Potemkine

du monde, pas du monde, ne peut pas signifier pleinement par elle-même ; son sens lui est attribué par la fiction dans laquelle elle est incluse: il faut tenir compte de l'axe syntagmatique. Ainsi, le lorgnon du Docteur Smirnov, dans le Cuirassé Potemkine de Serge Eisenstein (1925), accroché à un cordage, tire son sens du contexte et d'un amont sémantique. Il ne peut s'interpréter que dans le cadre d'une ellipse et d'une mise en réseau avec d'autres informations : il y a des inférences à faire, des

grands films pour les années 20 : la grève, octobre). Ce sont des films où il y a encore un souffle révolutionnaire mais qui parviennent encore à avoir une recherche esthétique. Ce sont des films qui vont souligner l’action du groupe dans le Cuirassé Potemkine (le héros c’est la foule, c’est la masse). C’est également une période d’émancipation : c’est par exemple dans les mœurs (A. Kollontaï qui critique très fortement le maintien de l’institution du mariage, de la morale petit bourgeoise : elle a

Début 1905, la grève éclate. Le dimanche 9 janvier, une supplique et pacifiquement apportée au tsar. Le pouvoir noie la manifestation dans un bain de sang : la surprise est totale. L'agitation se répand jusque dans l'armée (cf. épisode du cuirassé POTEMKINE). En août, NICOLAS II l'annonce la création d'une Douma. Celle-ci est élue, mais n'a qu'un rôle consultatif. En septembre, c'est la grève générale. Le manifeste du 17 octobre 1905 annonce un vrai changement : il reconnaît les libertés publiques,

la guerre froide qui commence dès 1946 (discours de Churchill à Fulton sur le rideau de fer qui s'est abattu sur l'Europe). L'URSS n'est cependant qu'une puissance en trompe l'oeil, une Haute-Volta avec des fusées ou encore une superpuissance Potemkine du nom du général russe qui avait conquis la Crimée au XVIIIe siècle, sous Catherine II, et qui, pour complaire à la tsarine, lui faisait visiter de faux villages qui se réduisaient à des façades derrière lesquelles il n'y avait rien. L'Amérique

en tenant la barre : le bateau sombre. Un premier ministre qui prend cent millions et qui rend la France grande et heureuse, n’est-il pas préférable à un ministre enterré aux frais de l’État, mais qui a ruiné son pays ? Entre Richelieu, Mazarin, Potemkin, riches tous trois à chaque époque de trois cents millions, et le vertueux Robert Lindet qui n’a su tirer parti ni des assignats, ni des Biens Nationaux, ou les vertueux imbéciles qui ont perdu Louis XVI, hésiteriez-vous ? Va ton train, Bixiou. –

films qui dépasse leur art : S. Gurrassimov, Serguei Eisenstein. Extrait 3 - Réflexion d’un cinéaste (publié 10 ans après sa mort) Eisenstein mort a 50 ans : 1898- 1948 Il écrit ce qu’il pense du cinéma sous Staline. Il réalise le cuirassé Potemkine en 1925 : Il décrit une des scènes de la révolution de 1905. - Deux grandes grandes idées : il se rapproche de l’avant garde française. Pour lui le cinéma c’est un art radicalement nouveau, il ne doit rien avoir avec les arts anciens. Il réaffirme

France porte le service à deux ans. Le gouvernement français cherche à nouer une alliance avec l’U.R.S.S. afin de prendre l’Allemagne nazie à revers. Après avoir signé, le 2 mai, un pacte d’assistance mutuelle avec l’ambassadeur soviétique Vladimir Potemkine, le ministre des Affaires étrangères Pierre Laval se rend à Moscou une semaine plus tard. Il espère une alliance plus vaste englobant le Royaume-Uni, l’Italie de Mussolini et l’Église catholique. Mais depuis des années, le régime soviétique réprime

l’enchaînement des événements. Dès lors que le cinéma, même muet, voulait raconter des histoires, il se retrouvait souvent devant la nécessité d’user du discours, comme c’est le cas d’Eisenstein au début du Cuirassé Potemkine, où l’un des deux marins dit à son compère qu’eux, les matelots du Potemkine, doivent soutenir leurs frères travailleurs. Sans cet encart de la parole, il est impossible de faire comprendre les enjeux politiques du film. Malraux, donc, nous fait bien comprendre que le cinéma est « devenu »

Chemin d’Europe, Paris, Julliard, 1960. OYONO Ferdinand, Une vie de boy, Paris, Julliard, 1956. LA N’D IAYE Tidiane, L’Éclipse des dieux. Grandeur et désespérance des peuples noirs, Paris, Le Serpent à Plumes, 2006. N’D JEHOYA Blaise, Nègre de Potemkine, Paris, Lieu Commun, 1988. N’D ONGO Manuel Ruben, Regard sur l’immigration africaine en Europe, les dictatures africaines, causes et effets de l’émigration, Paris, Édition des écrivains, 1999. N’D ONGO Sally, Exil, connais pas, Paris, Les Éditions

refuse la convocation d’une Douma nationale proposée par 32 Zemstvos. En janvier 1905, le peuple portant une liste de revendication au tsar est prise sous le feu de l’armée, on dénombre un millier de morts. Les marches de l’empire se soulèvent, le Potemkine se révolte et les marxistes lancent une grève générale dans les usines, qui se propagent dans tous les centres industriels, paralysant le pays. Nicolas II promet donc la réunion d’une Douma élue à un large suffrage et garantit les libertés fondamentales