Pourquoi écrire Son Autobiographie

par conséquent transformée en statue de sel. Le choix de cette référence est on ne peut plus symbolique : il traduit la douleur du regard en arrière, la douleur de la rétrospective. Car La statue de sel est ce que l’on pourrait appeler une « autobiographie romancée ». On peut aisément identifier le personnage central du roman, Alexandre Mordekhaï Benillouche, à Albert Memmi lui-même, et constater que les évènements retracés dans le livre sont ceux qui ont jalonné la vie de l’auteur. La distance

éléments choisis dans le questionnaire. Séance 2: lecture comparée Texte 1: Marcel Pagnol est un écrivain, un dramaturge et un cinéaste français. Il est né en 1895 à Aubagne et mort en 1974. Le Temps des secrets est le dernier volume de son autobiographie. L'emploi du temps J'avais été porté par les bousculades jusque devant la chaire (1) et je me trouvais assis auprès d'un garçon très brun et joufflu, qui paraissait consterné d'avoir été refoulé jusque-là. Le monsieur remonta lentement

: Née à Kobe, au Japon en 1967, Amélie Nothomb est la fille d’un ambassadeur belge. Elle a grandi au Japon et à l’âge 17 ans elle est retournée en Belgique et a suivis des études gréco-latines à l’Université Libre de Bruxelles2. Elle a commencé à écrire à cette période où elle s’est sentie exclue et incomprise. Frappée par une chronique maladie qu’elle a assumé comme “la maladie de l’écriture”, elle devient une femme écrivain prolifique avec les dons extraordinaires et a publié son premier roman

annexe ou un avant-propos différents selon les maisons d’édition. Certains de ces dossiers donnent des clés de lecture ou proposent des interprétations de l’œuvre, mais l’immense majorité d’entre eux proposent une « mini-biographie » de l’auteur. Pourquoi ce choix ? Est-il légitime ? La réponse de Paul Valéry est la suivante : « J’estime que la connaissance de la biographie des auteurs est une connaissance inutile, si ce n’est nuisible à l’usage que l’on doit faire de l’œuvre. ». Considérant ici l’ouvrage

qui ont toujours été historiquement là mais, à la fin, sans vraiment n’y exister ? Est-ce à dire que leur existence a été inutile, qu’ils ne sont rien et n’ont rien accompli ? Qu’ils ne méritent pas qu’on puisse écrire leur histoire ? Il y a en effet de cela, de se demander le sens à écrire sur ceux qu’on ne voit pas, sur ceux qu’on n’a pas vu. Mais il y aurait à dépasser cette question, à revenir en arrière et se demander les causes qui ont fait que les minuscules en sont et ne sont pas devenus des

langue travaillée constitue en quelque sorte l’antidote à tout discours social marqué par la « langue de bois ». Ce travail de déplacement se manifeste aussi dans la création de néologismes, comme « perfectibilité » chez Rousseau. Rousseau a beau écrire dans un cadre officiel, il prend néanmoins des libertés avec la disposition habituelle résidant dans la concision et la clarté. Il revendique sa coutume de travailler à bâtons rompus, comme le montre l’outillage important de notes, à la fin de l’ouvrage

conscience. Les derniers récits, désenchantés, témoignent d'un échec, d'un pessimisme tenace. Ce qui reste de cette remise en cause, c'est la vérité, la noblesse de l'homme, «la vie joyeuse et déchirée» célébrée dans le Discours de Suède. C'est pourquoi le mot «existentialiste» définit moins Camus que celui d'«humaniste». Qu'importe si les questions ne trouvent pas de réponses? L'humanisme peut s'accomplir dans l'inquiétude, fixer sur elle sa conscience, sa mesure et ses limites. La générosité et

donc indispensable notre vie. « Les aptitudes sont ce que vous pouvez faire. La motivation détermine ce que vous faites. Votre attitude détermine votre degré de réussite. » (Lou Holtz) 4 connaître croyances qui vont dicter le cours de Pourquoi des gens ont « toujours de la chance » alors que d’autres échouent ? Ce n’est pas une question d’étoiles ni de destin. La « chance », ça se provoque, ça se travaille. Ceux qui ont « toujours de la chance » ont cette capacité de créer des environnements

américaine où l’on partage un ensemble d’émotions, de joies, d’angoisses et de nostalgie qui favorise une certaine complicité avec les lecteurs qui se sentent impliqués dans cette autobiographie et peuvent s’identifier à l’un de ses personnages. Partant de l’enfance puis de l’adolescence, Laferrière au terme de cette autobiographie se dit fatigué de ce long voyage et du chemin parcouru. Il annonce aux lecteurs sa lassitude et la fin de ses " mille et une aventures", une série d’histoires qui s’emboîtent

Bangladesh, en Birmanie et au Laos. De cette vie mondaine, Amélie garde le souvenir d’une terrible solitude. A 17 ans, Amélie Nothomb découvre son pays d’origine, la Belgique. Elle étudie la philologie à Bruxelles. C’est aussi l’époque où elle commence à écrire. Très vite, cela devient une «nécessité vitale». Cette période sera caractérisée par une incompréhension et un rejet total de son entourage. Dans les années ’90, Amélie retourne au Japon et devient record mondial de « descension » du mont Fuji : 3776