Portée Du Conflit Entre Boniface 8 Et Philippe Le Bel

Travaux Dirigés d’Histoire des Institutions n°4 L’église Commentaire de la bulle Unam Sanctam de Boniface VIII (18 novembre 1302) à Philippe IV Le Bel. « Il n’y a pas d’autorité, de corps social organisé, sans l’union du roi et du clergé ». Telle est la pensée d’Hincmar, Archevêque de Reims à la moitié du IXème siècle. Ce dernier traduit aisément les relations particulières qu’entretiennent l’Eglise et l’Etat. Par la suite, la réforme Grégorienne du XIème siècle qui tendait

CORRESPONDANCE DE BONIFACE VIII AVEC PHILIPPE LE BEL (1296) I – LA DECRETALE « CLERICIS LAICOS » (24 février) … L’antiquité nous apprend que les laïques furent hostiles aux clercs. Fait que l’expérience du temps présent atteste à l’évidence, quand on les voit, non contents de leur domaine propre, entreprendre illicitement d’empiéter sur les terrains défendus, sans avoir la prudence de prendre garde que, sur les clercs, sur les personnes et sur les biens d’Eglise, tout pouvoir leur est interdit.

les applications sont faciles : la puissance temporelle est jugée par la spirituelle et parmi les autorités spirituelles, les inférieures sont jugées par les supérieures, et la Suprême par Dieu seul. Remontant naturellement au plan des principes, Boniface affirme que si le Pape possède une autorité si grande, c'est parce que son pouvoir est d'origine divine. Vient enfin la conclusion définitive : résister à ce pouvoir établi par Dieu lui-même, c'est résister à Dieu, à moins de ressusciter le manichéisme

appuyée par la pensée politique, parallèlement à cette action politique, certains personnages ont su forger des théories politiques qui sont venu soutenir, confirmer la légitimité de l’action matérielle des rois de France. Il y a toujours eu interaction entre la pensée politique et l’action politique. Il n’existe pas une action politique qui ne soit pas soutenu par une pensée politique. A l’époque qui nous intéresse le plus set les conseillers étaient le plus set des hommes d’Eglise avec Suger abbé de St

sans révolution. La réflexion portée sur la période se base principalement sur le développement politique, idéologique et institutionnel de la monarchie française, sur l’émergence de l’Etat monarchique et de la nation, sans négliger les principautés. * De 1328 à 1453: guerre de Cent Ans. Cependant ce n'est pas une guerre qui s'est déroulée en continue, des trêves ont existé durant cette période. Mais il y a des guerres civiles quasi permanentes dès Philippe VI, entre Bourguignons qui sont pour un

de la question de l'infaillibilité et du pouvoir du pape: 4 Quelle compétence pour le concile ? 6 Partie II : Des Faits 11 Le recourt au concile général aux travers des différentes crises des XIIIe et XIVe siècle. 11 Premières tentatives 11 Boniface VIII 11 Les papes d'Avignon et Louis de Bavière 13 Le Concile de Pise 15 Le Schisme 15 Le Concile 16 Le Concile de Constance dans l'optique de la légitimité : les événements importants 16 Les débuts 16 Premiers affranchissements 17 Grégoire

Le premier clivage est l’opposition entre les clercs et les laiques = les clercs detienent l’instruction qui est chez les laiques tres rudimentaire voir inexistante. Ces clercs et ces laiques on egalement ungenre de vie très différentes : les clercs consacre leur vie a dieu, les autres au monde. Ce genre de vie s’accompagne dun ideal de vie tres differente : au sein des laiques on peut repartir ces laiques en 2 grde categorie (la societe rurale se partage entre ceux qui detiennent le pouvoir militiaire

étudiée est vaste (5eme-18eme) entre la chute de l'empire romain d'occident (476) et la république française de 1789. On observera que l'ensemble des institutions politiques vont participer d'une rencontre entre 2 grands modèles de société. Ceux-ci sont le pluralisme (politique et juridique) et d'autre part le centralisme (juridique et politique). L'opposition de ces deux systèmes va servir de structure à l'ensemble de l'histoire du droit et des Institutions françaises entre le Veme et le XVIIIeme. On

ennemis généraux l'Empereur et le Pape car ils ont des prétentions universelles , l'empereur se déclare maitre du monde . La France doit combattre ces prétentions universelles. A. Roi et Pape. A partir du Moyen Age , conflit entre Philippe IV le Bel et le Pape Boniface VIII insinue en France au Gallicanisme ( renvoi aux Gaulois, l'Église de Gaule indépendante de celle de Rome ). Cette doctrine traverse tout le moyen age et est évoquée par les rois absolus au 16 17 18ème s . L'héritage

reconnaître comme le suzerain par les fiefs du royaume. Cela veut dire qu'il ne doit l'hommage à  personne.  « Le roi ne doit tenir de personne. » « Le roi ne tient de personne sinon de Dieu et de lui même. » Cette idée de suzeraineté signifie qu'en cas de conflit, le roi devient l'arbitre suprême, le roi justicier.  Le roi sera la pour écouter les plaintes et il décidera d'une sanction. En Août 1200 le roi Jean enlève  et épouse Isabelle qui était l'héritière du conte d'Angoulême or elle était fiancé à Hugues de