Pourquoi Réécrire Un Mythe

Dès la première strophe, Laforgue parle de “Prométhée et Vautour”, faisant référence au mythe de Prométhée, qui raconte qu’après avoir volé le feu sacré de l’Olympe pour en faire don aux humains, il s’est vu condamné par Zeus à se faire dévorer chaque jour le foie par un vautour. Mais, contrairement au mythe, c’est ici son coeur lui-même qui se dévore : cela montre que son coeur est son propre mythe, son propre mystère, dont lui-même ne possède pas toutes les clés. Le poète évoque ensuite au

temporalité de l’histoire que vivent Mesa et Ysé, ou plutôt sa non-temporalité. En effet, cette rencontre est hors temps : de toute éternité, les protagonistes semblent s’être déjà rencontrés, ce que Mesa fait remarqué lors qu’il dit “Tout est fini. Pourquoi venez-vous me rechercher?” (Acte I, v. 397). Il insiste aussi sur l’idée que tout est “fini”, le dénouement du récit est déjà connu. Cette idée est répétée tout au long de la pièce, à chacune des rencontres entre les amants (“Tout est fini.” au verset

classe «  le coup de sang de Louis » , éditions Flammarion, collection Etonnants classiques, pages 113 et 114. INTROJuste la fin du monde est une pièce de Jean-Luc Lagarce, une pièce qu’il ne cessera de réécrire dans sa version jumelle avec Le Pays lointain , cela parce qu’elle est refusée par son éditeur en 1990, année d’écriture de la pièce. Pourtant la pièce est désormais l’un de ses chefs d’œuvre : elle est notamment entrée au

Commentaire comparatiste composé du poème Salomé de Milosz Nous sommes ici devant un poème de Oscar-Vladislas de Lubitsch Milosz, intitulé Salomé, publié en 1899 dans le recueil Poème des Décadences. Comme son titre l'indique, le poème reprend le mythe de Salomé: d'origine biblique, ce dernier contait l'histoire d'une jeune fille manipulée par sa mère (Hérodiade) qui vint danser devant le Tétrarque Hérode pour lui demander la tête de Saint Jean-Baptiste en retour. Le roi, viscéralement touché par

de nymphes. Etres surnaturels qui peuplent le recueil de Ronsard. C'est son précepteur Dorat (on a déjà parlé auparavant), qui traduisant à ses élèves des poètes grecs et des poètes latins a appris la mythologie au futur « Prince des poètes ». Un mythe, une légende, le nom d'une divinité, d'un héros , d'un lieu célèbre par tel culte ou tel exploit fabuleux s'offraient-ils à lui au cours de ses explications grecques. Ronsard, bien qu'il fut à demi sourd, ne perdait rien des commentaires érudits du

de  la  société  et,  de  ce  fait,  questionne  les  autorités  qui  la  détermine.  Le  théâtre  est  un  instrument  littéraire  qui  permet  au  lecteur  et  au  spectateur  de  s’approprier le texte de la pièce et d’en décider du sens, de le réécrire ou de le rejouer pour lui‐ même, et de ce fait s’avère un excellent moyen de commémoration. Par conséquent, aborder  des sujets complexes tels que les tensions sociales qui apparaissent après la guerre à travers le  théâtre  permet  de  saisir  toutes 

Célia LACHAVANNE - Dossier littérature et politiqueCélia LACHAVANNE Master 2 Littérature Française et Comparée LE MYTHE DE CAÏN COMME HEROS ROMANTIQUE Caïn - Lord Byron Travail présenté à Sylvie PARIZET dans le cadre du séminaire Littérature et politique Université Paris - Nanterre Mai 2022 Sommaire Introduction p. 3 I. Un filiation dans la transgression p. 4 a. Une réécriture du texte biblique p. 4 b. Lucifer comme métaphore de l’esprit tentateur

genres comme l’apologue ou le conte hoffmannien, et des thèmes comme la métamorphose, la présence diabo- lique, l’argent. Une telle variété fait que ce best-seller des années 1820, bientôt repris par Hoffmann (voir p. 122- 124 ), révèle un véritable mythe européen, d’autant que l’autre enjeu majeur de l’ Étrange Histoire consiste en ceci qu’elle commence de manière réaliste, comme une nou- velle, et qu’elle intègre tout à coup l’univers du fantas-66 UN CONTE FANTASTIQUE tique, dans l’esprit de beaucoup

lucidité étonnante »), page 39 (« Depuis quelques temps la santé de Clarimonde n’était plus aussi bonne ») à 42 (« un onguent qui la cicatrisa sur-lechamp »), • Le Chevalier double, page 49 (« Qui rend donc la blonde Edwige si triste ? ») à 51 (« pourquoi avez vous tant regardé l’étranger avec sa harpe et son corbeau ? »), • Le Pied de momie, page 73 (« Les rideaux s’entrouvrirent ») à 75 (« heureusement que cette nuit-là je savais le copte en perfection »). On veillera à une répartition astucieuse

Winston Smith : personnage principal du roman. Son nom est devenu une métaphore pour la victime incrédule et innocente d'une machination politique. Dans le roman, Winston est un employé du Ministère de la Vérité (Miniver), dont le travail est de réécrire les documents historiques de telle manière qu'ils correspondent à la ligne actuelle du Parti qui change de jour en jour. Syme : ami de Winston qui travaillait à la onzième et dernière édition du dictionnaire novlangue avant d'être « vaporisé » (c'est-à-dire