Pourquoi Sommes Nous Moraux

unique au travers des différentes étapes de ma vie. Etre maître de soi, c'est se connaître et savoir ce que nous sommes. L'homme, présent à soi-même et au monde, se distingue et apprend par lui même qu'il est un sujet unique. Qui suis-je ? Et suis-je le maître de ce que je suis ? Etre maître de soi implique en effet la mise en jeu d'un pouvoir. Qu'est ce qu'être maître de soi ? Et pourquoi l'être ? Par définition, la maîtrise de soi signifie exercer une autorité, une domination, un pouvoir sur soi-même

«on ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve» que rien n’est fixe dans le réel, le monde. Tout change à chaque instant, les formes existantes passent, changent et nous-mêmes sommes un élément de ce monde, un élément sans consistance. Pour Nietzsche, le monde est donc composé d’apparences fugitives et nous-mêmes sommes une apparence fugitive, une création fugitive. Pour Nietzsche il n’y a que la volonté de puissance qui est le moteur de l’univers ; c’est une force à la fois créatrice et destructrice

sentiment d’incompréhension de la part des personnages fait son apparition, ils se demandent alors pourquoi sont-ils réduits en esclavage : « pourquoi les européens et les habitants ont-ils tant d’avantages sur nous, pauvres esclaves? (l.1-2) ; « pourquoi donc une si grande différence entre leur espèce et la nôtre ? » (l.3-4). La répétition du mot « pourquoi » puis l’accumulation des phrases interrogatives souligne encore une fois cette incompréhension. L’utilisation du terme

personnes vendent leur corps et n’en sont plus réellement propriétaires pendant un certain temps. Le corps est un bien particulier dans notre société. Les viols, de plus en plus nombreux, posent également la question de la possession de son corps. Sommes-nous propriétaires de notre corps ? En effet, si quelqu’un d’autre dispose de notre corps, il ne nous appartient plus, au moins pendant un temps. Cependant pour pouvoir vendre son corps, il faut qu’il nous appartienne. En effet, la prostitution n’est

tous les temps passés par l’éminence de votre éternité toujours présente ». Temps et subjectivité Saint Augustin a vécu lui aussi une conversion (≈Saint Paul). Tenté par le manichéisme (une force du bien/du mal). Problème du monothéisme : pourquoi y a-t-il du mal dans le monde ? Puisqu’à l’origine, création divine, elle peut donc tout et aurait pu faire qu’il n’y ait que du bien. Si Dieu est cause de tout, alors il est responsable du mal. Résolu par le manichéisme : le monde est le résultat

La liberté est une notion qui se définit, négativement, comme l’absence de contrainte ; positivement, comme l’état de celui qui fait ce qu’il veut. Or le devoir est une obligation morale. Cette obligation peut revêtir un caractère absolu et se nomme alors un « impératif catégorique » (Kant). Dès lors, on voit mal comment une obligation et l’absence de contrainte pourraient être complémentaires. En effet, n’est-ce pas, dans un sens, le but du devoir que de contenir les libertés ? Dans ce cas, le

accusation grave qui porte atteinte à notre autonomie en matière de conscience morale. Si cette accusation est fondée, que nous reste-t-il pour juger du bien et du mal ? Rien d’autre que la capacité de jugement de notre propre raison. Devant notre propre raison, nous pouvons poser les problèmes moraux en terme de devoir. Mais peut-on fonder rationnellement l’exigence morale du devoir ? La raison peut-elle fonder une exigence morale ? *   *
* A. Devoir et raison pratique     C’est tout le mérite de Kant

Il s'agit de l'ouïe, la vue, l'audition, le goût et le toucher. Nous ne percevons donc que des choses matérielles extérieure à notre être. En effet, les sens nous permettent de prendre conscience du monde de manière tout à fait personnelle. Nous sommes habitués a une certaine représentation de ce dernier selon la culture dans laquelle nous vivons et selon les sensations qui nous sont permises de ressentir par notre corps. Les sensations sont l'expression dans notre conscience d'une impression faite

Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question afin de déterminer le problème du sujet. La question peut surprendre au premier abord. En effet, dès notre plus jeune age, on nous dit ce qu’on doit faire et ce qu’on ne doit pas faire, ce qui est bien et ce qui est mal, comme si cette distinction été posée comme une évidence. Certes, on peut remarquer que d’une culture à l’autre ou même d’une famille à l’autre, le contenu de ces valeurs peut différer, néanmoins, l’existence d’une différence

beauté et la fragilité des rêves». On peut alors se demander dans quelle mesure les choix de mise en scène de Jacques Vincey éclaire cette citation. Pour le plan de notre dissertation nous séparerons les différents éléments de la citation. C’est pourquoi notre première partie s’axera autour de ce que Jacques Vincey appelle « la profusion d’ornements ». Ensuite, nous analyserons les termes de « la ligne claire » et enfin nous nous pencherons sur le passage « d’un chaos cauchemardesque à un ordre qui