Pourquoi Bérénice Est Une Tragédie

« L'enjeu tragique est ici beaucoup moins le sens de la parole que son apparition, beaucoup moins l'amour de Phèdre que son aveu.  Ou plus exactement encore : la nomination du Mal l'épuise tout entier, le Mal est une tautologie, Phèdre est une tragédie nominaliste. » « Phèdre est son silence même : dénouer ce silence, c'est mourir, mais aussi mourir ne peut être qu'avoir parlé. » « La constriction d'Hippolyte est d'essence, celle de Phèdre est de situation. » Silence d'Hippolyte → Hippolyte

en abaissant votre dernier chef d’œuvre « Bérénice ». Il est si jaloux de vos capacités qu’il a l’audace de déclarer que l’intrigue de votre œuvre est peu interressante et que les personnages n’inspirent que du mépris mais il ne comprend la compléxité de votre ouvrage ! Il a également insinuer que votre fin était faible et décevante. Outré par ces injures, j’ose me présenter à vous pour vous proposer mes humbles services quant à la réalisation de « Bérénice ». Pardonnez mon audace mais j’aurais quelques

portés à l’état d’absolu. La tragédie racinienne s’accorde à la petitesse violente de la Grèce, aux lieux que Racine n’avait jamais vus (Thèbes, Buthrot, Trézène). Phèdre se meurt à Trézène qui est un tertre aride, fortifié. Vie dans l’ombre, ombre qui est à la fois repos, secret, échange et faute ; le soleil est un fait extérieur, net et pur, dépeuplé. L’habitat racinien ne connaît qu’un seul rêve de fuite (voir Iphigénie, tout un peuple reste prisonnier de la tragédie parce que le vent ne se lève

FRANÇAIS/THÉÂTRE BÉRÉNICE À propos de Bérénice Un documentaire sur le tournage de Bérénice Bérénice Adaptation pour la télévision de la tragédie de Jean Racine « L’absence, ni le temps… » Bérénice remarque quelque chose d’inhabituel dans la voix de Titus. « Hélas ! », conclut Antiochus. « Il fallait être sûr de s’être rendu maître du cœur des spectateurs pour oser finir ainsi », commente Voltaire. Là où s’achève la victoire de Racine commence le travail du cinéaste : « filmer l’émotion

"La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. Elle lui déplut, enfin. Il n'aima pas comment elle était habillée. Une étoffe qu'il n'aurait pas choisie. Il avait des idées sur les étoffes. Une étoffe qu'il avait vue sur plusieurs femmes. Cela lui fit mal augurer de celle-ci qui portait un nom de princesse d'Orient sans avoir l'air de se considérer dans l'obligation d'avoir du goût. Ses cheveux étaient ternes ce jour-là, mal tenus. Les cheveux coupés, ça demande des soins

Racine Bérénice, IV 4, Le monologue de Titus. Bérénice= une tragédie en vers de Racine qui connaît un triomphe dès sa première représentation en 1670; elle se caractérise par “cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie”(cf Préface), mais aussi par une esthétique radicalement nouvelle défendue par Racine dans cette préface : esthétique reposant sur la simplicité extrême de l’intrigue. Mise en situation du passage: Malgré sa décision annoncée de renvoyer Bérénice, Titus

LE THEATRE CLASSIQUE TRAGEDIE - COMEDIE Voici quelques résumés de comédies et de tragédies du XVIIe siècle. Ils vont vous permettre de différencier ces deux genres du théâtre classique. Pour ce faire, vous compléterez le tableau de comparaison. Ensuite, vous prendrez connaissance des extraits théoriques sur le théâtre classique : ils vous permettront de découvrir les règles classiques et de peaufiner le tableau comparatif. MOLIERE L’Avare Cléante et

 Plan de dissertation sur Bérénice; Chez Racine, "le drame politique, affaibli", est devenu un simple "ornement plus ou moins important" (Paul Bénichou) ____________________ Intro: Chez Corneille, la politique constituait le fondement de l'action tragique (ex: Horace, Cinna). Chez R. au contraire, il semble que ce soit l'amour qui soit devenu le thème de la tragédie. C'est pourquoi Paul Bénichou,dans Morales du Grand Siècle, s'interrogeant sur l'importance de la politique dans les oeuvres

Au théâtre, deux grands genres : la comédie et la tragédie font référence. Ils constituent, à l’intérieur du théâtre, des genres codifiés qui tiennent leurs caractéristiques et leurs fonctions des modèles antiques. Ces genres donneront naissance à des registres : le registre comique et le registre tragique. Dès-lors, il serait intéressant de se demander si le registre comique permet autant que le registre tragique de réfléchir aux problèmes politiques et moraux auxquels est confronté l’Homme .Nous

Ce texte, extrait de la pièce de théâtre Bérénice de Jean Racine (1639 – 1699), met en œuvre le monologue délibératif de Titus, empereur depuis peu. Cette scène met en avant un personnage en plein dilemme entre son amour pour sa bien aimée Bérénice, reine étrangère, et sa gloire en tant qu'empereur. En quoi la fonction délibérative de ce monologue peut-elle se justifier à partir du grave dilemme qui oppose amour et gloire ? Tout d'abord, nous étudierons le dilemme qui oppose l'amour