Portrait Satirique Bavard

Sganarelle ôte à Gusman tout espoir que son maître revienne vers Elvire : son départ est bien une trahison de l’engagement qu’il a contracté en se mariant. A cette occasion, il brosse, à sa manière, un portrait (très négatif : blâme et registre épidictique) du grand seigneur impie et débauché, un portrait donc d’un libertin. Ce texte appartient à la scène d’exposition de la pièce. Elle nous renseigne sur l’intrigue, le passé immédiat et les circonstances de l’action, mais nous permet aussi de découvrir

1er chapitre). Dans cet incipit de conte philosophique et éponyme (nom du personnage qui prend le nom du livre) Voltaire présente les personnages et le thème philosophique de l’œuvre, ici cela sera l’optimisme, d’une manière à la fois ironique et satirique. En effet, cet incipit est une véritable parodie des contes traditionnels. Nous verrons tout d’abord les éléments du contes traditionnelles repris par Voltaire puis parodier avent de déceler les objets de dénonciation présent dans ce premier chapitre

»; mais en réalité elle ne comporte aucune logique: la conclusion qu'il formule est donc totalement inacceptable. En résumé le chapitre 1 de cette œuvre est la métaphore en tout point que la Genèse de la Bible dans un aspect toutefois comique et satirique. Candide et Cunégonde sont associés à Adam et Eve. Le Baron se rapporte à Dieu, Pangloss symbolise le serpent. Son soi-disant "cours de physique expérimentale" est la pomme que Cunégonde propose à Candide, causant ainsi son départ forcé du Paradis

l'univers d'un conte où le temps semble figé. La description des personnages se fait paragraphe par paragraphe en commençant par le personnage principal : Candide. I - Les éléments du conte traditionnel a- Le schématisme des personnages Noms portraits (prénom donnant des informations sur le personnage : - Candide = personnage naïf; -« Thunder-ten-tronckh » avec [t] = élément dur et vient du mot « tonnerre »; - Pangloss: composé de « pan » = tout et « gloss » = langue Il a du savoir. Les personnages

preuve de l’héliocentrisme apportée par Nicolas Copernic en 1543 ne sera pratiquement pas connue avant les années 1630, et n’a eu aucune e influence au XVI siècle. Dans le domaine technologique, l’imprimerie à caractères Guillaume Budé, portrait par Jean Clouet (1536). métalliques, « sœur des Muses et dixième d’elles » (Joachim Du Bellay) inventée par Johannes Gutenberg, en 1453, permet l’essor du livre : celui-ci va diffuser la culture antique comme les œuvres modernes, et bouleverser

Primatice.Si les thèmes religieux restent très importants, ils laissent une place grandissante aux sujets profanes et civils : ainsi la sculpture de Jean Goujon est-elle un hymne à la gloire du corps humain. Les Clouet créent une école française du portrait. Bernard Palissy donne ses lettres de gloire à la céramique. Pour la musique, on retiendra Roland de Lassus et Clément Janequin. En même temps les châteaux s’inspirent de l’Italie (architecture de plaisance, matériaux, clarté, élégance) et une vie

arrivait quelque malheur ? Il faut bien qu’il y ait une raison, car enfin pourquoi tout le monde a-t-il peur du vendredi ? » : Mme de Peyrehorade. 12. « Tenez, je parierais que vous venez à Ille pour voir l’idole. J’ai deviné cela à vous voir tirer en portrait les saints de Serrabona. » : le Catalan. 13. « Me lo pagarás. » : l’Aragonais. 14. « Le maraud prend la catalane, et sa part est la meilleure. La romaine est noire, la catalane est blanche. La romaine est froide, la catalane enflamme tout ce qui

synonyme de « paysan ». Il est donc davantage un représentant symbolique :c'est le plus bavard. Voilà donc sa fonction dans le récit. Somme toute au début de l’œuvre, le narrateur se dérobe à ses obligations élémentaires à savoir donner des informations concernant la présentation des personnages, le cadre spatio-temporel et l'intrigue. Les personnages sont présentés à travers le discours direct, créant une sorte de portrait en paroles et en action où Jacques, personnage principal, est loin de l'image du

interroger sur la façon dont le narrateur brosse le portrait de ses modèles. Dans cet extrait, le narrateur, mal-en-point après une beuverie qui s'est finie par une rixe, assiste à l'hôpital à la tentative de persuasion de soins d'un petit homme silencieux par une bruyante équipe de médecins. Cette scène, apparemment anodine contient de nombreux traits caractéristiques des Vies Minuscules. Nous allons tâcher de montrer dans un premier temps l'aspect satirique que le narrateur donne à la scène, notamment

schéma traditionnel du conte mais aussi avec les détails réalistes et une présentation critique de la noblesse ainsi que du personnage emblématique de la doctrine de l’optimiste inconditionnel de Leibniz. A. Le schéma traditionnel du conte et le portrait du personnage principal. 1. Le schéma traditionnel du conte. Voltaire utilise ce schéma : «  il y avait » => il était une fois, le château d’autre part, il y a aussi la présentation du personnage principal => superlatif dans sa description