’La crosse en l'air’’ (page 16) ‘’Page d’écriture’’ (page 16) ‘’Déjeuner du matin’’ (page 18) ‘’Pour faire le portrait d'un oiseau’’ (page 19) ‘’Complainte de Vincent’’ (page 21) ‘’Barbara’’ (page 25) ‘’Inventaire’’ (page 28) ‘’Cortège’’ (page 29) ‘’Promenade de Picasso’’ (page 30) Bonne lecture ! ‘’Tentative de

Corneille aussi bien que la dernière phrase du roman. ____________________________________________________________ _____________________ “Les onze mille verges ou les amours d'un hospodar” (1907) Roman Du Paris du début du XXe siècle au Port-Arthur de la guerre russo-japonaise de 1905, Mony Vibescu, « hospodar » roumain, qui se vante de pouvoir faire l'amour vingt fois de suite (et s'il n'y parvient pas, que onze mille verges le châtient !) voyage à travers l’Europe d’est en ouest jusqu’aux

monde des hommes et aussi des Dieux. Les valeurs sont donc la bonne gloire, le time et le thémis, ce qui est juste d’avoir. La thémis c’est l’ordre des choses. Pas de révolte chez les héros de l’Iliade. Personnages : - Agamemnon : Fils d’Atrée, roi de Mycènes. C’est le chef de l’Iliade. Il est le protecteur de son peuple. Jamais son pouvoir n’est mis en balance. Il est colérique, orgueilleux, égoïste, c’est un chef vindicatif. Il veut toujours avoir la meilleure part dans le butin, et c’est normal

qu’il tombait souvent malade, sa mère le couva et fit de lui un enfant-roi. Pour des raisons mal élucidées, son père se suicida d’une balle dans la tête, alors qu’il n'avait que neuf ans. Avec sa sœur aînée, Marthe, et son petit frère, Paul, il passa sa prime enfance soit à Maisons-Laffitte, soit à Paris, dans un hôtel particulier ; aussi disait-il : «Je suis né parisien, je parle parisien, je prononce parisien» (“Portraits-Souvenir”). Son grand-père, amateur éclairé, l'éveilla à la musique ; son

«parricide» signifie «qui tue son père» : le suffixe –cide signifie «qui tue». Voici plusieurs mots formés avec le suffixe –cide : fratricide (qui tue son frère), insecticide (qui tue les insectes), génocide (qui tue un peuple), régicide (qui tue le roi), raticide (qui tue les rats), homicide (qui tue un homme)... 2) La mère culpabilise le narrateur («C’est ta faute» l. 31) et le maltraite («un coup violent m’arrête », l. 29 ; «elle me chasse», l. 32 ; «en me cognant encore le front», l. 32) 3) L’enfant

dont l’Irlande est administrée par la Grande-Bretagne : il y a là un héritage direct de la colonisation. En effet, le siège de l’administration britannique reste à Dublin Castle, qui est en réalité le symbole de cette domination politique. Le vice-roi, appelé aussi Lord-Lieutenant, est au sommet de l’exécutif local : il est aux ordres de Londres, nommé et révoqué par Londres, tout comme son adjoint le Chief Secretary. Le pouvoir législatif sur la période est transféré à Londres : le Parlement de

contrairement à Lisbonne, la ville des adieux. Il dit qu’on est bien reçus à Marseille, mais malgré cela, Marseille et ses habitants restent secret et dur. Cendrars arrive d’Egypte et du haut Soudan. Il se rend à pied chez « Félix », un bistrot dont Arthur, le barman du bateau avec lequel il est venu (l’Artagnon), lui a donné l’adresse. Il ajoute que le premier homme qu’il a tué est un lépreux. Il finit par conclure sur une comparaison entre un type grec qui ressemble à Hercule et l’écriture. Marseille

l'argent, elle met cela sur le compte de son originalité et ne va pas chercher plus loin, par un raccourci révélateur, elle disait déjà: "Ma profession est la liberté". Aurore compte donc sur son talent de peintre: ses paysages ont du charme, ses portraits sont ressemblants. Elle a déjà confectionné pour ses amis des boîtes, ou autres colifichets, de soie, de bois et de cuir bouilli, ornés avec esprit et finesse. Elle sait que certaines femmes, appauvries par les à- coups politiques d'une période troublée

«parricide» signifie «qui tue son père» : le suffixe –cide signifie «qui tue». Voici plusieurs mots formés avec le suffixe –cide : fratricide (qui tue son frère), insecticide (qui tue les insectes), génocide (qui tue un peuple), régicide (qui tue le roi), raticide (qui tue les rats), homicide (qui tue un homme)... 2) La mère culpabilise le narrateur («C’est ta faute» l. 31) et le maltraite («un coup violent m’arrête », l. 29 ; «elle me chasse», l. 32 ; «en me cognant encore le front», l. 32) 3) L’enfant