Pourquoi Désirons Nous La Vérité

choses. Il est donc possible à l’homme de trouver en lui même la vérité. Or, la raison de l’homme est limitée et imparfaite. La vérité lui est donc nécessairement inaccessible. S’il peut néanmoins l’atteindre, c’est parce qu’elle lui est révélée par un principe qui le dépasse. Ici, se pose le problème philosophique suivant : pour quelles raisons peut on trouver la vérité en nous mêmes ? Dans une 1ère partie, nous verrons que la vérité n’est pas extérieure à la nature et qu’elle peut être appréhendée

Peut on accepter la formule «  a chacun sa vérité » ? Etre attentif à : Peut-on accepter Formule A chacun sa vérité Formule : Qui dis formule dis quelque chose qui est sans doute une expression courante. En quoi cette idée sera courante ? Peut-on accepter : Accepter : considérer comme vrai utilité théorique ou pratique Peut-on : nuance avec faut-il A chacun sa vérité : 1 temps où on donne signification à la formule Avoir des arguments sur la formule Pour quelle raison

religieuse, une cause politique, idéologique ou la défense de la vérité, nous semble inhumaine, au sens où la renonciation au bonheur nous semble « anormale », humainement impossible. Nous pouvons certes soupçonner certains martyrs religieux ou politiques de ne renoncer au bonheur immédiat que pour un bonheur plus parfait, celui de l’au-delà ou celui du collectif, mais quand Giordano Bruno refuse de se rétracter au nom de l’idéal de vérité, il semble difficile de penser qu'il soit à la poursuite de son

une adhésion à une vérité supposée - différence : cette adhésion n’est pas la même. La croyance semble donc être injustifiée : elle ne découle pas d’une méthode de recherche de la vérité, mais paraît simplement fondée sur une illusion. 2. Le rationnel et l’irrationnel Raison : faculté du connaître, capacité à former des connaissances entres autres à travers des méthodes (la démonstration logique, la démonstration scientifique, l’interprétation). Renvoi au parcours sur la vérité. Deux définitions simples

souffrance ? Le fait de désirer témoigne de notre finitude, de notre imperfection. DESCARTES, Méditations métaphysiques, III : le fait de douter et de désirer prouve qu’il me manque quelque chose. PLATON, Le Banquet, « le mythe d’Aristophane » : nous désirons notre moitié (qui nous a été retirée par Zeus pour punir les premiers hommes « doubles » de leur arrogance). Le désir est toujours un manque. PASCAL, Les Pensées : Les désirs nous empêchent de goûter au temps présent. Nous regrettons sans cesse

du désir => bon ou mauvais? I OUI Platon, les gorgias, toneau des danaides => le désir se désatisfait en trouvant la satisfaction, le désir est sans fin Platon : le désir est un manque "Le banquet" La seule chose éminemment désirable est la vérité. Mais ce désir qui est à la source de la connaissance ne partage absolument rien avec ces mauvais désirs qui naissent de l’union de l’âme avec le corps. Or, tout ce qui assaille le corps, les maladies, les désirs, les craintes, etc. nous « remplissent »

destin de feuille morte » ; or, « être dans le vent », c’est vouloir suivre non pas soi-même, mais ce qui est dans le vent pour le regard des autres ; c’est vouloir vivre non pas comme sujet, mais comme objet pour le regard des autres. (Expl) C’est pourquoi ces désirs sont non seulement inauthentiques, mais sont essentiellement « mortifères » : ils exposent le sujet à « un destin de feuille morte », à une répétition habituelle et morbide semblable à celle qu’éprouve le toxicomane – quel que soit l’objet

conscience d’une chose réelle, d’une idée. Cette conscience est alors vraie, elle peut donc rimer avec connaissance. Pour Descartes, elle est le point de départ de tout connaissance. C’est une source sure. Mais est-ce que la conscience est-elle source de vérité ? Comment puis-je savoir si je me trompe ? Selon Sartre, la conscience est forcément une conscience d’être. Elle ne peut pas être sans être conscience d’être. De ce fait, la conscience est une connaissance, une connaissance d’elle-même. Socrate

contraire. Leur intérêt pour la vérité, qui doit sans doute être généralement l’unique motif les guidant lors de l’affirmation d’une thèse supposée vraie, s’efface complètement devant les intérêts de leur vanité: le vrai doit paraître faux et le faux vrai.» (A. Schopenhauer, L’art d’avoir toujours raison). Dans cet extrait de L’art d’avoir toujours raison, Schopenhauer se demande pourquoi, dans les débats, les protagonistes sacrifient le plus souvent l’intérêt de la vérité au profit des faux semblants

Demander se le désir peu se satisfaire de la réalité, c’est demander si le fait d’être comblé fait partie des possibilités du désir. Mais, s’il est de l’essence du désir de rester insatisfait et insatiable, faut-il s’en émouvoir ou s’en réjouir ? Pourquoi, en effet, vouloir satisfaire le désir s’il s’avère que celui-ci est par essence insatiable ? Deux problématiques s’entrecroisent au cœur de cette question : celle qui interroge l’essence du désir et celle, moralisante, qui s’interroge sur l’attitude