Portrait Satirique La Bruyère

littéraire française. Mais, par l’intermédiaire d’auteurs précurseurs classiques, le mouvement du classicisme s’installe petit à petit et contribue à l’effacement du mouvement Baroque. Jean de La Bruyère, célèbre auteur et moraliste français, publie les Caractères en 1688. Dans notre cas, l’extrait étudié est un portrait en situation lors d’un repas, entouré de personnages importants et puissants. Arrias vante ses connaissances et affirme connaître Sethon, sauf que malheureusement pour Arrias, celui qui répond

aussi, selon La Fontaine, des gens qui : « …ne peuvent être ce qu’il plaît au prince, mais font au moins semblant. Pour sa part, La Bruyère dépeint tout d’abord les courtisans comme des gens toujours en mouvement, pressés, affairés, et qui brassent de l’air : «On les voit courir, parler en courant… ». Ensuite ce sont des gens sans réelles responsabilités, selon La Bruyère : « Leur profession est d’être vus et revus, et ils ne se couchent jamais sans s’être acquittés d’un emploi si sérieux, et si utile

le mouvement littéraire. Objectifs : étudier le genre épidictique, définir les registres, revoir le genre du portrait. Perspective secondaire : analyser l’image, organiser une sortie au musée Jean Racine à La Ferté-Milon. Le genre épidictique ayant fait l’objet de nombreux textes au XVIIe siècle, il semblerait pertinent de relier cette étude aux représentations de Racine, bustes et portraits, que la classe pourra voir lors de la visite à La Ferté-Milon. Cette séquence pourra être intégrée dans une

Documents de l’élève Jean de La Bruyère, Les Caractères (XVIIè siècle) A. Analyse « Arrias » dans le chapitre : De la société et de la conversation « Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi ; c’est un homme universel, et il se donne pour tel : il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle, à la table d’un grand, d’une cour du Nord : il prend la parole, et l’ôte à ceux qui allaient dire ce qu’ils en savent ; il s’oriente dans cette région lointaine

baroque est considéré comme l’opposition du classicisme. Les grands poètes du XVIIème qui ont joué de ce courant sont : Mathurin Régnier, Théodophile de Viau, François Malherbe et Saint-Amant. Mathurin Régnier lui c’est caractérisé avec le genre satirique. Théodophile de Viau en poursuivant la tradition de l’ode. François de Malherbe, considéré comme le plus moderne de son temps, a formulé un ensemble de règles stricte qui posent les bases de la future esthétique classique et Saint Aimant a écrit

couleur des voyelles ! – A noir, E blanc, I rouge, 0 bleu, U vert. […] je me flattai d’inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l’autre, à tous les sens. » 1© H AC HE TT E LI VR E / O bj ec tif B AC 1 re g én ér al e • Une poésie satirique. Sous la plume de l’adolescent révolté, la poésie est une arme pour dénoncer Napoléon III (« Rages des Césars »), la guerre, la vie bourgeoise incarnée par « des ren- tiers à lorgnons », la religion représentée par un Tartuffe « bavant [s]a foi de

personnage caractérisé par la folie (« Et Tartuffe ? »), l’aveuglement et l’illusion sur soi (« Le pauvre homme »). 2) La fonction de Cléante - Nous avons donc là un nouveau portrait de Tartuffe qui s’adresse cette fois à Orgon. Le spectateur a déjà eu l’occasion d’entendre différents portraits de ce personnage éponyme mais aucun n’a été présenté devant Orgon. - On sait bien à ce moment de la pièce que deux clans s’opposent. On a, sur scène, la première tentative du clan adverse

Des bien de fortune introIssue de la bourgeoisie Jean de la bruyère est né a l’époque du 17e siècle aussi surnommé le grand siècle du Louis IV. Ainsi il a pu observé de très près la cour car il devient en 1684 , le précepteur du duc Louis de Condé, le petit fils du Grand Condé. Il a donc une place au premier rang sur la vie a la Cour. Ainsi l’écrivain et moraliste français écrit et publie les caractères pour la première fois en 1687 puis huit autres éditions s’en suivront jusqu’à sa mort en 1696

bourgeois, rendue plus tranchante grâce aux tournures poétiques. En nous appuyant sur l’étude précise des procédés d’écriture, nous nous demanderons comment le texte parvient à construire le portrait satirique du bourgeois. Dans un premier temps nous nous attarderons sur l’étude du lieu, puis nous étudierons le portrait physique du bourgeois que nous complèterons avec le reflet moral que nous donne Rimbaud de ces derniers. Nous voyons dès le premier vers que le poème décrit très précisément les lieux

Les Lumières - Les lumières, désignés ainsi car ils sont considérés comme la lumière guidant le peuple, désignent un mouvement du XVIIIe siècle, assemblée de philosophes. Après la mort de Louis XIV, la société se transforme, malicieuse, enjouée, satirique, elle puise sa force dans la littérature et dans la pensée critique et l’esprit d’examen. Les écrivains manifestent leur entière confiance dans la raison. Ils luttent contre l’autorité religieuse et politique en faveur de la tolérance, de la liberté